Les jours du dollar sont comptés. Nous commençons à avoir pitié de lui… comme de toutes les causes perdues. Le problème, c’est que nous ne savons pas s’il reste un grand nombre ou un petit nombre de jour avant la fin du billet vert. La semaine dernière, la décimale a semblé changer de place. Un panel de conseillers des Nations unies a suggéré qu’il était peut-être temps de trouver un meilleur moyen de gérer le système monétaire mondial
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Hier, la Fed a commencé à acheter des T-Bonds. La Grande-Bretagne le fait déjà. Idem pour le Japon. L’ampleur du projet est immense. Vous vous souvenez comment ça fonctionne, cher lecteur ? Lorsque vous achetez un bon du Trésor américain, vous le payez avec du véritable argent. L’argent change de mains. Pas d’augmentation nette de la masse monétaire. Mais lorsque la Fed achète un bon du Trésor, elle crée l’argent pour l’acheter, si bien que la masse monétaire augmente
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L’euro a enregistré hier une baisse par rapport au dollar — le billet vert est repassé sous la barre des 1,35, à 1,3445 $ pour un euro, contre 1,3623 $ la veille. Et puisqu’on parle du billet vert… l’Empire du Milieu commence à s’inquiéter pour les 2 000 milliards de dollars contenus dans ses coffres. Les décisions de la Fed ne lui plaisent guère
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Le week-end dernier, le secrétaire au Trésor américain, Tim Geithner, a pris son mégaphone pour assurer aux Américains que les secours étaient en route. Le Trésor américain va donner entre 75 et 100 milliards de dollars, a promis M. Geithner, pour lancer un partenariat public-privé du tonnerre pour nous sauver tous des horreurs de la réalité économique
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La séance a été mitigée hier entre l’Europe et les Etats-Unis : s’agit-il d’une baisse dans une hausse dans une plus grande baisse ? Une interruption temporaire du rebond de marché baissier, en d’autres termes ? Ou bien les marchés s’apprêtent-ils à reprendre pour de bon le chemin de la baisse […] En tout cas, ils ont très mal accueilli les dernières prévisions de croissance mondiale fournies par le Fonds monétaire international
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La Fed est désormais en train de "monétiser" la dette américaine pour tenter de faire baisser les taux hypothécaires et entraver la baisse des cours des bons du Trésor américain. Par "monétiser", nous voulons dire qu’elle échange des billets fraîchement imprimés contre des bons du Trésor américain que possèdent d’autres investisseurs
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Nous avons vu vendredi que les autorités américaines font tout leur possible pour orchestrer l’inflation — espérant ainsi se sortir de la déflation. Mais cette stratégie pose quelques problèmes… Et si l’inflation arrivait plus tôt que prévu ? Et si la déflation anticipée par beaucoup ne se produisait jamais ? Les détenteurs de bons du Trésor à longue échéance ne gagneraient pas grand-chose
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La question qui taraude tout investisseur aujourd’hui c’est de savoir qui de l’inflation ou de la déflation sera dominant au cours des deux prochaines années. La Banque d’Angleterre a déclaré au monde entier qu’elle allait imprimer pour 300 milliards de dollars de devises adossées seulement à du papier et de l’encre, et qu’elle utiliserait ces devises pour acheter des obligations gouvernementales. C’est choquant. Et pourtant, personne ne semble y prêter attention
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Le CAC 40 s’est replié mardi de 1,04% et clôturait très précisément au niveau du gap historique resté béant depuis le 13 mars 2003 à 2 554 points. Le rapide revirement à la baisse de Wall Street a tué dans l’oeuf la tentative de rebond technique du début de la matinée et du milieu de l’après-midi […] A la mi-séance, le Dow Jones tentait un rebond… mais il était trop tard pour soutenir les places européennes
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Il ne fait aucun doute que gouvernement américain aurait tout intérêt à maintenir les cours de l’or à un niveau raisonnable ; ou, plus précisément, à contenir le mouvement haussier de l’or. C’est dans son intérêt, parce que c’est l’intérêt du dollar. Il serait donc dans l’intérêt des pouvoirs publics américains d’exercer sur quelques grandes banques des pressions bien senties
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Epargne
Plongeon synchronisé dans les profondeurs des abysses
par Isabelle Mouilleseaux 27 février 2009Les propos récemment tenus par Georges Soros et Paul Volcker à l’université de Columbia ne m’étonnent pas. A dire vrai, je suis assez en phase avec le message qu’ils essaient de faire passer. En revanche, leur franchise, je dois bien vous l’avouer, m’abasourdit. Ces gens-là, habituellement posés, sont assurément tourmentés pour laisser échapper des petites phrases aussi révélatrices de leurs pensées profondes
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"Greenspan approuve la nationalisation", titre un journal. Eh bien, voilà qui règle la question, à la Chronique Agora. Si Greenspan est pour, nous sommes contre. Personne n’est plus responsable qu’Alan Greenspan de la crise financière mondiale actuelle et de la dépression qui s’annonce
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Le taux de chômage aux Etats-Unis devrait quant à lui augmenter de 8,5% à 8,8%, contre une estimation de 7,1% à 7,6%. Mais cela n’affecte pas le dollar, qui grimpait encore de 0,5% à 1,2560/euro (1,2515 au plus haut). Le billet vert profite de la désagrégation des devises des pays émergents partenaires de la Zone euro, sans oublier les avertissements de Bruxelles pour cause de déficits excessifs
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Les chiffres qui sont cités à l’occasion de la crise dépassent l’entendement. Pêle-mêle : 700 milliards de dollars pour le premier plan de sauvetage Paulson ; 60 000 milliards d’encours pour les credit default swaps, qui sont les contrats d’assurance contre un risque financier, l’équivalent du subprime appliqué aux entreprises […] Mais d’où vient cet argent
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Après une entrée en récession au troisième trimestre 2008, le Japon connaîtra probablement une dépression en 2009 […] Le salut de l’archipel ne viendra pas d’une quelconque résilience de la Chine. Cette dernière enregistre une chute d’un tiers des investissements directs étrangers (-32,6%) en janvier par rapport à l’an passé alors que les multinationales réduisent considérablement la voilure face à une consommation en panne dans les pays occidentaux
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L’or grimpe, faisant fi de la corrélation historique qui l’unit au dollar. Mais le dollar n’est pas le seul élément à peser sur le cours de l’once d’or. Bien d’autres vents soufflent contre l’or actuellement. Pourtant, envers et contre tout, l’once affiche une santé insolente, revenant en quelques semaines de 690 $ l’once à 945 $
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La France est officiellement en récession, déclarait La Tribune vendredi. Le PIB a chuté de 1,2% au cours du dernier trimestre, annonce le gouvernement. On attend un déclin de 1% pour 2009. C’est pire en Espagne. Les ventes immobilières sont en baisse de 30%. Le PIB devrait baisser de 3,3% cette année. Et au Japon : "Les craintes de déflation augmentent alors que les prix de gros chutent". "Pioneer licencie 10 000 employés"… Le commerce mondial s’effondre
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Epargne
Un seul rempart contre l'éclatement de la bulle obligataire : l'or
par Simone Wapler 2 février 2009Cette année sera-t-elle celle de l’explosion finale du chien de garde qu’est l’or et du retour à la raison monétaire ? Difficile à dire… La bulle des monnaies fiduciaires pourrait aussi bien éclater en 2010 ou en 2011. Mais une chose est certaine, plus une bulle dure longtemps, plus son explosion est dévastatrice