Les marchés ont exploré toutes les nuances du rouge, vendredi. Continuation de la dégringolade pour certains, simple pause pour souffler avant de reprendre la hausse pour d’autres… la dernière séance a couronné une semaine bien morose pour les investisseurs
Dow Jones
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Comme des marathoniens qui se seraient découragés au bout de quelques mètres, les marchés ont lâché prise hier, coupant tout net leurs velléités haussières de mercredi. Absence de statistiques décisives, mauvais résultats dans le secteur bancaire, BCE peu accommodante… tout cela a motivé des baisses conséquentes sur les principales places mondiales
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Epargne
Un 29 février de ce calibre tous les quatre ans, cela suffit largement !
par Philippe Béchade 3 mars 2008Difficile de trouver la semaine dernière des conditions plus difficiles pour travailler sur les marchés financiers ; dans un premier temps, ils ont en effet véhiculé le sentiment de vouloir résister à toutes les mauvaises nouvelles macro-économiques
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Soucieux de convaincre les membres du Congrès que le destin économique des Etats-Unis était entre de bonnes mains, Ben Bernanke a insisté sur la difficulté de sa mission… "parce que la situation est bien plus difficile à gérer que fin 2001". Laisser supposer que les mêmes remèdes — c’est-à-dire une baisse agressive des taux –pourraient ne pas résoudre aussi efficacement la crise actuelle que par le passé a semé le trouble parmi les stratèges de Wall Street.
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La parenthèse haussière de mercredi à Wall Street — en pleine déferlante de mauvaises statistiques économiques et sur fond de pessimisme de la Fed — avait entretenu l’espoir que de nombreux facteurs négatifs étaient pricés dans les cours. La séance de jeudi dernier a été marquée par une tentative de reprise en main du marché par les acheteurs… mais de nouveaux chiffres américains sont venus semer le doute dans les esprits au sujet d’un risque de récession contaminant l’Europe
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Une certaine lassitude commence à gagner de nombreux opérateurs qui voient les indices boursiers battre comme les portes d’un saloon depuis un bon mois. Le mouvement d’alternance — deux jours de hausse, un jour de baisse… ou l’inverse — ne s’est pas démenti ces derniers jours. Les acheteurs auraient pu, en effet, profiter de l’échéance "mars" (vendredi 15 février à 16h) pour reprendre le marché en main et arracher le CAC 40 à l’attraction du seuil pivot des 4 835 points. Ce n’est pas un hasard si ce seuil a été le plancher testé en début de matinée hier
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J’imagine que vous-même, cher lecteur, devez avoir quelques inquiétudes et interrogations, et vous avez raison. Pourquoi donc d’excellentes valeurs seraient-elles touchées, alors que l’éclatement de la bulle internet ne les avait même pas fait frémir ? Quand ces aberrations finiront-elles ? Je vous l’accorde volontiers, c’est une situation anormale et qui peut inquiéter
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Epargne
La force relative nous permet-elle d'anticiper un nouveau cycle baissier ?
par leogolovine 19 février 2008Très classiquement, depuis une bonne vingtaine d’années, on parle d’une forte corrélation entre les marchés européens et américains. Wall Street semble dicter sa loi au monde entier… et combien de séances européennes ont-elles complètement changé de visage vers 15-16 h (Paris), quand ouvre New York ? Cependant, la corrélation, bien qu’elle reste forte, n’est pas parfai
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Si les scénaristes d’Hollywood (toujours en grève) avaient écrit le scénario de la semaine qui vient de s’écouler… et si des opérateurs expérimentés — des "vieux de la vieille" — avaient découvert le fruit de leur imagination fertile dans leur quotidien financier, à la rubrique "le thriller de l’été", ils l’auraient jugé trop chargé en coups de théâtre, trop excessif pour être crédible… et bourré d’invraisemblances impossibles à prendre au sérieux
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Jusqu’à quel point les marchés mondiaux peuvent-ils s’enlaidir avant de retrouver leur beauté originelle ? Sur ce point, vos idées sont aussi bonnes que les nôtres — probablement meilleures, en fait. Mais dans la mesure où les suppositions sont… eh bien, vous savez comment elles sont… nous vous offrons une supposition : avant de s’améliorer, les choses vont s’aggraver
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Alors que les acheteurs tentent malgré tout de reprendre la main à Wall Street, il n’est pas étonnant que leur choix se porte en priorité sur des titres peu concernés par la crise du subprime. Ils ramassent plus volontiers les technologiques laminées fin 2007 par les opérations de window dressing ou les blue chips ayant pris un mauvais départ en 2008.
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Nous ne croyons pas que les gérants d’OPCVM ou les économistes — à l’image des autruches — sortent enfin la tête du sable pour découvrir, ô stupeur, qu’un terrifiant sortilège à provoqué à leur insu un brusque refroidissement climatique qui aurait transformé en quelques heures leur brûlante savane en banquise : ils ont probablement tenu les cours jusqu’au 21 décembre dernier pour sauver le bilan de l’année 2007.
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Il est peut-être encore un peu tôt pour enterrer les espoirs de voir le CAC 40 retracer les 6 000 points — et le Dow Jones les 14 000 points — mais l’année 2008 ne démarre pas sous les meilleurs auspices. Le CAC 40 (-3,2% en quatre séances) réalise sa plus mauvaise entame d’année boursière depuis 2001 — après les -7% de la première semaine de l’an 2000. Seuls cinq titres ont pu terminer en territoire positif et il s’agit de cinq valeurs défensives
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Ce 2 janvier fut donc plutôt morne et ennuyeux jusque vers 16h00 : c’est à ce moment précis que les indices boursiers ont basculé dans le rouge et que le moral des opérateurs s’est retrouvé du côté obscur de la Force
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Paris a bel et bien aligné une cinquième année de hausse consécutive d’affilée (une séquence positive d’une durée exceptionnellement longue) ; cependant, le principal indice français n’affiche qu’un gain de 1,3%, "à l’arrachée" qui plus est. Cela constitue une réelle contre-performance au regard des 6,8% de l’EuroStoxx 50 et surtout des 22% de la bourse de Francfort, qui clôture l’année 2007 à moins de 1% de son record historique absolu
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Chaque année, la presse et les traders nous resservent le mythe du rally avant la trêve des confiseurs. Une sorte de rituel de saison, annonciateur d’un bonus en espèces sonnantes — et surtout trébuchantes — bien mérité (mais par qui donc ?), alors que selon les calculs de Jacques Attali, 10% du PIB mondial sont partis en fumée avec la crise des subprimes.
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Pas grand’chose à dire aujourd’hui… et pas beaucoup de temps pour le dire. Nous avons fait nos valises, et nous nous préparons à entamer une nouvelle partie de notre tour du monde. Qu’avons-nous appris en Afrique du Sud ? Qu’il faut avoir un plan B, cher lecteur… comme nous allons le voir dans quelques lignes. Cette semaine, le Dow a maintenu le suspense, et grimpé. Selon nous, la marée se retire. Le cycle du crédit a atteint son sommet au printemps dernier… et la vague de liquidités et de crédit s’en va.
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Epargne
Chiffres US, FED, dollar… c’est rien que d’la triche ?
par Philippe Béchade 30 novembre 2007Jeudi matin, mon fils de huit ans me demandait pourquoi j’étais resté vissé devant CNBC jusqu’à une heure tardive au lieu de regarder le résumé des matchs de Coupe d’Europe ou une belle émission du service public comme Des racines et des ailes. Je lui ai répondu que je venais d’assister à une envolée historique du Dow Jones — 600 points en 48 heures, du jamais vu depuis les 13 et 14 octobre 2002 — et que les 3% de hausse (en moyenne) du Nasdaq Composite et du S&P 500 avec plus de 95% de titres en hausse constituaient des performances dont je brûlais de connaître l’explication.