Ces derniers temps, on ne parle que des maux de l’Europe et de ses dettes. Le Portugal est le dernier pays en date à souffrir. Les investisseurs exigent des intérêts de 7% pour financer les déficits budgétaires portugais. C’est moins que les 10% qu’ils demandent pour prêter à la Grèce, mais c’est tout de même 4% de plus que ce que paie l’Allemagne
Europe
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Wall Street a chassé toutes ses idées grises en découvrant un triplement des créations d’emplois dans le secteur privé. Le total passe de 92 000 et 297 000, largement au-dessus des 120 000 anticipé. Il s’agit de la plus forte progression observée depuis 11 ans, avec notamment 270 000 emplois créés dans le secteur des services — ce qui constitue une accélération pouvant justifier une certaine perplexité
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Vous vous demandez probablement ce que le FOMC de la Fed a fait cette semaine, non ? Ah non, pas du tout ? Eh bien, félicitations. Vous avez donc une vie. Ou un cerveau. Ceux d’entre nous qui sont condamnés à suivre ce genre de choses ont découvert que la Fed ne bouge pas
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Epargne
Dette des Etats européens : comment en sommes-nous arrivés là ?
par Bill Bonner 3 décembre 2010Lorsque l’Europe a mis l’euro en place en 2002, tout a changé. Soudain, on pouvait prêter de l’argent à l’Irlande ou la Grèce sans s’inquiéter de la livre irlandaise ou de la drachme grecque. Tous utilisaient l’euro, qui était géré par les Allemands. Alors pourquoi ne pas prêter à l’un de ces états périphériques en Europe et gagner ainsi un peu d’intérêts supplémentaires
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La décorrélation entre les indices américains et les places du Vieux Continent s’est radicalisée ces dernières 48 heures. Le phénomène nous est tombé dessus sans crier gare lundi vers 10h30… et nous cherchons toujours à comprendre quel subtil élément a servi de détonateur
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Les Irlandais ont cédé. Apparemment, ils ont négocié un accord. Ils vont accepter un renflouage. Il n’en a pas fallu plus pour guérir les investisseurs boursiers de leur accès de lucidité temporaire. A quoi pensent les investisseurs ? Un "sauvetage à la grecque" ? Que pensent-ils d’une croisière à la Titanic ? La Grèce est encore en train de faire faillite. Ce n’est qu’une question de temps. Et maintenant, ce renflouage irlandais fait la même chose
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Quelques gouvernements — dont les Etats-Unis et la Grande-Bretagne — ont réussi à réduire leurs dettes dans les années 80 et 90. Mais leurs économies étaient alors en plein boom. Tant que l’économie se développe plus rapidement que la dette, cette dernière décline en tant que pourcentage du PIB. Les années 80 et 90 étaient des années de boom. Le crédit se développait. Les gens achetaient de plus en plus de choses dont ils n’avaient pas besoin avec de plus en plus d’argent qu’ils n’avaient pas
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Selon les derniers résultats du recensement, on trouvait aux Etats-Unis 1,7 million de ménages ayant des revenus de 250 000 $ ou plus. Même si l’on prélevait 250 000 $ d’impôts additionnels sur chacun, faisant passer le taux effectif à près de 150% du revenu pour bon nombre d’entre eux, on aurait encore un déficit de 1 000 milliards de dollars. Les riches à eux seuls ne pourront pas endosser le fardeau croissant de la dette américaine
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Selon le New York Times, le Congrès US est pris entre le marteau et l’enclume. D’un côté, les politiciens doivent réduire les déficits. De l’autre, ils doivent créer des emplois. Bien entendu, le Times ne comprend rien à rien. Il essaie de faire croire que les membres du Congrès sont juste des innocents pleins de bonne volonté faisant de leur mieux pour résoudre des pressions contradictoires
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Une enquête révèle que "42% des investisseurs pensent désormais que l’économie mondiale se détériore, c’est deux fois plus que les 21% du mois de janvier. Les investisseurs américains sont les plus pessimistes concernant l’économie mondiale, puisque 58% d’entre eux disent qu’elle empire contre 31% d’Européens et 35% d’Asiatiques. Les Européens sont les plus pessimistes concernant leur propre zone, puisque 40% disent qu’elle se détériore ; 21% des investisseurs américains voient leur propre pays de manière négative, alors que 9% des Asiatiques ont le même ressenti"
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"Augmentations d’impôts. Réduction des dépenses". Voilà le nouveau slogan européen. L’OCDE le suggère. Le FMI l’exige. Les politiciens le promettent. Mercredi, l’Italie a par exemple annoncé une réduction des dépenses à hauteur de 30 milliards de dollars
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Epargne
Mondial des débiteurs : la Chine siffle un penalty contre l'euro
par Philippe Béchade 27 mai 2010Wall Street (-0,7% au final) a littéralement dévissé de plus de 1,3% en l’espace de seulement cinq minutes mercredi soir. La cause de cette chute abrupte ? Les opérateurs ont découvert sur le site du Financial Times un article qui relatait les interrogations de la Chine concernant le niveau de ses réserves en obligations souveraines libellées en euro
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Un jour, tout le monde est convaincu que les banques centrales et les empêcheurs de tourner en rond d’Europe ont la clé du succès. Le lendemain, ils changent d’avis. Il s’avère que les autorités européennes n’ont pas résolu le problème, en fait. L’euro baisse à nouveau
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Les ministères des Finances de la Zone euro se sont mis d’accord sur un ensemble de prêts d’urgence d’un total de 158 milliards de dollars (110 milliards d’euros) pour la Grèce. En retour de ces prêts, dont des prêts du FMI, les Grecs ont accepté de réduire les salaires du secteur public et les retraites, d’augmenter les impôts, et de réduire le déficit par rapport au PIB de 13,6% aujourd’hui à 3% en 2014. Les Grecs ont également accepté de plafonner la dette du secteur public à 140% du PIB
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Epargne
Grèce : de la démocratie au chaos… vers un Lehman Bros. européen ?
par Philippe Béchade 6 mai 2010L’Allemagne, qui a sciemment fait traîner la mise en oeuvre de mesures de soutien à Athènes, a en quelque sorte donné carte blanche à la spéculation. Cette dernière s’est déchaînée contre la dette grecque, puis portugaise, sapant de facto la confiance dans la pérennité de l’euro
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Epargne
Blessure mortelle au talon d’Achille européen et corrida spéculative
par Philippe Béchade 4 mai 2010La chancelière allemande exige l’application du plan de rigueur grec "à la virgule près" (pour reprendre ses propres termes), alors que les experts européens savent à quel point il est socialement explosif et menace de condamner le pays à un effondrement économique irréversible
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Nous ne vivons pas une récession classique dans une période ordinaire. Nous vivons une Grande Récession qui marque la fin d’un modèle de fausse croissance basée sur la surconsommation à crédit. La chute du CAC 40 et des principaux indices boursiers européens cette semaine rappelle les marchés à la réalité. Transférer la bulle du crédit du privé vers le public n’était pas une bonne idée. Transférer n’est pas crever la bulle
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Epargne
La Fed de New York ne changera rien aux problèmes de l'économie mondiale
par Dan Denning 22 février 2010La Grèce n’a pas été abandonnée par le reste de l’Europe… pas encore. L’Europe pourrait très bien laisser tomber la Grèce et préserver l’intégrité (pour ce qu’elle vaut) de l’euro en tant que devise solide. Mais après cinquante ans de bla-bla sur la justice sociale, l’harmonie économique et le capitalisme humain, il est difficile aux dirigeants de laisser la Grèce se débrouiller seule. Cela signifie que la crise de la dette se divise sur des entités moins nombreuses mais plus importantes : l’Union européenne… le gouvernement américain… et le gouvernement britannique pour ne nommer qu’eux. Pour sauver la Grèce, pourraient écrire les historiens, il était nécessaire de détruire l’euro