Le golfe Persique, c’est une éponge à pétrole qu’il suffit de presser un peu plus vigoureusement afin de déverser les liquidités là où les richissimes familles régnantes le jugeront utile. Aucun risque de voir les groupes financiers locaux mettre la clé sous la porte… ni de laisser les banques occidentales passer pour 40 milliards de dollars de provisions pour cause de créances douteuses. Cela n’a pas empêché la Bourse d’Abu Dhabi de chuter de 8,3% à la reprise des cotations et les titres Dubai World s’effondrer de 15%… mais c’est moins que les -25% anticipés
crise immobilière
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Le commerce mondial s’effondre. Les exportations baissent même aux Etats-Unis. Souvenez-vous que le déclin du dollar était censé être une bonne chose, parce qu’il rendait les exportations plus compétitives. Mais avec la réduction du commerce mondial, les fabricants américains ont plus de mal à vendre sur les marchés mondiaux
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"N’assurez pas les banques — nationalisez-les", écrit James Saft dans le International Herald Tribune. Selon lui, la nationalisation — la prise de contrôle totale par le gouvernement — est le moyen le plus efficace et le moins cher de ramener les banques à la vie. Il y a quelques mois seulement, "nationalisation" était presque un gros mot
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Autrefois, les Américains "retiraient", tous les trimestres, jusqu’à 200 milliards de valeur de leurs maisons. A présent, ils n’ont rien à retirer. C’est donc 800 milliards de dollars par an qu’il faut remplacer sans plus attendre. En plus, au lieu de retirer, les gens doivent en fait remettre au pot… c’est bien tout le principe d’une "récession de bilan"
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C’est tout juste si les gens ne vous crachent pas dessus dans la rue. Ils vous rendent responsable de leurs pertes… ils vous accusent d’avoir kidnappé leur retraite… d’avoir ruiné l’économie du monde entier. Vous étiez un héros, voilà que vous êtes un minable. Les marchés continuent de chuter. L’inflation des prix à la consommation américaine a connu cette semaine la plus grande baisse de son histoire
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Il y aurait aux Etats-Unis près de huit millions de maisons dont la valeur est inférieure à leur hypothèque. Bien évidemment, les gens possèdent également beaucoup moins d’actions qu’ils n’en possédaient il y a quelques mois. Dans le monde entier, les actions ont perdu près de 28 000 milliards de dollars de valeur. Pauvres… riches… classes moyennes — tout le monde a été touché
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Les récents résultats trimestriels du secteur bancaire laissent tous penser que nous sommes toujours au début d’un cycle de perte en ce qui concerne le crédit. Ce que nous avons vu jusqu’à maintenant, c’est l’insolvabilité de ceux qui ont fait jouer l’effet de levier sur leurs bilans personnels ou professionnels pour acheter des valeurs dans le secteur de l’immobilier et des prêts hypothécaires à l’apogée de la bulle
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Comment était-ce possible ? Comment des hommes d’affaires aussi expérimentés ont-ils pu se tromper à ce point ? Pour une fois, le président des Etats-Unis semble avoir bien compris les choses. Il a déclaré que Wall Street était "saoul". La fête est allée un peu loin, aurait-il pu ajouter. Des lampes ont été cassées, et une rixe a éclaté dans le parking. A présent, les financiers doivent "se dégriser", a continué le président
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Les problèmes de l’immobilier individuel deviennent les problèmes de l’immobilier commercial. Les consommateurs n’ont pas assez d’argent. Ils dépensent moins… et les détaillants souffrent
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Comment voulez-vous retrouver la sérénité et repartir fermement dans une configuration haussière quand les orages grondent de toutes parts ? Si le pire semble avoir été évité, gardez à l’esprit que la situation économique est doublement en crise
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Si vous tentez d’expliquer à un analyste technique que tout ce que vous avez lu dans nos Chroniques concernant les difficultés des Etats-Unis est en dessous de la vérité, il aura beaucoup de mal à vous croire. Ses graphiques lui démontrent que rien de très fâcheux ne semble perturber Wall Street au sortir de l’hiver 2008 : le Dow Jones se retrouve très précisément au même niveau que le 19 mars 2007, à 12 230 points — et même un peu plus hier soir, à 12 280 points avant le communiqué de la Fed
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Lorsque M. le Marché a recours à la peur, M. le Manipulateur de Marchés a du mal à l’en empêcher. Les investisseurs effrayés ont mis à mal les actions — effaçant plus de 1 000 milliards de dollars de richesse implicite. Les propriétaires pris de panique ont vendu des maisons — soustrayant près de 2 000 milliards de dollars de valeur implicite des actions immobilières. La crise du subprime devrait effacer un demi-millier de milliards supplémentaire. Des milliards ici… des milliards là
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Epargne
Comment l'industrie financière peut vous faire économiser 15 euros
par La rédaction 26 octobre 2007Voici un bon moyen d’économiser 15 euros. Plutôt que d’acheter un billet pour aller voir le dernier film d’action hollywoodien — assorti d’un pot de pop-corn et d’un soda à des prix exorbitants — achetez donc du pop-corn à faire au micro-ondes… et suivez les nouvelles financières. Vous y retrouverez tous les frissons et le suspense d’un bon vieux blockbuster, et, si du moins vous n’avez pas investi dans le secteur des prêts hypothécaires, c’est bien moins cher que d’aller au cinéma.