Le monde vient de découvrir stupéfait que Dubaï serait au bord du défaut de paiement avec un encours de dette non sécurisé de 80 milliards de dollars. 75% de ce total a été émis par les sociétés Dubai World et Nakheel qui sont les véhicules d’investissement de la famille régnante — et en particulier du charismatique et visionnaire Cheikh Mohammed
euro dollar
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Le CAC 40 s’est replié mardi de 1,04% et clôturait très précisément au niveau du gap historique resté béant depuis le 13 mars 2003 à 2 554 points. Le rapide revirement à la baisse de Wall Street a tué dans l’oeuf la tentative de rebond technique du début de la matinée et du milieu de l’après-midi […] A la mi-séance, le Dow Jones tentait un rebond… mais il était trop tard pour soutenir les places européennes
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Epargne
La croissance américaine coule à pic… mais les taux flottent
par Philippe Béchade 17 décembre 2008"Aux grands maux les grands remèdes". Non, la formule est galvaudée et ne met pas assez en évidence le caractère révolutionnaire de la décision de la Fed : cette dernière a en effet dégainé la dernière arme monétaire qui figurait encore à son arsenal en abaissant le loyer de l’argent à zéro avec effet immédiat
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Le président américain, qui a assurément fréquenté les terrains de football dans sa jeunesse, a esquivé — avec le sourire — les deux projectiles de taille 43 […] Nous supposons qu’un autre éminent personnage — également de nationalité américaine — suscite des envies de jets d’objets divers si jamais il devait faire une apparition publique. Il s’agit — vous l’aviez deviné — de Bernard Madoff
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Epargne
La flambée du dollar brûle les ailes à la spéculation
par Philippe Béchade 12 septembre 2008Les places boursières européennes sont parvenues à endiguer la débâcle qui se dessinait peu avant la réouverture de Wall Street. Le CAC 40 chutait de 2% (sous les 4 200 points) et l’Euro Stoxx dévissait de 2,2% — renouant avec ses planchers du 5 septembre, soit 3 175 points, un niveau qu’il va falloir surveiller de près au cours des toutes prochaines séances
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Une baisse de 6,4% en une semaine à Paris et de 5,85% pour l’Eurotop 100, c’est sans précédent depuis septembre 2002 ou mars 2003. Les commentateurs vont tenter de justifier l’effondrement des places boursières par des ventes d’anticipation relatives à la publication des statistiques de l’emploi et par une réaction très négative à la forte hausse du taux de chômage (à 6,1% contre 5,7% en juillet)
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Mea culpa ! Je n’ai rien vu venir ! Je m’exprime aujourd’hui à la première personne du singulier car il n’est pas question d’associer l’ensemble de la rédaction des Publications Agora à mon erreur d’appréciation de la tendance sur les marchés au cours des dernières 48 heures
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Le symbole des "années fric" (2003/2006), le célèbre Hummer, pourrait voir sa production totalement arrêtée par General Motors… à moins de revendre la marque et les usines à un milliardaire saoudien ou un oligarque russe : les rues des beaux quartiers de Moscou en sont encore littéralement encombrées, et il s’agit souvent de la version blindée
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Epargne
Chine : l’essence bondit de 18% en un jour, Shanghai perd 18% en une semaine… coïncidence ?
par Philippe Béchade 20 juin 2008Les autorités chinoises viennent d’annoncer une hausse de 18% du prix des carburants — dont les tarifs sont toujours fixés par décret –, une hausse strictement symétrique à la chute des actions depuis le 9 juin ! Soulignons au passage qu’il s’agit d’un mode récurrent de subvention accordé aux entreprises locales. Il est relativement discret — moins visible que la sous-évaluation chronique du yuan — et particulièrement pernicieux — le marché noir supplée un approvisionnement insuffisant — mais il serait de mal vu de le critiquer trop ouvertement à moins de deux mois de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques
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Nous ne savons pas ce que va donner l’après-match mais la partie qui s’est déroulée lundi avait déjà de quoi satisfaire les amateurs de sensations fortes. Le pétrole est venu tutoyer les 140 $ (à 139,9 $), à l’issue d’une flambée de 5 $ en 90 minutes. Elle est survenue après la publication (à 14h30) d’un chiffre d’activité industrielle (Empire State, région de New York) décevant aux Etats-Unis
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Epargne
Une superbe décapotable en prime pour chaque plein de sans plomb !
par Philippe Béchade 21 mai 2008Parcourir les 1 100 kilomètres de la nationale 7 entre la porte d’Orléans et Saint-Jean-Cap-Ferrat devient une expérience onéreuse avec un baril qui frôle les 130 $ au moment où nous rédigeons ces lignes — il vaudra peut-être 133 $ au moment où vous les lirez.
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Epargne
Or : causes de la dégringolade, perspectives et opportunités (1)
par Isabelle Mouilleseaux 14 mai 2008Depuis son record de mars dernier, l’or est entré dans une phase de consolidation. Il a plongé par trois fois vers des seuils toujours plus bas (910 $, 884 $ et 847 $ la semaine dernière), et il a rebondi entre chaque repli, sans jamais pourvoir franchir le seuil clé de 954 $ l’once. Pourquoi un tel plongeon ? Voici le trio infernal qui est aux commandes
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Epargne
Le rebond du dollar provoquerait donc les effets escomptés ?
par Philippe Béchade 25 avril 2008Quelques voix s’élèvent pour affirmer que le marché du neuf est probablement tout près de rebondir : il faudrait vraiment se montrer exagérément pessimiste pour imaginer que la situation puisse encore se dégrader en avril ! Eh bien chiche ! Nous prenons les paris !
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Epargne
Mieux vaut une fin dans la douleur… qu’une douleur sans fin
par Philippe Béchade 23 avril 2008Depuis 48 heures, il n’est question que de la spirale infernale qui pousse le cours du pétrole, des matières premières et des céréales vers des niveaux de valorisation jugés "intenables". Cela n’a pas empêché Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, d’aviver les tensions sur les marchés obligataires européens en indiquant que la BCE n’hésiterait pas à relever son taux directeur afin de juguler les tensions inflationnistes qui se renforcent sensiblement depuis l’automne dernier
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Epargne
L’Islande… ou les inconvénients d’une activité trop volcanique
par Philippe Béchade 11 avril 2008A-t-on tendu un nouveau piège aux vendeurs à découvert hier ? Il leur était difficile de ne pas s’y laisser prendre ! Ils auraient dû se méfier de la trop belle concordance d’éléments techniques et macroéconomiques accréditant le scénario d’un épisode correctif beaucoup plus intense qu’en début de semaine
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Notre cher Jean-Claude — oui, il nous coûte décidément très cher, il n’y a qu’à constater la chute des commandes de l’industrie allemande, la chute de la consommation dans toute l’Europe et le recul des exportations depuis le début de l’année, pour cause d’euro fort — n’a jamais été aussi clair dans son diagnostic et ses recommandations. Face à la poussée de l’inflation, le sacrifice sans état d’âme du pouvoir d’achat des ménages est absolument impératif
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Il nous semble cependant très prématuré d’assimiler l’embellie qui se dessine depuis le début de la semaine — caractérisée par trois séances de hausse consécutives sans correction intermédiaire — à une vague de fond appelée à se renforcer au fil des semaines. En effet, miser sur le franchissement des résistances apparues durant la période du 25 janvier au 27 février suppose une foi inébranlable dans la capacité des banques centrales à assumer le rôle de prêteur en dernier ressort alors que le montant des pertes potentielles sur les subprime excède à lui seul les 930 milliards de dollars de bons du Trésor détenus par la Federal Reserve
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Talons hauts, talons plats… il nous a été plus facile d’obtenir ces renseignements que des indications sur l’évolution prévisible des marchés et des indices boursiers au Salon de l’Analyse Technique. Le consensus que nous avons recueilli au fil des conférences auxquelles nous avons assisté était du type "p’têt ben d’la hausse, p’têt ben d’la baisse", et les plus inspirés votaient pour le scénario de la consolidation latérale