Ce qui pourrait indisposer Wall Street, c’est le durcissement de ton de Barack Obama au sujet des relations commerciales avec la Chine… Cette dernière prend prétexte de la visite du dalaï-lama pour rappeler à son "partenaire" américain qu’il est malvenu de provoquer la plus grande dictature communiste de la planète avec des ventes d’armes à Taïwan… une bien étrange façon — selon Pékin — de se montrer digne de l’attribution du prix Nobel de la Paix trois mois auparavant
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L’information est tombée en fin de semaine dernière… le Sénat américain a voté une augmentation du plafond de la dette des Etats-Unis, jusqu’à 14 300 milliards de dollars. Cela va permettre au Trésor US d’emprunter plus d’argent pour rembourser la dette existante, mais aussi payer le déficit annuel de 1 300 milliards de dollars de cette année. Ben Bernanke a également été réélu pour un mandat de quatre ans au poste de destructeur en chef du dollar, à 70 voix contre 30
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En ce qui concerne l’affaire AIG, qui commence à empoisonner la carrière de Tim Geithner, Ben Bernanke se montre également formel. Ni lui ni le secrétaire d’Etat au Trésor n’ont cédé aux pressions de Goldman Sachs pour obtenir un versement immédiat portant sur l’intégralité de la valeur des CDS (contractés auprès d’AIG) au pire moment de la crise : "il n’y avait pas d’autre choix" ! L’influence de Goldman Sachs sur les décisions de la Fed et de la Maison Blanche à l’automne 2008 est difficile à prouver, faute de preuves matérielles — à l’exception du nombre exceptionnellement élevé d’échanges téléphoniques entre Tim Geithner et Lloyd Blankfein.
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Epargne
Ça va comme un lundi sur les marchés… normal, c’est le jour de leur piqûre d’adrénaline !
par Philippe Béchade 12 janvier 2010Nous ne faisons pas preuve d’une audace intellectuelle hors norme en faisant l’affirmation suivante : la hausse de Wall Street constitue le moyen par lequel le gouvernement américain, la Fed et ses puissants relais dans le secteur bancaire tentent de faire croire à l’opinion que les gigantesques ombres boursières qui dansent au fond de la caverne sont une manifestation grandeur nature des signaux de reprise économiques. Mais il ne s’agit hélas que de l’animation de minuscules figurines éclairées par le projecteur surpuissant de la création monétaire à taux zéro
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La Chine est assise sur des montagnes de dollars, à ne plus savoir qu’en faire. Et ceci alors même que le risque de dépréciation du billet vert à moyen/long terme n’a jamais été aussi mordant. Risque qu’elle n’a d’ailleurs de cesse de dénoncer depuis des mois. Je dirais même que Pékin est à la tête de la "fronde mondiale anti-dollar"
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Alors que l’on commence à évoquer la possibilité d’une hausse de taux aux Etats-Unis, les spéculateurs se retournent vers la devise japonaise qui va redevenir dans les prochains mois le meilleur vecteur de carry trading. Ainsi, les mouvements auxquels nous avons assisté en fin d’année pourraient bien être un signal intéressant pour ceux qui souhaitent profiter de la vague de baisse du yen tout en accumulant les intérêts des devises à un plus haut rendement
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Si nous avons raison, au cours des 10 prochaines années, l’investissement le plus populaire de 2009 — la dette du Trésor US — passera de mode. L’investissement le moins populaire de 2009, en revanche — les actions japonaises — surprendra tout le monde en montrant enfin des signes de vie
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La tromperie de l’Ere de Bulle ayant été exceptionnelle, la correction devrait être exceptionnelle aussi — même dans les meilleures circonstances. Sauf que nous ne sommes pas dans les meilleures circonstances. Parce que plusieurs autres choses sont en train de se produire… Les Etats-Unis perdent leur place privilégiée dans le monde. Les Américains font désormais concurrence à de nombreux autres pays pour les ressources de la planète — épargne comprise. Le système monétaire international, une expérience basée sur le dollar papier, est peut-être en train de s’effondrer
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Epargne
Les rennes s’emballent : mais qui fait claquer le fouet ?
par Philippe Béchade 23 décembre 2009Malgré une hausse assez anodine de Wall Street lundi soir, le ramassage reprenait de plus belle, dans un marché toujours aussi creux, mardi matin. Ah, si seulement l’actualité avait pu se résumer à la hausse inattendue de 7,4% des reventes de logements anciens en novembre aux Etats-Unis ! La hausse du jour (+0,7% en moyenne en Europe) n’aurait souffert d’aucune ambiguïté, contrairement à l’envolée quasi miraculeuse de la veille
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Lorsque Lehman a coulé, il semblait évident que les autorités allaient faire ce qu’il ne fallait pas. Nous avions raison. C’est ce qu’elles ont fait. Elles ont mobilisé des milliers de milliards de dollars pour "secourir" l’économie. Dans la mesure où nous savions que ces secours ne fonctionneraient pas, nous en avons déduit qu’elles continueraient à injecter de l’argent qu’elles n’avaient pas afin de continuer d’essayer de faire ce qui ne pouvait être fait. Sous prétexte d’une "urgence", les autorités ont pu siphonner des milliards de dollars pour leurs amis de Wall Street et pour leurs usines à gaz favorites. Les électeurs ne pouvaient pas se plaindre… au moins les dirigeants étaient-ils en train de "faire quelque chose" pour réparer l’économie
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Nous sommes perplexe devant la santé apparente des marchés actions. Si les investisseurs avaient vraiment peur, on pourrait penser qu’ils sortiraient des actions chères, en particulier sur les marchés émergents. Cette année, les trois meilleures performances viennent du Brésil, de la Russie et de l’Indonésie, en hausse de 140%, 129% et 115% respectivement. Même aux Etats-Unis, les actions se vendent bien plus cher que ce que leurs performances récentes ne justifient
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S’il nous fallait sortir un gros titre pour résumer la séance de jeudi, nous le consacrerions à l’envol de 1,5% du dollar/euro après la dégradation d’un cran de la notation de la dette souveraine de la Grèce par Standard & Poor’s de A- à BBB+. Le billet vert a culminé à 1,4315/euro peu après la publication de l’indice des indicateurs avancés du Conference Board. Il a progressé de 0,9% au mois de novembre, signant sa huitième hausse consécutive et atteignant son meilleur niveau depuis juillet 2007
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Epargne
Assistons-nous à un signal généralisé de vente sur l'or ?
par Isabelle Mouilleseaux 18 décembre 2009J’ai eu l’occasion de vous en parler à plusieurs reprises : les Banques centrales deviennent acheteuses nettes d’or. On n’avait pas vu ça depuis 20 ans. L’Inde a augmenté ses réserves d’or de 75% en achetant récemment 200 tonnes au FMI, la Chine les a passées de 600 à 1 054 tonnes en avril dernier, la Russie se met à acheter à tour de bras… ils s’y mettent tous
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Les taux d’intérêt resteront artificiellement bas aussi longtemps que Bernanke peut s’en sortir… ou jusqu’à ce que la dépression prenne fin — selon ce qui arrive en premier. Cela dit, il n’a même pas besoin de lever le petit doigt. Si l’on en juge par les dernières enchères sur la dette à court terme du Trésor américain, les prêteurs ne trouvent rien de mieux à faire avec leur argent que de le donner au gouvernement
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Deux événements majeurs viennent de se produire : le revirement des Banques centrales et le refuge vers le métal physique. Les Banques centrales se déclarent acheteuses. Du jamais vu jusqu’à présent. L’Inde a acquis 200 des 403,3 tonnes mises en vente par le Fonds monétaire international
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La semaine dernière, nous avons gardé l’oeil sur l’or… et sur le dollar. A mesure que le dollar grimpe, l’or baisse. Nous ne pensions pas que les choses se passeraient ainsi. Nous nous attendions à un krach boursier d’abord
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L’acronyme PIGS recouvre les pays ayant adopté l’euro et qui se trouvent menacés d’une nouvelle dégradation de leur dette souveraine long terme : il s’agit du Portugal, de l’Irlande, de la Grèce et de l’S… pagne
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Epargne
Or, dollar, rebond boursier : les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être
par Bill Bonner 10 décembre 2009Nous sommes dans une dépression. Les dépressions prennent du temps. Elles sapent les prix… les entreprises… les plans… et la confiance. Peu importe ce que vous avez ou ce que vous produisez, une dépression mettra généralement tout à bas. Parce que durant cette période d’ajustement, les gens doivent réduire leurs dépenses. Par conséquent, il y a moins d’enchérisseurs sur le marché… et des prix plus bas