Le dollar avait de bonnes raisons locales de consolider après le test des 1,3452/euro jeudi après-midi. Il n’y a toujours aucun signe d’embellie du côté du secteur immobilier aux Etats-Unis ; les reventes de logements existants ont plongé de 7,2% en janvier par rapport à décembre, pour atteindre un plus bas depuis sept mois, à 5,05 millions d’unités en rythme annualisé. Les économistes de Wall Street prévoyaient sûrement des ventes pénalisées par les mauvaises conditions climatiques dans plusieurs Etats du Nord… mais pas à une telle débâcle
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Les avoirs de certains militaires de haut rang qui chapeautent les "gardiens de la Révolution" ont été gelés sur le sol américain. Beaucoup d’investisseurs ont encore en mémoire les propos d’Hillary Clinton tenus lors d’une visite au Qatar la semaine dernière et qui qualifiait l’Iran de pays dérivant vers une dictature militaire. Mais peut-être nous alarmons-nous pour rien : la hausse du pétrole pourrait aussi bien résulter d’un simple arbitrage au détriment de l’euro, après avoir été justifiée durant plus de neuf mois par une défiance viscérale (et toujours justifiée) envers le dollar
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Impressionnant : l'or pulvérise son record en euro (2)
par Isabelle Mouilleseaux 23 février 2010La Grèce est clairement derrière la faiblesse actuelle de l’euro. Mais ce n’est pas la seule. Juste derrière la Grèce, il y a l’Espagne et la France. Oui, je dis bien la France. Et là, on change clairement de dimension. On sort de la catégorie poids plume et on plonge dans la catégorie poids lourd. Car la dette de ces deux pays représente un tiers du PIB de la Zone euro
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L’or, c’est de la véritable monnaie. Ou du moins, c’est de la monnaie aussi véritable que possible. L’or représente la richesse. Il peut être échangé contre de la richesse. Et dans la mesure où l’offre d’or extrait se développe à peu près au même rythme que l’économie elle-même, l’or tend à garder sa valeur au cours des siècles. Aujourd’hui, l’or vaut à peu près autant que ce qu’il valait il y a 2 000 ans. Mais vous nous avez déjà entendu parler de ça, n’est-ce pas ? Eh bien, ce que nous voulons expliquer aujourd’hui est différent. Si l’or garde sa valeur, plus ou moins, année après année… comment pouvez-vous vous attendre à faire de véritables profits en détenant de l’or ? Ne gardera-t-il pas sa valeur à l’avenir aussi
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Impressionnant : l'or pulvérise son record en euro (1)
par Isabelle Mouilleseaux 22 février 2010Le cours de l’once en euro a gagné 27% depuis l’été, et 8% depuis le 1er janvier (contre 0,9% seulement pour l’or libellé en dollar). Et surtout, l’once a atteint jeudi dernier un sommet historique à 825 euros. L’ancien record datait de début décembre à 810 euros (au même moment l’once d’or libellée en dollar atteignait elle aussi un pic historique à 1 226 $). Record pulvérisé
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La Fed de New York ne changera rien aux problèmes de l'économie mondiale
par Dan Denning 22 février 2010La Grèce n’a pas été abandonnée par le reste de l’Europe… pas encore. L’Europe pourrait très bien laisser tomber la Grèce et préserver l’intégrité (pour ce qu’elle vaut) de l’euro en tant que devise solide. Mais après cinquante ans de bla-bla sur la justice sociale, l’harmonie économique et le capitalisme humain, il est difficile aux dirigeants de laisser la Grèce se débrouiller seule. Cela signifie que la crise de la dette se divise sur des entités moins nombreuses mais plus importantes : l’Union européenne… le gouvernement américain… et le gouvernement britannique pour ne nommer qu’eux. Pour sauver la Grèce, pourraient écrire les historiens, il était nécessaire de détruire l’euro
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Même si la Fed rejette l’anticipation d’une hausse de taux en 2010, les marchés anticipent une réabsorption graduelle des liquidités, ce qui va mécaniquement raréfier le dollar. Il s’ensuit que l’euro rechutait lourdement dès jeudi soir, après un bref test des 1,375 $ en milieu de semaine. Il a inscrit un nouveau plancher annuel à 1,347 $ vendredi matin. La surprise provient du baril de pétrole (+0,7%) qui déborde les 79 $, à 79,65 $. Il se rapproche ainsi du palier des 80 $ malgré la bonne tenue du billet vert
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Entre coup d’état, coup d’éclat et coup de tabac… la séance de vendredi vaudra son pesant d’or
par Philippe Béchade 19 février 2010La méthode et le timing adopté par la Fed sont très inhabituels, d’autant que les derniers communiqués lus par Ben Bernanke n’évoquaient que l’ébauche d’une réflexion sur les mesures de normalisation de la politique monétaire américaine. L’unanimité sur la mise en place d’une stratégie de sortie semblait acquise, mais les membres de la Fed ne paraissaient pas encore tous sur la même longueur d’onde en terme de moyens
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Wall Street a retenu son souffle à deux heures de la clôture. Les échanges se sont mis à tourner au ralenti alors que les écrans géants des salles de marché avaient basculé du grand cirque financier vers le grand cirque blanc des Jeux olympiques : la descente féminine était l’événement le plus attendu car la favorite n’était autre que la ravissante championne américaine au physique de top model, Lindsay Vonn
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Or : vous êtes victime d'un affreux effet d'optique. Ouvrez les yeux
par Isabelle Mouilleseaux 15 février 2010Tout le monde le martèle. Vous détenez de l’or ? Pauvre de vous… La presse financière et économique ne cesse de vous le répéter. Elle vous l’assène tous les jours depuis quelques semaines : depuis son record historique à 1 226 $ en décembre, l’or baisse. Ce discours baissier permanent sur l’or est bien mauvais pour votre moral… Je perds de l’argent, êtes-vous en train de vous dire… Alors Simone et moi-même jetons un pavé dans la mare : NON ! Cessez de croire que vous êtes en train de perdre de l’argent si vous détenez de l’or. Vous en gagnez !
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Début de l’année du Tigre… la spéculation toutes griffes dehors
par Philippe Béchade 15 février 2010Les rumeurs de renflouement de la Grèce par ses partenaires européens avaient commencé à circuler dès mardi dernier (le 9 février). Trois jours plus tard, cependant, les marchés ne s’estimaient pas plus avancés, les engagements politiques étant loin de valoir un plan de sauvetage en bonne et due forme. Nous pressentons qu’il sera décortiqué dans ses moindres détails. Après tout, la même recette pourrait être appliquée ultérieurement aux autres pays en crise du "club Méditerranée"
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Aux Etats-Unis, une étude précise des statistiques concernant le PIB et le chômage révèle une économie loin d’être guérie. En Europe, la "nouvelle haussière" selon laquelle l’Allemagne va renflouer la Grèce est en réalité une nouvelle plutôt baissière (l’Allemagne va-t-elle également renflouer l’Espagne, le Portugal, l’Italie et l’Irlande ?). En Asie, pendant ce temps, la Banque centrale chinoise réduit la quantité de crédit accordé à l’économie locale, pendant que l’armée chinoise encourage la Banque centrale à restreindre également le crédit accordé à l’économie américaine
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Paul Krugman affirme, non sans preuves, que les finances des Etats-Unis, du Japon ou de la Grande-Bretagne sont dans une situation à peine moins déplorable que celle de la Grèce. Mais cette dernière constitue la proie la plus facile au sein du troupeau des éclopés de l’après-crise. Les prédateurs restent à l’affût, toujours prêts à bondir au moindre signe de faiblesse d’un pays que ses partenaires laissent à l’écart et sans défense, excités par l’odeur du sang (selon le vocabulaire en vogue dans les salles de marché)
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Meurtre avec préméditation. Nous ne nous en sortirons pas indemnes
par Isabelle Mouilleseaux 11 février 2010Les prédateurs ont déjà en ligne de mire d’autres proies, presque aussi fragiles et alléchantes que nos amis Grecs : l’Espagne et le Portugal. Les attaques spéculatives ne pourraient que commencer… Le ver est dans la pomme. Le cheval de Troie dans l’Union. Nous voilà face au mur. Il y a actuellement un short abyssal de huit milliards de dollars sur l’euro (position nette vendeuse à Chicago !). Jamais, absolument jamais depuis la création de l’euro, autant de spéculateurs n’ont accumulé autant de positions vendeuses sur l’euro
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Si Ben Bernanke sort la grosse éponge, Wall Street a compris : tous aux igloos !
par Philippe Béchade 11 février 2010La tendance haussière qui prévalait en début de journée en Europe a été contrariée par la publication à 14h30 du déficit du commerce extérieur des Etats-Unis. Ce dernier s’est fortement creusé au mois de novembre, à 40,2 milliards de dollars, contre 36,4 milliards en octobre — soit une hausse de plus de 10% en un mois. Loin de plomber le dollar — ce qui n’aurait étonné personne –, ces chiffres provoquaient au contraire un net affaiblissement de l’euro sous les 1,38 $
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Il y a quelques jours, le président Obama a dit aux démocrates du Sénat US qu’il espérait pouvoir faire pression sur la Chine pour qu’elle se conforme aux accords commerciaux, sans préciser quels accords la Chine avait rompus, ni comment. Puis il a laissé entendre que la balance commerciale entre les Etats-Unis et la Chine devait être détraquée puisque que le yuan est surévalué par rapport au dollar, mais à aucun moment il n’a mentionné le nom de la Chine
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Une capitulation boursière moins spontanée qu’il n’y paraît
par Philippe Béchade 8 février 2010Dans un contexte de déprime qui n’a épargné aucun des grands indices du Vieux Continent, le plongeon de 3,4% du CAC 40 semble totalement disproportionné. Cela d’autant que l’Eurotop 100 ne cédait que 1,9%, Francfort 1,8% et Londres 1,5%. La place de Paris terminait donc — et de très loin — en queue de peloton vendredi soir. Cette cinquième semaine de l’année — la quatrième de baisse consécutive — s’est achevée de la pire des façons pour le CAC 40
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Trois petits singes, une paille, une poutre… et patatras !
par Philippe Béchade 5 février 2010Wall Street a snobé la hausse de la productivité aux Etats-Unis au quatrième trimestre. Elle s’établit à +6,2% mais le consensus tablait sur hausse de 7,5% (après 7,2% au troisième trimestre), alors que les coûts salariaux ont chuté de 4,4% en année pleine. Au final, Wall Street subit sa pire correction depuis le 22 juin 2009 avec une chute verticale de 3,1% du S&P 500 et de 3% du Nasdaq… Le Dow Jones a fait quant à lui une incursion sous les 10 000 points quelques minutes avant la clôture, pour en terminer sur un repli de 2,6% à 10 002 points