L’avènement d’internet a bouleversé le monde depuis 10 ans. Concrètement et réellement. Les freins psychologiques une fois dépassés, nous ne pouvons désormais plus nous en passer. En tant qu’investisseur… comment voudriez-vous investir, être suffisamment réactif sans internet
crise économique
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Même si la plupart des acteurs des médias financiers bêlent que "l’économie se reprend", l’économie semble quant à elle ne pas entendre ce choeur ovin. Apparemment, l’économie ne se rend pas compte qu’une reprise est en cours. Quand votre correspondant examine le déploiement de données et de preuves anecdotiques qui dansent devant ses yeux, il n’y voit pas la fin du monde, mais il n’y voit pas non plus la fin de la récession
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Le lecteur non économiste peut se demander, par exemple, comment le taux de chômage américain a pu passer de 9,5% à 9,4% alors que 247 000 travailleurs ont reçu leur lettre de licenciement. Comment est-ce possible ? Comment se peut-il qu’un quart de million de personnes ait rejoint la longue file des demandeurs d’emploi et que, simultanément, le pourcentage de main-d’oeuvre sans emploi ait chuté
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Que sont devenues les "jeunes pousses" de la reprise ? Le 15 mars, le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, déclarait que les "jeunes pousses" de la reprise étaient bien visibles. La phrase s’est immédiatement gravée dans les coeurs et l’imagination des investisseurs. Peu importe les nouvelles économiques funestes, les "jeunes pousses" ont semblé bourgeonner de partout
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Aujourd’hui, nous brandissons le drapeau d’un groupe […] généralement méprisé et régulièrement persécuté… les "intouchables" au sommet de la pyramide économique — les riches […] Et voilà que la Suisse se trouve confrontée à pire que la Seconde Guerre mondiale. Pendant longtemps, le pays a été le refuge des gens fortunés. Or la vie devient plus dure pour les riches… et pour ceux qui les défendent
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En Grande-Bretagne, les prêts hypothécaires nets sont à leur plus bas niveau depuis qu’on a commencé à enregistrer des statistiques sur le sujet, en 1993. Et les nouvelles d’hier nous apprenaient que l’économie britannique s’effondre plus rapidement que le pensaient les gens. Au premier trimestre, le PIB britannique a chuté de 2,49%. En Grande-Bretagne comme aux Etats-Unis, l’économie réelle décline
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Nous revenons toujours à la même pensée, ces derniers temps : rien n’est plus dangereux que la bonne fortune. Ou comme le disait le grand philosophe mongol Prança Dantafas : "la chance vous donne toujours un bon coup de pied dans le derrière". Si vous êtes assez chanceux pour gagner au loto, faites attention à vous. Quasiment tous les gagnants du loto finissent ruinés
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Premièrement, le taux de chômage va grimper. Deuxièment, cette hausse du chômage augmentera les défauts de paiement, les saisies et les faillites. Pas uniquement au niveau des consommateurs — mais dans tout le système… y compris les banques, les états, les entreprises ainsi que les ménages. Oh… et une dernière chose : les obligations américaines pourraient s’effondrer. Mais attention, c’est là que les choses se compliquent un peu
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L’empire du Milieu est parvenu à se placer en pole position grâce à son ambitieux plan de soutien de l’économie. C’est, avec celui des Etats-Unis, le plus important plan de stimulus mis en place par un pays. Il représente 12% du PIB. "La Chine, qui n’avait pas de déficit budgétaire, s’autorise cette année un déficit de 3%, afin de relancer l’économie et la consommation"
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Le problème, c’est la dette. Elle s’est accumulée depuis plus d’un quart de siècle pour atteindre des niveaux que même le président Obama qualifie d’"insoutenables". Les gens ont trop de dettes… mais le problème n’est pas grave. Une dette est remboursée en contractant une autre dette, plus lourde. Les maisons sont refinancées, par exemple, à des prix plus hauts… mais à des taux plus bas
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Les marchés ont un peu baissé. Nous ne serions pas étonné de les voir baisser plus encore — pas uniquement parce que les bourses viennent d’enregistrer leur plus grande remontée en deux mois depuis les années 30, mais également parce que l’économie reste tout aussi malade qu’elle l’était le 9 mars dernier, date où le rally boursier a commencé. La seule chose qui ait changé dans l’économie, ces deux derniers mois, c’est la manière dont les gens en parlent. Début mars, alors que le Dow enregistrait des plus bas de 12 mois, les medias parlaient continuellement de ruine et de crise. Une seconde Grande Dépression semblait certaine
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L’optimisme printanier a provoqué un fort rally boursier mondial, que l’Europe n’a pas boudé le mois dernier : +4% pour le CAC 40 en une semaine et +16% en un mois. Encore plus d’enthousiasme en Allemagne (une semaine à +6% pour le DAX et un mois à +18%). Le Footsie conserve un flegme tout britannique avec respectivement +2% et +13%. L’Euro Stoxx 50, qui regroupe les cinquante plus grosses valeurs européennes, s’adjuge 5% en une semaine et 20% sur le mois. Il n’en faut pas plus pour que certains caressent l’espoir du retournement des marchés
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Beaucoup d’analystes rencontrés ou interviewés par téléphone depuis le 24 avril dernier ne cachent pas leur perplexité […] Un rebond de 30% sans la moindre correction intermédiaire, c’était déjà sans précédent… mais une accélération à la hausse depuis le débordement des 3 125 points, même si c’est graphiquement explicable en faisant totalement abstraction des fondamentaux, reste une véritable gageure pour un chartiste normalement constitué
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Du côté positif, l’indice industriel Dow Jones a gagné 1 400 points depuis sa baisse du 6 mars. Du côté négatif, le Dow a perdu plus de 300 points depuis vendredi 17 avril. Les investisseurs acrophobes ont donc toutes les raisons de se demander si la Bourse avance sur les solides marches de granit des facteurs fondamentaux sous-jacents légitimes, ou s’il s’agit de jouer à "Coyote contre Bip-Bip"
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Quelle merveilleuse époque nous vivons ! Il n’a jamais été plus facile de se sentir supérieur à ses congénères ! Tant d’idées benêtes… tant d’illusions absurdes ! Tant d’idiots… si pressés de perdre leur argent ! Nous devons nous pincer de temps à autre… pour nous rappeler que tout ça est réel. Oui… après que la bulle a éclaté, nous pensions que la fête serait peut-être finie. Mais non
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Les pays d’Amérique du Sud ont plutôt bien résisté au ralentissement économique qui a commencé aux Etats-Unis au deuxième semestre 2007. Grâce à quoi ? Encore une fois grâce aux investissements étrangers attirés par les activités d’exploitation de ressources naturelles. En 2007 déjà, ces investissements avaient progressé de 66%, atteignant 72 milliards de dollars
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Vous avez pu croire durant 24 heures que la planète avait cessé de marcher sur la tête — mais c’était compter sans AIG qui révèle le versement 165 millions de dollars de bonus à ses plus hauts dirigeants… lesquels ont fait couler le n°1 mondial de l’assurance (renfloué pour une somme provisoire de 180 milliards de dollars prélevée sur l’argent des contribuables)
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Reykjavik-sur-Tamise : voilà le nouveau surnom de Londres. Terminées les heures flamboyantes de la City, le modèle économique du Royaume-Uni fondé sur la finance est mort. "Aujourd’hui, on évoque un retour aux années 30 et une faillite du Royaume-Uni", note The Observer. Les mesures du gouvernement, renflouage des banques ou baisse de la TVA n’ont pas eu l’effet escompté