"Ca ressemble assez à une guerre ouverte", déclarait l’économiste financier en chef d’une grande banque japonaise. Que se passe-t-il ? La vague de ventes attendue depuis si longtemps semble être sur nous… Elle a été réprimée, niée et retardée — mais M. le Marché peut enfin s’exprimer. Il parle si fort que même les clowns écoutent
Dow Jones
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La "main invisible" s’est glissée, un certain 26 février 2007, dans un gant de plomb… et à l’image du champion de boxe écossais Adam Smith, elle s’avère incapable d’en ressortir toute seule. La candide Goldilocks n’était autre qu’une Calamity Jane en robe vichy ; cela a déclenché la fureur des ours qui, en représailles, saccagent Wall Street. La BCE, si fière dans son armure don quichottesque de pourfendeuse de l’instabilité monétaire, assiste impuissante à la chute de 16% de l’euro face au dollar depuis la mi-juillet
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Epargne
Etats-Unis et Europe en ordre dispersé : marchés disloqués
par Philippe Béchade 6 octobre 2008La dernière lueur d’espoir d’un rebond in extremis pour Wall Street semble avoir été soufflée par l’appel d’air provoqué par l’adoption du plan Paulson. Sitôt approuvé à une large majorité (263/171) par le Congrès américain, le "fait accompli" a commencé à se manifester dès que sont retombées les clameurs de satisfaction des opérateurs opérant sur le floor du New York Stock Exchange. Le Dow Jones, qui grimpait de 310 points peu avant la conclusion du vote, a vu son avance fondre de moitié en une poignée de minutes, puis s’évaporer en moins d’une heure
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Epargne
L'arbitre rembourse les dettes des plus mauvais joueurs…
par Philippe Béchade 22 septembre 2008Paris vient de matérialiser le plus spectaculaire retournement haussier de l’histoire. Il va cependant falloir démêler ce qui relève d’un retour de l’optimisme et de facteurs techniques décisifs — tels que le rachat forcé des positions de vente à découvert. La semaine qui avait pris une tournure catastrophique jeudi (-10% en quatre séances sur le CAC 40) s’achevait sur une perte insignifiante de 0,7% tout à fait comparable à celle de l’Euro Stoxx 50 (-0,75%). Dormez, braves gens, vous avez cru qu’il s’était passé quelque chose
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Les semaines et les mois qui se profilent s’annoncent passionnants. Wall Street et les Etats-Unis viennent en effet d’amorcer un virage historique vers une perte de leadership économique et diplomatique. La Chine et la Russie piaffent d’impatience et veulent profiter d’une situation qui s’apparente, par de nombreux aspects, à une version capitaliste de la faillite du système collectiviste soviétique ou à celui hérité de Mao fin 1989
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Epargne
Magie noire ! L'or s'envole à l'approche des quatre sorcières !
par Philippe Béchade 18 septembre 2008Puisque rien de ce qui fait les gros titres de la presse et des journaux télévisés ne saurait vous surprendre, nous allons nous employer à tracer les contours du futur chaotique qui se dessine sur les marchés et nous demander si des opportunités ne mériteraient pas d’être saisies
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Le dollar a gagné jusqu’à 3% en quatre séances par rapport à l’euro, alors que les perspectives de croissance étaient fortement revues à la baisse en zone euro. Même si le dollar consolidait un peu vendredi, le billet vert a invalidé sa tendance baissière moyen/long terme. Mais cet événement majeur a été largement éclipsé par le battage médiatique suscité par l’effondrement boursier de Lehman Brothers. Le titre a en effet perdu 78% en cinq séances à 13,5 $, soit 95% depuis le 1er janvier
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Epargne
Le budget américain est "Fannie" avec la nationalisation la plus chère de l'Histoire !
par Philippe Béchade 9 septembre 2008La nationalisation de Fannie Mae et Freddie Mac s’impose ni plus ni moins comme la plus massive de l’histoire du capitalisme : 5 000 milliards de dollars d’actifs sont concernés, et le Trésor américain s’engage sur le principe d’une recapitalisation à hauteur de 200 milliards de dollars "en cas de pépin". Cela équivaut à plus de 12 fois le coût final du sauvetage du Crédit Lyonnais et à 25 fois le "Kerviel" — une unité baroque qui représente environ huit milliards de dollars — pour situer ces montants qui défient notre imagination sur l’échelle du désastre financier
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Mea culpa ! Je n’ai rien vu venir ! Je m’exprime aujourd’hui à la première personne du singulier car il n’est pas question d’associer l’ensemble de la rédaction des Publications Agora à mon erreur d’appréciation de la tendance sur les marchés au cours des dernières 48 heures
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** "Un nouveau jour, une nouvelle plaie", comme dirait le père de votre rédacteur. – Le marché a mangé la poussière cette semaine. L’indice Dow Jones a baissé. Le S&P 500 et le Nasdaq se sont débattus eux aussi. – Que s’est-il passé ? Tout allait pourtant si bien !
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Les marchés ont tout du sportif du dimanche, en ce moment. Demandez-leur un effort soutenu — à la hausse ou à la baisse — et les voilà qui s’essoufflent, toussent et suffoquent après quelques foulées. Les indices mondiaux avaient pourtant enfilé la parfaite panoplie du marché baissier depuis le début de la semaine ; l’effondrement avait pris de la vitesse entre lundi et mardi, suite aux nouvelles alertes concernant le secteur bancaire et la crise des subprime
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Epargne
Nous avons caché nos graphiques boursiers sous la jaquette de notre roman estival
par Philippe Béchade 1 août 2008A partir de la semaine prochaine, La Chronique Agora prend ses quartiers d’été pour une quinzaine de jours. Compte tenu de la volatilité observée ces huit ou neuf dernières semaines, nous n’osons espérer que les marchés observeront une trêve — olympique — en notre absence, c’est pourquoi cette dernière édition du 1er août va être principalement consacrée à vous fournir des repères utiles en cas de nouveaux décalages indiciels sur les actions ainsi que des seuils clés concernant le pétrole, le dollar et les taux d’intérêt
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Faut-il y croire ou pas ? Il y a-t-il un piège ? Faut-il enclencher le turbo ? Beaucoup d’investisseurs se posent la question
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Hier, alors que les baromètres boursiers dégringolaient au fond de véritables gouffres indiciels, nous écrivions que la noirceur des scénarios macroéconomiques créaient les conditions d’un rebond, que nous jugions imminent
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Il ne se passe pas une semaine sans que des rumeurs de fermeture de fonds ou de reprises d’actifs dans les bilans — comprenez, le remboursement d’une partie de leur argent à de gros clients qui sans cela auraient tout perdu — ne circulent dans les salles de marché
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Epargne
Espoirs de rebond K.-O…. mais les raisons de la capitulation sont peu claires
par Philippe Béchade 23 juin 2008Nous étions convaincu que la lutte des bulls contre les bears était sur le point de trouver son épilogue… et le moment pouvait difficilement être mieux choisi que le vendredi 20 juin, avec l’expiration des options et contrats sur indices et options (mensuelles, trimestrielles et même semestrielles). Dès jeudi soir, nous étions effectivement parvenus à un tournant.
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Epargne
La cote des actions françaises suit-elle celle des Bleus à l’Euro ?
par Philippe Béchade 16 juin 2008Le mois de juin reste un bien mauvais cru boursier pour le CAC 40 qui recule de 6,6% et efface les gains cumulés des mois d’avril et mai (+6,15 et +0,35%). Il a même retracé son plancher de clôture du 23 janvier dernier (4 636 points) avant de s’enfoncer jusque vers 4 615 points — soit -7,5% en 10 séances, une redoutable moyenne ! Mais ce qui caractérise la semaine écoulée, c’est la sous-performance systématique du CAC 40 par rapport aux autres indices européens
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Epargne
Les indices ont fait la moitié du chemin… mais dans quelle direction ?
par Philippe Béchade 10 juin 2008La débâcle de vendredi semble enrayée. Même si d’importants supports ont été cassés (notamment sur l’EuroStoxx 50, stable en clôture), les opérateurs n’ont pas déclenché de vague de ventes de précaution comme cela s’était produit mi-janvier puis mi-mars, les indices boursiers enchaînant les séances de repli dans une ambiance de plomb. Pour autant, l’enfoncement des 4 880 points (MM100) survenu vendredi — et largement commenté ce week-end — n’était pas accidentel. Il était cependant logique de se demander si les circonstances exceptionnelles ayant entraîné une chute de 2,3% du CAC 40 pouvaient à leur tour susciter une contre-réaction sur les marchés pétroliers et délivrer les opérateurs de la peur de voir le baril tester les 150 $ avant fin juin (comme le prévoit une étude récente de Morgan Stanley)