Les manifestations contre les politiques d’austérité se multiplient sur le Vieux Continent. Les mobilisations populaires sont plus ou moins importantes du nord au sud — assez fortes en France, très moyennes en Grèce et en Espagne, peu impressionnantes en Italie. De leur côté, les pays anglo-saxons restent relativement épargnés. Mais pour combien de temps encore ?
Etat-Providence
-
-
"Les vigoureux chiffres de la croissance soutiendront la conviction que les travailleurs et les entreprises allemands ont fait ces dernières années les sacrifices à court terme nécessaires pour le succès à long terme que les partenaires européens de l’Allemagne n’ont pas fait. Et cela renforcera le point de vue répandu parmi les décideurs politiques qu’ils ont bien mieux géré la crise financière et la récession douloureuse qui l’a suivie que les Etats-Unis, qui, comme [les Allemands] n’hésitent pas à le rappeler, ont poussé le monde dans cette crise"
-
2010 sera l’année où la solvabilité de l’Etat providence sera sur le devant de la scène. Les gens commencent lentement à comprendre que l’énorme dette sociale des Etats doit être payée par quelqu’un. Et si l’économie n’est pas en pleine croissance, il est difficile de "partager les richesses". Il faut plutôt "les emprunter à droite et à gauche". Et on s’endette
-
La mise en faillite sous "Chapitre 11" de CIT l’autorise à passer par une restructuration sous la protection des tribunaux. Les détenteurs d’obligations pourraient s’en sortir sans trop de casse. En revanche, le Trésor américain a déjà perdu 2,3 milliards de dollars de l’argent du TARP qu’il a injecté dans l’entreprise. Et les plus gros perdants, ce sont les petites entreprises
-
Epargne
Le modèle d'Etat-providence devient moins tenable pour la Suède
par alexandravoinchet 23 juin 2009La crise met à mal un modèle socio-économique souvent cité en exemple : la Suède vit "sa pire récession depuis 1940", selon les termes du Financial Times. Le pays s’est enfoncé dans la crise. Son système bancaire est pourtant passé au travers de la déroute financière grâce à des institutions aux bilans solides, explique Raymond Van der Putten, économiste à BNP-Paribas. Mais la menace est d’une autre nature