Les ventes de maisons anciennes aux Etats-Unis ont chuté de 5,3% en janvier par rapport à décembre. Il y a à présent moins de ventes qu’à tout autre moment de ces 10 dernières années. Le prix médian d’une maison ancienne est 26% sous son sommet, nous dit-on. Mais en dépit des mauvaises nouvelles, les Américains ne sont pas tout à fait en "mode dépression"
crise économique
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Quelques beaux gains ont été observés sur les constructeurs et les valeurs BTP. Nous pouvons simplement imaginer que les mauvaises conditions de marché actuelles favorisent des stratégies de type "jeu de massacre". Saint-Gobain a continué d’être passé au laminoir (-8,25% jeudi soir) dans le cadre de ventes techniques liées aux préparatifs d’une augmentation de capital de 1,5 milliard d’euros
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En 2008, sa Bourse a perdu 60% de sa valeur. La roupie a perdu 20% contre le dollar. Un nombre record d’investisseurs étrangers s’est retiré. Les meilleures entreprises indiennes se sont retrouvées en difficulté. Le blocage économique mondial a mis une grande claque à l’Inde. La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : faut-il acheter indien
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Avec la crise économique et les différentes annonces de plans de relance — dans lesquels seront dépensés des milliards d’euros et de dollars que les pays n’ont pas — la guerre a tendance à se déplacer sur le terrain des notations et des monnaies des pays. Ces montagnes de dettes qui vont s’accumuler risquent de les fragiliser à un autre niveau, autrement plus important
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Le taux de chômage aux Etats-Unis devrait quant à lui augmenter de 8,5% à 8,8%, contre une estimation de 7,1% à 7,6%. Mais cela n’affecte pas le dollar, qui grimpait encore de 0,5% à 1,2560/euro (1,2515 au plus haut). Le billet vert profite de la désagrégation des devises des pays émergents partenaires de la Zone euro, sans oublier les avertissements de Bruxelles pour cause de déficits excessifs
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Aujourd’hui, cher lecteur, nous allons vous confier un grand secret. Pssst… nous vivons une dépression, pas une récession. Les économistes n’ont aucun moyen sûr de différencier les deux. Pourtant, elles sont profondément différentes. Nous allons vous expliquer pourquoi… et aussi pourquoi la crise actuelle mérite le terme "en D" et non celui "en R"
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Aujourd’hui, nous abordons une question cruciale : quand. Quand ? Quand quoi ? Ah, oui… quand la déflation se transformera-t-elle en inflation ? Le week-end dernier, nous nous sommes assis dans le fauteuil Richebächer que nous avons à côté de la cheminée. C’est le fauteuil où Kurt Richebächer s’asseyait pour méditer. Nous l’avons hérité de sa famille après sa mort. Nous avons essayé d’entrer en contact avec son esprit. Qu’aurait-il pensé, nous sommes-nous demandés
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L’ambiance était plombée dès lundi matin par l’aveu d’impuissance des plus hautes autorités politiques chinoises. Il sera quasi impossible à l’Empire du Milieu de tenir l’objectif des 8% de croissance en 2009, le seul qui permette d’empêcher la prolifération d’un chômage massif. Le Premier ministre Wen Jiabao se dit cependant prêt à coopérer avec les Etats-Unis et promet d’oeuvrer à une stabilité de la devise
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Tous les jours, les beaux parleurs sont à la télévision… les éditorialistes sont dans les journaux et les magazines… et les économistes vantards sont dans tous les parlements du monde. "L’inflation, c’est bien", disent-ils. Nous sommes prêts à faire "tout ce qu’il faudra" pour que les prix recommencent à grimper, déclare Tim Geithner, nouveau secrétaire au Trésor US. Que faudra-t-il ? Les économistes et les décideurs en débattent
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Epargne
Quizz 2009 : 51, 220, 250, trois millions de millions… mais de quoi au juste ?
par Philippe Béchade 29 janvier 2009BNP Paribas a puisé dans la corne d’abondance de Bercy en pure perte puisque Standard & Poors vient d’activer le détonateur de l’arme atomique, celle qui transforme le triple A en triple B d’une simple pression de l’index sur une touche d’ordinateur. Comme vous le constatez, la montagne de dette qui sert de fil rouge dans nos différentes Chroniques depuis le début de la semaine n’a pas besoin d’être traitée à la dynamite pour que des pans entiers s’effondrent
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Epargne
Déflation sévère ou hyperinflation ? Le marché de l'or hésite…
par Bill Bonner 28 janvier 2009La véritable action, en ce moment, se produit sur le marché de l’or — le prix est passé à 908 $ l’once en début de semaine. Même les minières grimpent enfin. Qu’est-ce que cela signifie ? L’inflation serait-elle plus proche que nous le pensions ? Nous n’en savons rien. Mais tout le monde semble avoir le remède à ce qui affecte l’économie mondiale. Tous les traitements sont dangereux. Mais seul l’un d’entre eux est efficace
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La plupart des investisseurs — du moins la catégorie ‘Américain moderne’ — semble supposer qu’il existe une certaine justice et une symétrie qui ne sont pas visibles au premier abord. Cette supposition est malheureusement fausse. Les marchés financiers ne sont ni justes ni symétriques. Ils sont darwiniens
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L’essentiel de l’économie mondiale, sur le dernier quart de siècle, était un mélange d’illusions qui a mené à de gigantesques bulles. Les Américains ont fait semblant d’avoir de l’argent sain… les Asiatiques ont fait semblant d’avoir de bons clients. Les banquiers ont fait semblant d’avoir des crédits solides. Et Wall Street a fait semblant que des actions toxiques étaient en fait de bons actifs. A présent, tout cela est en train de prendre fin. Et d’après vous, qui en souffrira le plus
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Epargne
L'Amérique, plan(che) de salut pour le monde en 2009 ? (1)
par fredericlaurent 22 janvier 2009Aujourd’hui, un deuxième plan de relance est mis en place par Barack Obama, attendu comme le nouveau sauveur du monde. Le challenge qui lui est imposé, et même s’il est homme à relever les défis, nous paraît bien lourd à porter. Mais un deuxième plan de relance va être prochainement soumis au Congrès, dès l’investiture du nouveau président. Le chiffre (énorme) avancé se situe autour de 850 milliards de dollars
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A la Chronique Agora, nous sommes "autrichiens" dans le sens où nous pensons que Hayek avait raison et que Keynes avait tort. Nous ne pensons pas qu’on peut contrôler le cycle économique… ni améliorer ce que produit le marché libre. Si on nous donnait carte blanche, nous dirions aux autorités de se retirer… et de laisser la "main invisible" du marché libre démêler "l’embrouillamini" actuel
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Aujourd’hui, nous allons donner quelques conseils aux autorités. Ils seront nombreux à trouver nos conseils repoussants. D’autres les trouveront choquants. Et d’autres encore penseront que nous plaisantons. C’est vrai que les autorités ne nous ont pas demandé notre avis. C’est vrai aussi que des gens iront faire du patin à glace en enfer avant de suivre nos conseils. Mais au moins, nous aurons le sentiment d’avoir fait notre devoir
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L’économie mondiale est en congé maladie. Un article de Bloomberg confirme les nouvelles de la semaine dernière : l’économie américaine a perdu plus d’emplois l’an dernier qu’à tout autre moment depuis la Seconde Guerre mondiale… le taux de chômage américain est désormais à un sommet
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"La vague des défaillances d’entreprise s’amplifie", annonçait à la une Les Echos en début de semaine dernière. Le quotidien tempérait cependant en constatant "le marché français a limité les dégâts en 2008". Certes, mais c’était en 2008. Mercredi, Les Echos titraient sur "PSA Peugeot Citroën réduit à nouveau ses cadences de production". Mais, pensez-vous agacé, je suis en âge de lire Les Echos tout seul. Je ne vous donne ces titres que parce qu’ils me semblent très révélateurs