L’euro revient… et il n’est pas le seul. Le yen s’envole, grimpe et plane. En cause : l’inversement du carry trade entre le yen et le dollar — mais aussi, plus étonnant, les rachats massifs de yens par la Banque de Chine. La Chine a donc décidé de diversifier le contenu de ses coffres. Elle avait déjà augmenté ses détentions d’euros, maintenant, c’est au tour de la devise nippone
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Epargne
Vers une grande bataille "pâtés impériaux et sushis" contre hamburger ?
par Philippe Béchade 17 septembre 2010Pékin fait d’une pierre deux coups. Ses réserves en devises japonaises étaient notoirement sous-pondérées : à peine 3% contre 66% en dollar, alors que les échanges commerciaux sont d’ampleur assez comparable. La Banque centrale chinoise a bien compris qu’en l’absence de croissance durable aux Etats-Unis, la Fed serait tentée de faire tourner la planche à billets
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La faillite de Lehman, c’était il y a deux ans jour pour jour. Avec le recul, la plupart des témoins et des acteurs de cet événement — qui marquera un tournant dans l’histoire du capitalisme — auraient aussi bien pu ne pas avoir lieu. En effet, l’argument du coût du sauvetage ne tient pas la route lorsque l’on fait les comptes de l’argent public englouti dans le sauvetage d’AIG (sans parler de Freddie Mac et Fannie Mae), dont les pertes furent générées par des activités spéculatives n’ayant pas grand-chose à voir avec son coeur de métier
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Epargne
Il ne s'est rien passé… et c'est cela qui apparaît si étrange !
par Philippe Béchade 15 septembre 2010La confiance que semble refléter la reprise en main des indices américains par les acheteurs (+0,35% pour le Dow Jones, +0,65% pour le Nasdaq) contraste avec des achats d’or — à caractère défensif — qui propulsent l’once vers un nouveau record historique de 1 275 $ (soit un gain de 2,5%). Par ailleurs, le yen — et ce n’est pas antinomique — continue de pulvériser des records historiques face à un dollar boudé par les cambistes. Le billet vert dévisse sous les 83 yens ; n’oublions pas que la devise nippone est aussi considérée comme un placement défensif
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Epargne
Wall Street se rit de Roubini… mais les cambistes s'enfuient !
par Philippe Béchade 10 septembre 2010M. Roubini, dans une interview accordée à CNBC hier soir, s’attend à ce que la croissance américaine soit plus proche de zéro que de 1% au troisième trimestre. Il explique cependant le haut niveau actuel des indices boursiers par l’impression favorable résultant du rythme d’expansion des profits des entreprises multinationales… mais en partant d’aussi bas qu’en juin 2009, il n’est pas difficile de faire ressortir des taux de progression qui donnent le tournis
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Epargne
La hausse conjointe de Wall Street et du yen demeurent incompatibles
par Philippe Béchade 7 septembre 2010Quand nous entendons des spécialistes du marché des changes nous présenter le yen comme la devise de réserve de l’année 2010 (c’est difficilement contestable vu son parcours haussier face au dollar et à l’euro depuis le 1er janvier), nous ne pouvons nous empêcher d’écarquiller les yeux. Notre préférence allait nettement au real brésilien, au dollar canadien ou au dollar australien, mais nous n’avons pas d’autre choix que de nous incliner devant les évidences. En revanche, nous restons convaincu que l’envolée de 15% du yen ces huit derniers mois ne résulte pas à proprement parler d’un choix mais d’un arbitrage au détriment du dollar
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L’or se rapproche de son sommet historique de 1 262 $. Ce qui nous pousse à nous poser des questions sur le métal jaune. Il semble être dans un extraordinaire marché haussier. Lorsque les prix des actions baissaient, il y a une semaine — l’or grimpait. La semaine dernière, les actions grimpaient. L’or aussi. Risque, pas risque… l’or ne semble pas s’en soucier. Une analyse extraordinaire, dans le Financial Times, nous annonce que les investisseurs achètent désormais de l’or lorsqu’ils pensent que les risques de déflation augmentent. Ce qui n’a guère de sens… la déflation devrait augmenter le pouvoir d’achat des dollars. Inutile d’avoir de l’or
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L’euphorie des dernières heures de la semaine provient de la publication de chiffres de l’emploi américain "moins mauvais" que prévus au mois d’août. Les destructions de postes s’avèrent inférieures de moitié par rapport aux prévisions (-54 000) ; le chiffre de juillet est également révisé en baisse, à -54 000 également. Le taux global du chômage remonte à 9,6% et le total hebdomadaire d’heures travaillées reste stable à 34,2… Mais c’est le genre de détail auquel les marchés ne prêtent aucune attention ; les 10 000 pertes d’emplois mesurées par ADP dans le secteur privé sont bien vite oubliées
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Epargne
Les marchés nous refont-ils le coup du 2 au 5 août dernier ?
par Philippe Béchade 3 septembre 2010Le chômage fléchit en Europe, et les dépenses des ménages sont ressorties à +0,5% au deuxième trimestre (c’est supérieur aux anticipations) contre +0,2% au premier. Jean-Claude Trichet a confirmé jeudi ce que les marchés anticipaient — à savoir une révision en hausse des prévisions de croissance de la BCE pour la Zone euro (+1,8% contre +1,4% d’ici fin 2010). Il exclut de ce fait le scénario du "double creux" qui avait déprimé les marchés ces trois dernières semaines
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Epargne
Le dollar canadien plombé par le pétrole brut et les Etats-Unis
par Jérôme Revillier 3 septembre 2010Le dollar canadien a connu une hausse fulgurante contre le dollar américain durant la crise. Son repli en cours depuis le printemps dernier va-t-il se poursuivre ? Tout dépend de la demande de pétrole et de la vigueur économique des Etats-Unis, son principal partenaire commercial. Pour ma part, je joue la poursuite du mouvement. Voici pourquoi
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Une journée de répit pour les places européennes… et de dégradation sur les marchés américains. Faut-il y voir une plus grande lucidité des investisseurs américains quant à l’état de leur économie ? Ma foi, il est permis de rêver
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Voici ce qui me surprend le plus, cher lecteur : c’est le dollar qui semble résister le mieux à l’érosion. Il conserve son statut de valeur refuge contre vents et marées. Le gouvernement américain est insolvable. Du point de vue obligataire, sa prestigieuse notation ne tient plus qu’à un fil. Ses autorités ont prouvé à maintes reprises qu’elles étaient prêtes à détruire leur devise plutôt que de laisser une correction se produire… Bref, toutes les conditions sont réunies pour une fuite loin du billet vert
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Le Dow Jones a perdu 1,39%, à 10 271,21 points. Le Nasdaq perdait quant à lui 1,66%, clôturant à 2 178,95 points. Enfin, le S&P 500 a terminé à 1 075,63 points, soit une chute de 1,69%. En cause ? Surprise surprise… l’emploi américain est en baisse ! On a enregistré 500 000 demandes d’allocations chômage la semaine dernière aux Etats-Unis — alors que le consensus tablait sur une baisse, à 476 000
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Epargne
L'EUR/USD joue actuellement sa prochaine tendance long terme
par Jérôme Revillier 18 août 2010La situation sur le marché des changes est extrêmement tendue. En effet, sur le Forex, certaines devises sont actuellement sur des zones clés. L’EUR/USD notamment, y joue même sa prochaine tendance de long terme
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J’ai décidé de revenir avec vous sur le cas de l’Europe et de ces fameux stress tests qui nous ont tenus en haleine toute la semaine dernière. J’écrivais dernièrement aux abonnés de mon service, FxProfitTrader, dans mon débriefing hebdomadaire : "Cette semaine se termine sur une note mitigée et dans l’attente des stress tests européens qui vont sans doute être un non-événement total. En effet, à bien y réfléchir, le marché a déjà pris en compte les hypothèses les plus plausibles et cela ne devrait donc pas perturber énormément les marchés." Et c’est le moins que l’on puisse dire. Les résultats "bons mais pas trop" garantissant un minimum de crédibilité ont été publiés comme prévus. Rassurant ? Pas vraiment
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Le billet vert n’est plus un refuge. Et l’euro ne monte pas uniquement grâce au retour de l’appétit pour le risque". "Il semble que la mentalité des citoyens américains ait changé ; pénalisant inéluctablement le mode de consommation et de croissance outre-Atlantique. Les Américains qui le peuvent épargnent, c’est nouveau et c’est très inquiétant. 70% du PIB américain venant de la consommation"… "Si les plus gros consommateurs de la planète se mettent à épargner alors même qu’ils gagnent moins, l’impact sur la croissance américaine, et mondiale par ricochet, va être démultiplié
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De nombreux articles fleurissent dans la presse économique, évoquant le danger d’une déflation. La décrue de la masse monétaire M3, qui mesure la monnaie fiduciaire en circulation et la masse des emprunts contractés par les agents économiques, étaye cette hypothèse qui tétanise les marchés… mais les détenteurs d’or ne bronchent pas
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D’un point de vue graphique, après avoir atteint un plus haut historique le 21 juin à 1 265,30 $ l’once, les cours du métal précieux ont commencé, depuis la fin du mois de juin, à montrer des signes d’hésitation autour des 1 260 $