Vous ne vous attendiez tout de même pas à ce que les investisseurs européens tirent les marrons du feu au moment même où leurs homologues américains enfournaient leurs dindes ! Les cours de bourses sont peut-être qualifiés de très bas par nombre d’analystes, mais chacun d’entre eux redoute qu’ils soient encore jugés trop chers, vus depuis l’autre bord de l’Atlantique.
Dow Jones
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Comment les ordinateurs de la Fed sont-ils parvenus à modéliser un impact neutre de l’inflation importée sur le panier de la ménagère, ou encore la non-répercussion du doublement du prix du baril en 10 mois sur les coûts de production des entreprises américaines ? Mystère. Comment Ben Bernanke espérait-il faire avaler cela à Wall Street ? Peut-être en calculant que les Américains vont faire de substantielles économies sur le prix des logements et les loyers si la décrue actuelle se perpétue en 2008
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Epargne
Ne vous fiez pas à l’apparente stagnation des indices !
par Philippe Béchade 19 novembre 2007Mais notre étonnement provient de la passivité des pays développés, tant au niveau de la neutralisation des émissions de gaz à effet de serre que du développement de carburants alternatifs, moins nuisibles à l’environnement. Malgré l’échec du protocole de Kyoto — torpillé par le cartel pétrolier qui avait financé la campagne de Georges W. Bush –, la plupart des experts affirmaient que le franchissement durable du cap des 50 $ le baril provoquerait une révolution comportementale.
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Décidément, les marchés ont le cuir épais. Tels un rhinocéros qui continuerait de charger avec cinq fléchettes tranquillisantes dans le corps, ils ne se laissent pas abattre par les multiples revers qu’ils rencontrent depuis cet été ; effondrement de l’immobilier, crise du subprime, ralentissement économique, flambée du pétrole… non, rien ne les arrête.
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Aïe aïe aïe… et le dollar est passé sous les 1,44/euro. Mais qui s’en soucie ? Les experts nous disent que la baisse du dollar simplifie la vie des exportateurs américains. Les entreprises US vont prospérer, disent-ils. On s’attend à ce que la Fed favorise les exportateurs américains, cette semaine. Bon nombre d’analystes parient que les taux seront réduits d’un quart de point supplémentaire. Bernanke s’inquiète bien plus des problèmes de l’immobilier, disent-ils, que de la chute du dollar. Ils ont sûrement raison. Personne ne semble particulièrement inquiet du déclin du billet vert.
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Epargne
Optimisme des investisseurs… pessimisme des consommateurs
par Françoise Garteiser 29 octobre 2007Une séance en forme de réconfort pour les principales places mondiales vendredi. Après les soubresauts des jours précédents, les investisseurs ont eu un soudain besoin de câlins, de douceur et de nounours en guimauve… qu’ils sont allés retrouvés dans les résultats trimestriels des entreprises. Je ne vais pas me plaindre de voir enfin les marchés s’intéresser à ce qui devrait dicter leur évolution — c’est-à-dire les entreprises elles-mêmes.
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Epargne
Comment l'industrie financière peut vous faire économiser 15 euros
par La rédaction 26 octobre 2007Voici un bon moyen d’économiser 15 euros. Plutôt que d’acheter un billet pour aller voir le dernier film d’action hollywoodien — assorti d’un pot de pop-corn et d’un soda à des prix exorbitants — achetez donc du pop-corn à faire au micro-ondes… et suivez les nouvelles financières. Vous y retrouverez tous les frissons et le suspense d’un bon vieux blockbuster, et, si du moins vous n’avez pas investi dans le secteur des prêts hypothécaires, c’est bien moins cher que d’aller au cinéma.
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Connaissez-vous le Fedeuforizens Miraculis ? Il guérit les marchés américains de tous leurs maux : de la faillite d’un LTCM, de la crise des emprunts russes, des déficits budgétaires et commerciaux, de l’éclatement de la bulle du crédit subprime. Il prévient également des risques d’inflation, mais également de déflation, de stagflation (et de tous les autres types de "flation" que nous ne connaissons pas encore).
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Les mouvements boursiers sont comme une succession d’escales : chacun peut choisir d’enrichir son album de souvenirs en effectuant une série de visites à terre. Mais cela accroît d’autant le risque de voir un impondérable interdire de remonter à bord avant que le bateau ne lève l’ancre. Et lorsque le paquebot a pris sa vitesse de croisière, il ne faut pas compter le rattraper en embarquant sur un bateau de pêche ou un zodiac.
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Acheter le Dow, c’est parier sur une classe d’actifs toute entière — les grandes valeurs. Vont-elles monter, vont-elles baisser… nous n’en savons rien. Mais si nous avons envie de jouer, nous irons au casino ; là-bas, au moins, il y a de quoi boire — et des jolies filles à regarder. Investir dans une action bien précise, c’est complètement différent. On peut toujours trouver une ou deux valeurs raisonnables — même dans un marché surévalué. Si vous faites vos devoirs — comme Warren Buffett, par exemple — vous ferez un investissement. Nous laissons aux autres le soin d’effectuer les travaux de force. A la Chronique Agora, nous nous contentons de montrer du doigt… et de rire.
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Il faut avouer que cette séance de mardi, pauvre en chiffres macro-économiques, ne fut guère palpitante, à moins de se passionner pour l’analyse des hauts de bilans qui foisonnent depuis une quinzaine de jours. Nous avons du mal à discerner une véritable tendance à la lumière des dernières parutions de résultats trimestriels. Des profits plutôt flatteurs sont souvent éclipsés par des prévisions prudentes concernant le dernier trimestre 2007. Mieux vaut observer les réactions du marché que se fier à sa propre expertise. Les consensus sont souvent biaisés et les manipulations de cours fréquentes, avant les communiqués officiels.
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S’il vous restait encore quelques bribes de "foi du charbonnier" dans l’aspect totalement aléatoire de l’évolution des indices boursiers, dans l’absence de tentative de manipulation des marchés par quelques très gros spécialistes des instruments dérivés (options, warrants, contrats à terme, swaps, etc.), les séances des vendredis 12 et 19 octobre ont de quoi faire chanceler vos convictions.
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L’approche de la Toussaint/Halloween, peut-être ? En tout cas, des fantômes baissiers semble revenir hanter les marchés — comme le disait le Guardian ce matin : "les prix des actions s’effondrent à Londres, dans un étrange écho du krach du Lundi Noir, en octobre 1987". Il n’y a pas qu’à Londres, que les actions chutent… et ce n’est pas réservé au lundi. La journée a été catastrophique vendredi, suite à de mauvais résultats trimestriels — et une semaine généralement triste du point de vue des statistiques économiques.
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Loin de subir une érosion de ses bénéfices, la banque d’affaires JP Morgan fait état d’un résultat net de 3,4 milliards de dollars au troisième trimestre, contre 3,3 milliards un an plus tôt. Avec un score de 97 cents par action, les profits dépassent très largement le consensus de Wall Street, situé autour de 90 cents… mais en matière de provisions pour créances douteuses, qui fixe les montants ?
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Nous avons été rapidement convaincu que le CAC 40 parviendrait sans trop de difficultés à préserver le support des 5 750 points — même si l’indice affichait jusqu’à 1,2% de repli en milieu d’après-midi et un niveau plancher de 5 739 points dans le sillage d’Alcatel-Lucent. La société a été sévèrement impactée par le profit warning de son concurrent suédois Ericsson (-25% à Stockholm). La moitié des pertes ont été comblées au cours de la dernière heure. Pendant ce temps, Wall Street s’employait à montrer le bon exemple après une entame de séance placée sous le signe d’un petit flight to quality (fuite vers la sécurité) au profit des marchés obligataires.
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C’est la fin du monde tel que nous le connaissons… et tout va bien ! L’Inde est en plein boom. La Chine est en plein boom. Les dernières nouvelles de l’Empire du Milieu montrent que son excédent commercial grimpe au taux annuel de 56%. Même l’Argentine est en plein boom. Depuis cinq ans, son économie se développe trois fois plus rapidement que le modèle US.
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Epargne
Une nouvelle définition de l’investissement éthique !
par Françoise Garteiser 15 octobre 2007Fin de semaine en demi-teinte sur les marchés — même si la plupart ont terminé dans le vert, grâce à de bons chiffres économiques publiés vendredi, la semaine a été difficile et les investisseurs semblent bien nerveux. Le CAC 40 a fini vendredi sur une baisse de 0,32% le mettant à 5 843,95 points — sur la semaine, il emmagasine au final une toute petite avancée de 0,01%. Les places de Londres et Francfort étaient à égalité, quant à elles, avec une hausse de 0,09% sur la journée pour le FTSE comme pour le DAX.
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Le Dow et le S&P ont atteint de nouveaux sommets cette semaine… mais quelques problèmes pourraient se tapir sous la surface. En 1999, lorsque le Nasdaq connaissait ce qui était son ultime heure de gloire de l’époque, le marché envoyait des signaux clairs montrant que tout n’était pas rose. Mais il fallait regarder au-delà des apparences pour les trouver. Des divergences techniques s’accumulaient tandis que des indices clé, comme le Dow Transports, ne participaient pas au rebond. Selon la Théorie de Dow, lorsque le Dow Transports commence à prendre du retard sur le Dow Industrials, c’est significatif. La divergence signale que le marché n’est pas d’avis unanime que l’avenir est fait de ciel bleu et de soleil.