La situation n’a pas changé ces dernières semaines. Alors que l’euro tentait de briser cette barrière des 1,44 qui promettait tant, cela ne fut finalement qu’un faux signal de plus. Il faut dire qu’ils se sont multipliés ces dernières semaines, tant le range dans lequel évolue la paire principale perdure. Aujourd’hui, je vous propose donc une rentrée en douceur avec une analyse de la situation de l’euro/dollar
dollar
-
-
Alors, le rebond est-il terminé ? Pas du tout ! Les banquiers de la planète annoncent que l’économie se remet. Les investisseurs les croient : ils font grimper les actions. En fait, les actions comme le pétrole sont à leurs sommets pour cette année. Avec de tels profits à portée de main, les gens pensent qu’ils n’ont pas besoin du dollar. Et pourtant
-
Actuellement, la surcapacité et l’excès d’offre causent une chute des prix. La baisse des prix entraîne une hausse de la valeur des devises. Chaque unité de "monnaie" achète plus de choses. Mais il y a beaucoup de devises en concurrence, et elles ne grimpent pas et ne baissent pas ensemble. Certaines devises subissent plus la déflation que d’autres. Et bien entendu, le dollar est la principale devise de la planète
-
Le dollar va probablement grimper. Nous resterions tout de même à l’écart… Voici le point de vue de Warren Buffett : "A l’automne dernier, notre système financier était au bord d’un effondrement qui menaçait de se transformer en dépression. L’écroulement a cependant été évité […]" C’est probablement l’avis partagé par la plupart des économistes et des investisseurs. Mais, ce n’est pas le nôtre
-
Epargne
Rions un peu : intéressons-nous au déficit budgétaire américain
par Françoise Garteiser 20 août 2009Rien ne vaut de commencer la journée par un bon éclat de rire — et je peux remercier le gouvernement américain pour m’avoir offert celui de ce matin. Le déficit fédéral ! Il y a de quoi se tordre : l’administration américaine prévoit apparemment un déficit plus limité qu’attendu, en 2009. Mais quand même ! On attendait un "trou" de 1 840 milliards de dollars — il ne sera finalement que de… 1 580 milliards. N’est-ce pas magnifique
-
"La Chine a […] acheté 590 000 tonnes d’aluminium, 159 000 tonnes de zinc, 30 tonnes d’indium et 5 000 tonnes de titane, a annoncé Yu, qui fait partie de la Commission de réforme et de développement national du ministère de l’Industrie [chinois]". Mais maintenant que les prix des métaux sont remontés, est-ce que les Chinois vont continuer à constituer un stock, même avec des prix élevés
-
Epargne
De l'art de faire passer un tsunami pour une fontaine d'intérieur japonaise
par Philippe Béchade 8 juillet 2009Les opérateurs font état d’une certaine appréhension à la veille de la publication des trimestriels d’Alcoa. Le leader américain de l’aluminium donnera en effet ce mercredi le traditionnel coup d’envoi de la saison des résultats aux Etats-Unis. Après la divine surprise d’avril, les analystes anticipent cette fois-ci une contraction des résultats des entreprises du S&P 500 au deuxième trimestre
-
Selon une estimation de RealEconomics, le chômage aux Etats-Unis pourrait atteindre 14% avant de baisser. Une autre estimation, de PIMCO cette fois-ci, s’inquiète de le voir dépasser les 10%… pour y rester pendant longtemps. Bien entendu, les appels aux plans de relance se font plus forts. Les gens se demandent pourquoi Washington renfloue Wall Street — mais pas la Californie. Est-ce que ça ne stimulerait pas l’économie
-
Je décide aujourd’hui d’offrir une petite séance de rattrapage à ceux qui n’ont pas pu nous rejoindre pour la Journée de l’Analyse Technique. En effet, j’ai exposé à la fin de ma présentation mes prévisions pour la paire phare du marché des changes : l’euro/dollar
-
Les anxieux de la parité euro/dollar, ceux qui craignent que la baisse du dollar plombe la montée de l’or, ont ici une preuve supplémentaire que ce n’est pas le cas. L’or a baissé de 4% en dollars et de seulement 2,60% en euros. Dans le même temps, le dollar a progressé de 3,6% par rapport à l’euro. Depuis le début de la grande tendance haussière de l’or, l’or monte lorsque le dollar flanche
-
Epargne
Autant prier Hulk de se mettre à tricoter de la dentelle au point mousse
par Philippe Béchade 25 juin 2009En ces temps de bascule potentielle de la tendance à la baisse, il convient de rappeler que la psychologie des investisseurs compte moins que l’analyse du pouvoir exorbitant dont disposent désormais les méga-banques américaines nées de la fusion des établissements de crédit classiques et des investment banks. S’il est difficile de trouver une unanimité à 30, l’affaire devient plus facile à 20… Mais lorsqu’une poignée d’entre elles pèsent autant que les 15 autres réunies, que croyez-vous qu’elles feront de cette emprise sans précédent sur Wall Street
-
La principale information à retenir de cette journée du mardi 23 juin, ce n’est pas la mollesse des marchés action […] Non, la véritable information-clé était l’envol de l’euro face au dollar. Le soudain appétit pour la monnaie unique aurait été déclenché par les propos de l’Allemand Axel Weber. Selon lui, la Banque centrale européenne a suffisamment pris d’initiatives à ce jour pour juguler la crise financière
-
L’Amero remplacera-t-il le dollar ? Pas de sitôt, pensons-nous. Nous vivons une dépression. Peut-être se transformera-t-elle en Grande Dépression… ou en Plus Grande Dépression — nous n’en savons rien. Mais nous vivons une époque de contraction du crédit, non d’expansion. Pour le moment, les prix chutent. Le dollar est en sécurité… du moins pour l’instant
-
Tout d’abord, revenons un peu en arrière sur notre recommandation sur l’or. C’est vrai qu’aux Publications Agora nous y sommes sensibles depuis longtemps. Et c’est vrai que depuis ses 300 $ l’once, l’intérêt que nous lui portons depuis tant d’années a été récompensé par la hausse de notre métal préféré. Nous pensons que ce n’est pas fini, et que l’once pourrait bien aller jusqu’aux 2 500 $
-
Après la mini-tempête du début de semaine, qui a vu le CAC 40 chuter de 6% pratiquement sans le moindre rebond intermédiaire (-200 points entre 3 340 et 3 140 points), voilà qu’une belle éclaircie se manifeste suite à la publication des indicateurs avancés du Conference Board. Ces derniers affichent au mois de juin l’un des plus forts rebonds de la décennie […] Malgré cela, les BRIC sont pas prêts de se laisser séduire
-
Et si le rebond était terminé ? C’est possible… il a commencé le 9 mars. Il a donc plus de trois mois. Il est très probable qu’il se poursuive tout au long de l’été… mais qui sait ? Il y a une chose importante à se rappeler : il ne peut y avoir de grand marché haussier durable sans que l’une des deux choses suivantes ne se produise. Soit les erreurs de la Bulle Epoque doivent être éliminées… Ou bien… les gens doivent être prêts à s’endetter plus encore
-
Contrairement à ce que nous redoutions, le billet vert n’a que très peu réagi au communiqué final des dirigeants des quatre pays composant l’acronyme BRIC réunis à Ekaterinbourg depuis ce week-end. Les présidents russe Dimitri Medvedev et brésilien Lula da Silva, le Premier secrétaire chinois Hu Jintao et le Premier ministre indien Manmohan Singh ont réclamé sans surprise une plus grande diversification du système monétaire international avec l’intégration du rouble et du yuan comme monnaies de réserve
-
Le dollar est sauvé ! Comment le savons-nous ? C’est le ministre des Finances russe qui nous l’a dit ! Le dollar est "en forme" si l’on en croit Alexei Kudrin […] Même les politiciens de l’ancienne Union soviétique ont le droit d’avoir un avis, évidemment, tout comme nous avons le droit d’être en total désaccord avec eux