L’image qui me vient à l’esprit, c’est celle d’une salle d’enchères où quelques milliardaires font grimper la cote de Mondrian en se revendant les toiles entre eux. Pour s’assurer que les prix grimpent sans cesse, l’étude Bernanke & Kiew-Hitoo offre un crédit illimité et permanent à tous les enchérisseurs jusqu’en mai prochain, pourvu qu’ils s’engagent à ne revendre leur lot qu’une fois par mois, à des fonds de retraite triés sur le volet
Dow Jones
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Epargne
Un membre de la Fed, ça ferme sa g*** ou ça démissionne !
par Philippe Béchade 11 février 2011Wall Street se montre indifférent à la démission d’un des membres votants de la Fed, un dénommé Kevin Warsh qui avait fait une partie de sa carrière chez Morgan Stanley. Figurez-vous qu’il s’agit d’un trublion qui a osé mettre publiquement en doute la pertinence du "QE2". Il semble partager certaines de nos vues à ce sujet
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Beaucoup de chômeurs ont été rayés des listes en début d’année ; 44% d’entre eux appartiennent désormais à la catégorie "longue durée", un record absolu. En outre, de nombreux départs en préretraite ont été conclus pour fin décembre. En d’autres termes, l’embellie statistique de janvier doit tout à la fiction statistique et fort peu aux recrutements des entreprises privées et rien du tout au gouvernement qui a licencié 14 000 fonctionnaires
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L’or perd du terrain. Combien de terrain va-t-il perdre ? Nous n’en savons rien. Mais les gens qui essaient d’anticiper le marché de l’or ne s’en sortent quasiment jamais. Ils sortent pour éviter les creux. Puis l’or remonte en flèche. La chance déserte les spéculateurs. Ils ne peuvent se décider à se repositionner à un prix plus élevé. Ils manquent donc la dernière phase explosive du marché haussier
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Epargne
Jusqu’au bout de la hausse, jusqu’au bout de l’ennui !
par Philippe Béchade 23 décembre 2010Wall Street bat record sur record… la progression des indices américains semble inexorable… tous les gérants — et nombre de nos correspondants dans les salles de marché — devraient célébrer sans retenue cette bonne fortune, se réjouir pour leurs clients, se préparer à une année 2011 encore plus faste que 2010
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Epargne
Jusqu’où ira l’humiliation des Etats-Unis par la Chine ?
par Philippe Béchade 17 novembre 2010Le climat d’incertitude en Europe redonne mécaniquement au dollar un statut de valeur refuge qu’il avait perdu depuis fin août. Wall Street s’en serait bien passé… mais les indices américains ont vraiment tardé à réagir. Il a fallu qu’un second catalyseur entre en action et agisse de façon moins mécanique et beaucoup plus viscérale. En effet, la Chine ne se gène plus pour humilier les Etats-Unis
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Epargne
Le "QE" de la Fed part en vrille, mais pour les robots, ça tourne rond
par Philippe Béchade 16 novembre 2010Les programmes de trading, quel que soit leur niveau de sophistication, manquent totalement d’originalité. Ils respectent tous l’axiome (ou "postulat de Panurge") selon lequel il est toujours plus payant de confier son sort à la tendance du moment que d’anticiper un retournement… même au prix d’une totale déconnexion avec les performances prévisibles de l’entreprise concernée
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Epargne
Et si Pékin sortait le carton jaune pour sanctionner le billet vert ?
par Philippe Béchade 15 novembre 2010Aux craintes concernant le niveau de l’inflation dans les pays émergents viennent s’ajouter les préoccupations concernant le refinancement des dettes publiques des états européens les plus fragiles. L’Irlande se dirige tout droit vers un scénario à la grecque : le rendement des emprunts à 10 ans avait atteint 8,8% en milieu de semaine. Il était à 8,6% à la veille du week-end alors que l’Europe et le FMI se disaient prêts, depuis Séoul, à intervenir si nécessaire
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Le Dow a grimpé. L’or a baissé. Tout ça, c’est du bruit. Oubliez. Mais attendez… peut-être que ce bruit nous murmure quelque chose. "Attention !" semble-t-il dire. Les sondages montrent que le sentiment des investisseurs est plus haussier qu’il ne l’a jamais été depuis 2006/2007 — c’est-à-dire depuis le sommet des années de bulle. Et voilà que la Fed vient d’entrer sur le marché avec le plus gros tas de cash que les investisseurs aient jamais vu
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Le CAC 40 stagnait de façon très singulière autour des 3 920 points depuis jeudi dernier. Le motif invoqué lundi était que les opérateurs n’avaient aucune statistique à se mettre sous la dent et que le recul de l’euro influençait négativement la tendance. Ce mardi matin, toujours aucune statistique mais un repli collectif des marchés asiatiques et un euro qui continue de s’éloigner des 1,42 $, et qui repasse sous les 1,39 $. Mais ô surprise : voici la hausse qui redémarre et le CAC 40 qui s’envole de 50 points vers 3 960, avant d’en terminer à 3 945 points
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Epargne
Paris a gagné 28% en 10 semaines : autisme des robots de gestion quantique
par Philippe Béchade 8 novembre 2010Paris a clôturé parfaitement inchangé vendredi à 3 916 points, soit +2,2% sur la semaine écoulée. Il avait renoué en fin d’après-midi avec ses niveaux du 1er janvier malgré un repli initial de 0,2% pour le Dow Jones et le Nasdaq. Le CAC 40 a oscillé sans désemparer entre 3 910 et 3 930 points, hormis deux ou trois brèves incursions vers 3 933/3 936. Cela fait donc un cumul de 17 heures passées au sein d’un corridor d’une vingtaine de points seulement : le contrôle des fluctuations de cours par les logiciels algorithmiques est bluffant
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Epargne
Quand 15 000 sociologues étudient le comportement d'une poignée d'épargnants
par Philippe Béchade 22 octobre 2010Le cycle boursier qui a démarré fin août, c’est un peu comme le Concorde qui prend son élan avec un réacteur en flammes. Il est arrivé un moment — le fameux point de non-retour — où le pilote a dû opter pour le décollage bien que ses ordinateurs lui signalaient une perte de poussée sur l’un des moteurs
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Epargne
Premier indicateur de sentiment à surveiller pour ce mois décisif
par sebastienduhamel 6 octobre 2010Septembre et octobre sont souvent très volatils sur les marchés, et cette année ne fait pas exception. Octobre est aussi et surtout le mois des krachs : 1929 et 1987, année de la sortie du premier Wall Street. En revanche, octobre n’est pas l’un des mois les plus baissiers, contrairement aux idées reçues. C’est uniquement l’un des plus volatils. Septembre est par contre un des plus mauvais mois historiquement. Mais en cette année particulière de trading range, ce mois de septembre est le meilleur sur les indices américains depuis sept décennies ! Rien que ça
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Epargne
Attendez-vous à un mois long et éprouvant pour les actions
par Addison Wiggin 6 octobre 2010C’était vraiment sympa… Le meilleur mois de septembre depuis 1939 pour les indices larges. Hélas, "le rally de septembre montre des signes de fatigue", constate Dan Amoss, rédacteur de la lettre Strategic Short Report, alors nous que sommes dans la première semaine complète du mois d’octobre
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Ce que les investisseurs veulent, en ce moment, ce sont de bonnes affaires. Ils pensent pouvoir gagner de l’argent en achetant à prix bas. Ensuite, lorsque la "reprise" arrivera, leurs actions grimperont. Là encore, ils pensent que le marché boursier a un "biais haussier"
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Les places boursières occidentales ont enregistré vendredi un rebond surréaliste, compte tenu de l’actualité du jour. Cela confirme l’existence d’un biais haussier depuis le milieu du mois de septembre : c’est une façon politiquement correcte de désigner un cycle de manipulation des cours d’une intensité sans précédent depuis la mi-juillet 2009
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Epargne
L'ignorance, c'est la force, la liberté, c'est l'esclavage
par Philippe Béchade 22 septembre 2010Pour que la Réserve fédérale agisse, il faut précisément que le tableau économique soit le plus sombre possible. Il ne l’est manifestement pas encore assez puisque la Fed n’a donné aucun indice sur le fruit de ses réflexions concernant de nouvelles mesures de soutien. Comme dans le 1984 d’Orwell, nous assistons à un renversement du sens. "L’ignorance, c’est la force", "la liberté, c’est l’esclavage", "le pire, c’est le meilleur", "la récession, c’est la prospérité"
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Les opérateurs ont à peine levé un sourcil en découvrant le métal précieux au-dessus des 1 280 $ l’once, établissant un nouveau record historique (en dollar) à 1 282 $ l’once. Ils persistent à considérer que l’or ne constitue pas un placement digne de ce nom… que cette hausse est motivée par une peur de l’avenir irrationnelle… et qu’il s’agit, comme l’affirmait George Soros fin janvier depuis Davos, d’une nouvelle "bulle" — à laquelle il a pourtant activement participé : regrettait-il à l’époque d’avoir vendu trop tôt une once qui cotait alors 1 220 $