La Bourse de Paris a fini par perdre 2,15% mais a préservé les 3 000 points, après une incursion jusque vers 2 985 points (-2,8%). Les volumes d’échanges ont été inférieurs de 30% à ceux de la veille : les prises de profit se sont matérialisées sur un large front mais sans réelle intensité. Les investisseurs auraient donc digéré sans trop d’aigreur le plus mauvais chiffre jamais observé depuis la création de l’enquête sur les ventes de logements neufs en 1963 aux Etats Unis
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Le Guardian déclare que "mercredi, le ministre des Finances allemand, Peer Steinbrueck, a déconseillé aux banques centrales de vendre leurs réserves d’or, après qu’un conservateur senior ait annoncé que la Bundesbank pourrait agir de la sorte pour aider les mesures de relance du gouvernement". Non seulement l’Allemagne possède 11% des réserves d’or du monde, mais 64% de ses réserves monétaires sont en or
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L’essentiel de l’économie mondiale, sur le dernier quart de siècle, était un mélange d’illusions qui a mené à de gigantesques bulles. Les Américains ont fait semblant d’avoir de l’argent sain… les Asiatiques ont fait semblant d’avoir de bons clients. Les banquiers ont fait semblant d’avoir des crédits solides. Et Wall Street a fait semblant que des actions toxiques étaient en fait de bons actifs. A présent, tout cela est en train de prendre fin. Et d’après vous, qui en souffrira le plus
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Epargne
Gordon Brown avait lâché un Madoff en 2008… en voici 2,5 de plus !
par Philippe Béchade 19 janvier 2009Oui vraiment, les principaux indices boursiers semblaient s’être donné rendez-vous à proximité de leurs planchers de début décembre ou de la fin octobre. Cependant, le feu d’artifices de hausses observé vendredi matin s’est retrouvé éteint par une pluie de mauvaises nouvelles en provenance des Etats-Unis ou d’Europe. Dans ce contexte, les espoirs de voir le marché parisien effacer ses pertes de jeudi (-1,8%) n’ont pas perduré
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Epargne
Le thermomètre immobilier affiche des températures bien de saison
par Philippe Béchade 7 janvier 2009De belles hausses de salaires, voilà ce qu’il faudrait pour rendre solvables les candidats à un investissement immobilier en France ! La plupart d’entre eux ne recherchent en fait qu’à faire l’acquisition d’un logement sans projet d’en tirer un revenu immédiat ou une plus-value réalisable au moment de prendre sa retraite. Beaucoup d’agents immobiliers prennent maintenant leur air le plus sombre pour faire part de prévisions "alarmistes"
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Les pressions baissières qui s’exercent sur les marchés actions depuis 15 mois semblent avoir été gelées par la chute des températures dans l’hémisphère Nord… mais les investisseurs ne savent pas trop s’il faut s’enthousiasmer pour le plan de relance sur lequel planche Barack Obama — une promesse d’avenir à 800 ou 1 000 milliards de dollars, voire plus
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J’espère que les mois qui viennent vous apporteront beaucoup de joies, la sérénité, la santé… et quelques plus-values aussi, pour en revenir à un sujet sur lequel nous avons un minimum de compétences. En tout cas, c’est avec un soupir de soulagement que les marchés ont terminé l’année 2008. Les 12 mois écoulés ont été les pires de l’histoire du CAC 40, avec une chute de plus de 42%… au minimum
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Ce qui nous attend en 2009, tel est le sujet de nos réflexions aujourd’hui. Non que nous en sachions quoi que ce soit. En fait, nos lecteurs nous le rappellent souvent après que nous ayons fait des remarques sur la politique, la mode, l’art ou d’autres sujets : "tenez-vous en à ce que vous connaissez", disent-ils. Le problème, c’est que nous ne savons rien
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Après un plus bas au début du mois en-dessous des 1,25, la monnaie européenne a repris près de 15% pour approcher les 1,45. La paire euro/dollar a franchi en seulement deux jours les deux résistances majeures — à savoir les retracements de Fibonacci de 38,2% puis de 50% de la baisse de ces derniers mois. Alors… retournement ou rebond temporaire de fin d’année
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Rien sur le potentiel de Geithner à être meilleur pour Goldman que Paulson. Mais il a été l’un des trois grands esprits à l’origine des divers plans de renflouement orchestrés par l’axe Wall Street/Trésor US. C’est une de ces choses que l’on sait qu’on sait, comme dirait Donald Rumsfeld. Et puisque nous en sommes aux métaphores, nous dirions que Geithner a été César
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L’euro a fortement progressé face au dollar : la monnaie unique s’est ainsi hissée au-dessus de la barre de 1,435 $ pour la première fois depuis fin septembre. Quant au pétrole, il a replongé mercredi soir de 7% en clôture, à 40,3 $ le baril. Les stocks américains de pétrole brut ont symboliquement progressé de 525 000 barils […] Cette rechute est d’autant plus paradoxale que les pays de l’OPEP ont décidé de frapper fort
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Hier, la Fed a baissé ses taux. La veille, nous avions conseillé de vendre le dollar. Nous espérons que vous avez suivi notre conseil. Le billet vert chute. Il est à un plus bas depuis 13 ans par rapport au yen. Il a chuté par rapport à l’euro, et à l’or, qui grimpe. Quel bonheur ! Notre Transaction de la Décennie est désormais profitable des deux côtés
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Ce qui doit se produire se produira. Un poisson, ça nage. Un oiseau, ça vole. Et une bulle, ça doit éclater. La bulle de dette privée a déjà éclaté. A présent, la bulle de dette publique doit elle aussi éclater. Et le dollar doit chuter. C’est à ce moment-là que le sol s’ouvrira vraiment… pour de nombreuses personnes, l’effondrement du dollar effacera ce qui reste de leur patrimoine
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Epargne
Les constructeurs automobiles américains méritent de faire faillite
par Bill Bonner 4 décembre 2008Les constructeurs automobiles hantent toujours Washington. Ils n’ont plus d’argent en poche, ils cherchent donc à vider celles des contribuables. General Motors affirme avoir besoin de 18 milliards de dollars — de toute urgence. S’ils n’obtiennent pas d’argent des contribuables, ils disent qu’ils seront forcés de recourir aux Suédois ou pire… aux Chinois ! Nous soupçonnons qu’ils obtiendront un sauvetage. Mais que méritent-ils
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Epargne
De l'inconvénient de se montrer trop vertueux dans un monde en déflation
par Philippe Béchade 3 décembre 2008L’Allemagne, pourtant très touchée par la crise — la consommation des ménages s’est effondrée de 1,6% au mois d’octobre et la production industrielle dévisse — critique vertement le plan de relance des économies européennes au nom d’une orthodoxie budgétaire qui, pour beaucoup d’économistes, apparaît totalement anachronique. Angela Merkel invoque des risques de crise ultérieure
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Plus le Trésor dépense, plus le marché vacille. Savez-vous que le gouvernement fédéral américain a VRAIMENT engagé 7 700 milliards de dollars de renflouements, de prêts et de garanties depuis l’apparition de la crise du crédit l’année dernière ? Et savez-vous que le Dow Jones a chuté de plus de 5 700 points depuis que la mode des renflouements a commencé ? Il y a donc à peu près un point de Dow Jones PERDU pour chaque 1,3 milliard de dollars de renflouement
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Depuis quelques jours que je suis à nouveau quotidiennement l’évolution des marchés, je n’arrivais pas à me débarrasser d’une drôle d’impression… d’un sentiment bizarre… que les choses n’étaient pas comme d’habitude. Et puis ce matin, j’ai compris : depuis quelques semaines, les marchés réagissent désormais à de vraies nouvelles économiques
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La température était bouillante sur les marchés américains hier, mais plutôt tiédasse du côté européen : le CAC 40 a enregistré une molle hausse de 1,10% sur la journée d’hier, terminant à 3 269,56 points, dans des volumes faibles. Du côté de Londres, le Footsie a chuté de 0,31%, tandis qu’à Francfort, le DAX progressait de 0,62%. Aux Etats-Unis, en revanche, les hausses ont été fulgurantes