JP Morgan affirme avoir "de fortes convictions sur le marché du cuivre". Il le prouve en déclarant avoir acheté plus de la moitié des stocks de cuivre du London Metal Exchange. Notons qu’il ne lui en a coûté que 1,1 milliards de dollars, une misère comparé à sa force de frappe sur les marchés à terme sur les matières premières
cuivre
-
-
La Chine a remonté fortement le taux de réserves obligatoires de certaines banques, pour décélérer le crédit à l’économie. Le cours du cuivre a perdu près de 5% en un éclair suite à cette annonce mais au-delà de ces aléas qui peuvent freiner quelques semaines, voire quelques mois, la hausse tendancielle des cours, soyez certain d’une chose : personne ne pourra JAMAIS empêcher les émergents de faire leurs "Glorieuses". Et ces "Glorieuses" tireront le cuivre vers le haut
-
210% de hausse : Insolent ! Depuis 2002, le cours du cuivre a été multiplié par cinq. En juillet dernier, je vous disais que le cuivre, s’il n’y avait pas rechute économique, pourrait revenir vers son record de 2008. Mais pas un seul instant je n’ai anticipé que cela se produirait aussi vite. Qu’est-ce qui fait flamber le cuivre ? La hausse peut-elle se poursuivre
-
Epargne
La Chine, bientôt vainqueur sur un tapis rouge de cuivre ?
par Philippe Béchade 2 novembre 2010Pékin remet ça. A 48 heures du communiqué final du FOMC de la Fed, un ministre de haut rang de l’Empire du Milieu dénonce la campagne de destruction ordonnée du dollar par les Etats-Unis. La Chine considère — et elle n’est pas la seule — que la création monétaire américaine est hors de contrôle. Toujours selon la Chine, les appels américains visant à obtenir une politique des changes plus volontariste, qui viserait à une réévaluation plus rapide du yuan, ne sont que des gesticulations dictées par le calendrier politique en cette veille de législatives
-
Aux Etats-Unis, vous trouverez deux fonds indiciels cotés en bourse (ETF) liés aux matières premières. Global X Funds a lancé un ETF pour suivre les producteurs d’argent-métal, et un ETF pour suivre les producteurs de cuivre du monde entier. D’après notre étude très superficielle des prospectus, l’idée qui domine, pour les deux fonds, c’est qu’il y a une plus grande demande pour les métaux industriels, qui implique plus ou moins une reprise dans l’économie mondiale
-
Nous avons eu notre marché haussier. Il a emmené le Dow sous les 1 000 points à plus de 14 000 en l’espace de 26 ans. Nous avons également eu une bulle. Tout le monde s’est bien amusé pendant la fête. A présent, il est temps de faire le ménage. Il est temps de voir un krach arriver… ainsi qu’un marché baissier pour les actions. C’est comme ça que ça marche. Désolé
-
Nous nous demandons si l’augmentation des prix (et des actions) des matières premières est liée à la précipitation dont font preuve les investisseurs chinois pour emprunter avant que leurs taux n’augmentent, afin d’engouffrer ensuite tout cet argent dans une catégorie d’actifs à rendement plus élevé. La Banque populaire de Chine a augmenté le rendement des Bons à trois mois pour la première fois depuis le mois d’août. Cela pourrait être le signal d’une politique monétaire plus serrée (anti-inflationniste) en Chine
-
Epargne
Chine et Chili jonglent avec le cuivre. Résultat : +170% de hausse ! 2e partie
par Isabelle Mouilleseaux 7 janvier 2010Tant qu’il y aura laxisme monétaire (premier semestre), la surchauffe économique chinoise et la "surliquidité" constatée sur les marchés des capitaux devraient permettre au prix du cuivre de se maintenir à des niveaux élevés. Le resserrement monétaire et le ralentissement des importations chinoises calmeront ensuite les ardeurs des investisseurs. Probablement au second semestre 2010
-
Epargne
Chine et Chili jonglent avec le cuivre. Résultat : +170% de hausse ! 1ère partie
par Isabelle Mouilleseaux 6 janvier 2010Le plus gros producteur mondial de cuivre mondial (le Chilien Codelco), qui gère la seconde plus grosse mine de cuivre au monde (Chuquicamata au Chili, 3,6% de l’offre mondiale de cuivre), doit faire face à la fronde salariale. Au programme, revendications salariales, grèves, interruption de la production. La faute au voisin BHP Billiton qui exploite la plus grosse mine de cuivre du monde
-
"La Chine a […] acheté 590 000 tonnes d’aluminium, 159 000 tonnes de zinc, 30 tonnes d’indium et 5 000 tonnes de titane, a annoncé Yu, qui fait partie de la Commission de réforme et de développement national du ministère de l’Industrie [chinois]". Mais maintenant que les prix des métaux sont remontés, est-ce que les Chinois vont continuer à constituer un stock, même avec des prix élevés
-
Epargne
+95% de hausse pour le cuivre : pourquoi et jusqu'où ira-t-il ? (2)
par emmanuelgentilhomme 26 juin 2009Savez-vous ce qui se disait à Shanghai, fin mai ? Que le Bureau des réserves de l’Etat (BRE) revendait la bagatelle de 50 000 t de cuivre, histoire de prendre des bénéfices. L’obscure officine chinoise n’aurait donc pas renoncé à une autre de ses habitudes : le trading. Allez donc vous faire une idée des tendances dans un marché pareil
-
Epargne
+95% de hausse pour le cuivre : pourquoi et jusqu'où ira-t-il ? (1)
par emmanuelgentilhomme 25 juin 2009En pleine récession, une telle hausse a de quoi surprendre alors que la demande de cuivre est l’une des plus sensibles à l’évolution du PIB : les industries électriques, électroniques, des transports et de la construction en absorbent plus de 80%. Ainsi, il semble que le marché table sur une reprise aussi rapide que vigoureuse. Nombre d’indicateurs économiques plaident d’ailleurs en ce sens
-
Le cuivre a autant grimpé, selon les journaux, parce que la Chine achète tout ce qu’elle peut. Qu’est-ce qu’elle en fait, nous n’en savons rien. Peut-être le stocke-t-elle à ce qu’elle pense être des prix bas. Ou peut-être qu’elle se couvre. La Chine possède le plus grand tas de bons du Trésor américain au monde — pour 768 milliards de dollars. Cela fait 768 milliards de raisons de s’inquiéter. Parce que chaque T-Bond est libellé en dollars
-
Parce qu’il est utilisé dans une très large gamme de marchés finaux, de la construction aux télécoms, des infrastructures énergétiques à l’électronique grand public, les variations dans le prix du cuivre sont souvent perçues comme renfermant d’importantes informations sur les perspectives globales de l’économie. Alors, que signifie une chute des cours de 65% en un semestre par rapport à l’économie globale
-
Epargne
La Chine achète des métaux : mesure d'urgence ou "stocks stratégiques" ? (1)
par emmanuelgentilhomme 15 janvier 2009Le coup d’envoi date de début octobre : le très opaque Bureau des réserves d’Etat (BRE) de Chine, détenteur d’un stock de cuivre estimé à 1,15 million de tonnes (Mt), "pourrait avoir l’intention d’augmenter son stock au-delà de 2 Mt d’ici deux ans", écrivait alors la banque canadienne Scotia. Depuis, le BRE s’est fait des plus discrets. Serait-il de retour
-
Southern Copper indiquait fin octobre que son cash cost cuprifère serait de 4 475 $/t. Soit 11 fois plus qu’avec le molybdène et autres co-produits. Certes, c’est un cas extrême, mais l’ordre de grandeur est cependant éclairant. Bref, la baisse du pétrole entraînera certainement celle du cash cost, mais elle sera modérée par le décrochage des co-produits. Au final, le point bas du cuivre n’est vraisemblablement plus très loin
-
Passé de 9 000 $ à 3 215 $/tonne (t) depuis l’été, le cuivre est plombé, c’est entendu. Les analystes sont devenus baissiers. Les Australiens de la banque Macquarie parient sur un cours moyen de 3 300 $/t en 2009, quand les New-Yorkais de CPM Group le voient à 2 550 $/t. Une chose est sûre : la tonne de métal orangé ne peut durablement s’échanger au-dessous de ses coûts d’extraction. Mais où en est ce fameux cash cost
-
Le cuivre a baissé de 60% depuis son plus haut de juillet. Le platine et le palladium ont perdu 66% de leur valeur depuis mars. J’arrête ici ma litanie baissière. Les matières premières vont aussi mal que les marchés financiers. Phénomène rarissime dans l’histoire, leurs cours se retrouvent corrélés à celui des vulgaires actifs papiers. Rarissime donc, mais durable