"Les chiffres du troisième trimestre pour le PIB ont largement dépassé toutes les attentes", a déclaré l’investisseur milliardaire Kenneth Fisher, le 10 novembre, pour exprimer l’optimisme contagieux du moment. "L’économie ne remonte pas doucement". Fisher aurait sûrement dû tenir sa langue. Mais il a prédit que l’indice S&P 500 atteindrait les 1 300 "dès le mois de février". Le S&P est actuellement sous la barre des 1 100, et février est déjà là
Dow Jones
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Barack Obama prêt à reboucher les cratères budgétaires !
par Philippe Béchade 2 février 2010Wall Street s’est montré relativement indifférent au budget 2011 présenté ce lundi par Barack Obama. L’exercice débutant en octobre prochain pèsera 3 800 milliards de dollars. Cette somme inclura un déficit budgétaire de 1 560 milliards de dollars (soit 10,6% du PIB US), qui devrait être ramené à 1 300 milliards en 2012. Mais ce qui fait déjà les gros titres, c’est l’abandon du programme de la NASA pour la colonisation de la Lune, voulu par George W. Bush
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Ben Bernanke est reconduit sans surprise pour un mandat de quatre ans… mais les avis furent loin d’être aussi unanimes que lors des quatre renouvellements de mandat consécutifs de son prédécesseur et mentor, Alan Greenspan. Le président de la Fed a obtenu 70 voix sur 100, contre 77 lors du premier tour de scrutin préliminaire au Congrès. Son "laisser-faire" avant la crise aurait dû le disqualifier pour un second mandat. Cependant, la discipline politique (les deux chefs des partis démocrate et républicain avait appelé à sa réélection) a fini par occulter la controverse… et le voici réélu
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Les actions sont surévaluées ET les tendances économiques sous-jacentes sont mal en point. Cela n’a rien d’idéal. Très peu d’entreprises annoncent une croissance des bénéfices sans annoncer aussi des réductions de coûts. En d’autres termes, la "croissance" est étroitement liée à la réduction. Même Goldman Sachs, l’entreprise américaine la plus subventionnée par l’Etat, a recours aux réductions de coûts pour augmenter ses bénéfices
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Toujours une histoire de futur — mais qui pourrait se lire dans les futures chinois
par Philippe Béchade 19 janvier 2010Les autorités boursières chinoises ont officialisé hier le lancement du plus important contrat à terme sur indice d’Asie. Le nouvel outil en question s’impose d’entrée de jeu comme un sérieux rival pour le S&P 500 américain. Il a été baptisé "CSI Cross-Straits 500". Il englobe les 300 principales actions cotées à Shanghai et Shenzhen, les 100 plus importantes de l’indice Hang Seng à Hong Kong et les 100 premières capitalisations taïwanaises.
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Après le "no future" de janvier 2009, voici le "quel futur" de janvier 2010
par Philippe Béchade 18 janvier 2010Wall Street a été victime vendredi de l’émergence d’un courant vendeur qui ne s’est pas vraiment relâché. Le Dow Jones a reculé de 0,95% à 10 610 points. Le S&P a lâché 1,1%, tandis que le Nasdaq Composite perdait 1,25% (contre -1,6% à l’heure du déjeuner), à 2 288 points. Le recul des actions s’est accompagné de celui des cours du pétrole : l’or noir est passé sous les 78 $ (-1,8%)… Il en est allé de même pour l’or (-1,1%), qui recule sous 1 130 $
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Epargne
La Banque centrale chinoise bientôt toutes griffes dehors ?
par Philippe Béchade 13 janvier 2010La Bank of China a décrété le relèvement du taux de réserves obligatoires de 50 points de base, de 14,5 à 15%, pour les grandes banques. Elle a également annoncé l’augmentation du taux d’intérêt sur les bons du Trésor à un an. Tout cela aurait pour effet de réabsorber un peu de liquidités — ces mesures entreront en application dès le 18 janvier
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Ça va comme un lundi sur les marchés… normal, c’est le jour de leur piqûre d’adrénaline !
par Philippe Béchade 12 janvier 2010Nous ne faisons pas preuve d’une audace intellectuelle hors norme en faisant l’affirmation suivante : la hausse de Wall Street constitue le moyen par lequel le gouvernement américain, la Fed et ses puissants relais dans le secteur bancaire tentent de faire croire à l’opinion que les gigantesques ombres boursières qui dansent au fond de la caverne sont une manifestation grandeur nature des signaux de reprise économiques. Mais il ne s’agit hélas que de l’animation de minuscules figurines éclairées par le projecteur surpuissant de la création monétaire à taux zéro
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Les chiffres économiques s’enchaînent et les déceptions succèdent aux déceptions, et ce sur le front de l’immobilier, de l’emploi… et du crédit à la consommation. Ce dernier chute dans des proportions jamais observées depuis 1943 : il enregistre -17,5 milliards de dollars en novembre, soit -8,5% en rythme annuel, un comble en pleine période consumériste de Thanksgiving. Autant d’indicateurs qui confirment le scénario d’un redressement laborieux de la croissance américaine… C’est au fond la meilleure nouvelle possible pour Wall Street, qui ne jure que par la perspective du maintien des taux par la Fed au niveau zéro
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A Wall Street, les indices boursiers n’ont besoin d’aucune nouvelle, bonne ou mauvaise pour dupliquer jour après jour le même scénario : repli initial, rapide retour à l’équilibre, phase d’hésitation durant la majeure partie de la séance, envolée de dernière minute et inscription d’un nouveau record annuel
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Au Japon, les actions sont à un plus haut de 15 mois — donneraient-elles raison d’entrée de jeu à Bill Bonner, qui nous parle aujourd’hui de sa nouvelle Transaction de la Décennie ? Le CAC 40 a entamé quant à lui la première séance de l’année sur une coquette hausse, à +0,92% à l’heure où nous écrivons ces lignes
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Si nous avons raison, au cours des 10 prochaines années, l’investissement le plus populaire de 2009 — la dette du Trésor US — passera de mode. L’investissement le moins populaire de 2009, en revanche — les actions japonaises — surprendra tout le monde en montrant enfin des signes de vie
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S’il nous fallait sortir un gros titre pour résumer la séance de jeudi, nous le consacrerions à l’envol de 1,5% du dollar/euro après la dégradation d’un cran de la notation de la dette souveraine de la Grèce par Standard & Poor’s de A- à BBB+. Le billet vert a culminé à 1,4315/euro peu après la publication de l’indice des indicateurs avancés du Conference Board. Il a progressé de 0,9% au mois de novembre, signant sa huitième hausse consécutive et atteignant son meilleur niveau depuis juillet 2007
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En décembre, il y a 20 ans exactement, les actions japonaises clôturaient à un sommet historique — 38 957 points pour l’indice Nikkei 25. La semaine dernière, ce même indice a clôturé à 9 977. Le lecteur avisé ne tardera pas à noter que les Japonais sont des idiots. Sinon, pourquoi laisseraient-ils durer un marché baissier durant 20 ans ? Pourquoi permettraient-ils à leur économie de stagner pendant presque une génération entière
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Le Monopoly de la Fed va nous ramener à la case départ !
par Philippe Béchade 3 décembre 2009Le chiffre du jour est passé pratiquement inaperçu dans la courbe du CAC 40. L’enquête mensuelle d’ADP révèle que les entreprises américaines ont détruit 169 000 emplois en novembre au lieu de 150 000 anticipés. Le total d’emplois détruits depuis le début de la récession en décembre 2007 dépasse les 7,4 millions ! C’est le 24ème mois de contraction du marché du travail selon ADP
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Epargne
Pensée unique, marché à choix unique… et Dubaï n’est bien sûr qu’un mirage
par Philippe Béchade 2 décembre 2009Le "business as usual" reprend ses droits. Aucun nuage à l’horizon ; quel intérêt y aurait-il à focaliser son attention sur les Bourses des Emirats ? La Bourse de Dubaï plongeait de 5,6% supplémentaires mardi, soit -12,5% en 48 heures. Le Doha Securities Market Index a chuté de plus de 650 points, perdant l’intégralité des gains enregistrés en 2009 et terminant sous la barre psychologique des 7 000 points
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Notre drapeau d’Alerte au Krach est toujours hissé — mais en l’occurrence, il ne s’agissait pas d’un krach. Juste d’une mauvaise journée. Et nous avons récemment appris que d’autres Etats du Golfe se ralliaient à Dubaï, prêts à tendre une main secourable et prêter un dollar ou deux. Le pétrole a rebondi suite à cette nouvelle
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Le rebond de marché baissier a-t-il encore beaucoup de forces en réserve ? Partout dans le monde, c’est la même histoire ou à peu près. Les marchés ont repris la moitié ou plus de ce qu’ils avaient perdu. Les Etats-Unis sont à la traîne. Même si le S&P a gagné 60%, le Dow n’est pas encore à mi-chemin