Jamais dans toute l’histoire de l’économie américaine tant de gens avaient été autant endettés de tant de façons différentes. Maintenant que le crédit fuit l’économie américaine comme les PDG de la finance fuient leurs responsabilités, l’économie va devoir lutter pour sa survie. Et la baisse des prix de l’immobilier ne va pas lui faciliter la tâche
crise du crédit
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Les grosses huiles du FMI ont appelé au secours cette semaine, en demandant plus d’intervention dans les marchés du crédit. Pourquoi ? Se pourrait-il que les généreux prêts que la Fed a accordés aux banques d’affaires n’aient pas amélioré la qualité des centaines de milliards de mauvaises dettes toujours visibles sur les bilans des banques d’affaires et des banques ?
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ne se passe pas grand’chose sur les marchés… et c’est donc ce dont nous allons parler : pas grand’chose. De toute façon, nous n’avons guère le temps, parce que nous sommes en route pour la sierra. Alors que tout le monde investissait dans le maïs, le blé ou le riz — qui ont tous grimpé — nous avons mis notre argent dans le bétail. Ces derniers temps, on avait du mal à se débarrasser du bétail, même en le donnant gratuitement
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Durant le week-end, les gens ont eu le temps de penser. Dommage. La réflexion mène à l’action, qui mène aux problèmes. Ce à quoi pensent les commentateurs, les experts et les politiciens, c’est au moyen de "régler" les problèmes des marchés de capitaux. La plupart d’entre eux seraient incapables de changer un pneu — mais cela ne les arrête pas. Ils s’imaginent pouvoir trouver le trou dans le système monétaire mondial… et le réparer
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Les économies occidentales entrent de toute évidence dans une période plus difficile. Lorsque la dernière grande bulle a éclaté — dans l’immobilier et le secteur financier — cela a semblé mettre un coup d’arrêt à l’économie tout entière. Les consommateurs ont moins à dépenser… et aucun moyen évident de gagner plus. Le secteur de la finance prête moins volontiers. Même si la Fed ouvre les robinets, essayant de rendre l’argent plus facile à obtenir, les banques freinent des quatre fers. Elles ont peur de prêter
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Qu’avons-nous là ? L’or enregistre un rebond. Avons-nous vu le creux de la vague ? Le moment d’acheter est-il venu ? Est-ce la dernière fois que nous verrons l’or sous les 1 000 $ de notre vivant ? Nous n’avons pas les réponses. Mais lorsque nous réfléchissons à ce marché haussier, nous nous rappelons toutes les fois où nous avons essayé "d’acheter les replis" sans véritable bonne raison. Lorsque l’or était à 500 $… nous avons attendu qu’il revienne à 450 $ pour nous renforcer. Et lorsqu’il était à 700 $… nous voulions qu’il passe à 600 $ avant d’en racheter. Souvent, il ne se repliait pas assez… voire pas du tout
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Ben Bernanke a clairement laissé entendre qu’il était prêt à tous les assouplissements des taux nécessaires. Il veut permettre aux banques de se renflouer en liquidités. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que les marchés tablent sur de nouvelles détentes. Sauf que, sauf que… … du coup, le dollar baisse de manière vertigineuse. Beaucoup de financiers voient la devise européenne atteindre les 1,70 dollar. Mais entre la BCE qui refuse de baisser ses taux pour lutter contre le risque inflationniste et la Fed qui cherche désespérément à sauver les marchés, la différence des taux d’intérêt ne fait que creuser l’écart entre les deux monnaies
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Epargne
XL Capital provoque des difficultés XXL chez Merrill Lynch
par Philippe Béchade 20 mars 2008La versatilité des marchés US n’a d’égale que la perte de repères — qui grandit jour après jour alors que s’accumulent les coups de théâtre. Celui d’hier pesait 200 milliards de dollars… mais cela n’a même pas suffi à entretenir la confiance de Wall Street, au lendemain d’un abaissement de 75 points du taux directeur — et qui en précède d’autres
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La crise du subprime remonte maintenant à près d’un an et pourtant, le choc final est sans doute à venir. Malgré toutes les tentatives des banques centrales qui démontrent chaque fois leur inefficacité, les marchés financiers sont poussés vers le bas, et purgent leurs excès commis. Ce n’est qu’autour des 4 300 points — ou même des 3 900 points –, qu’ils auront expurgé leurs vices
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Les investisseurs ont mis du temps à comprendre, mais ils semblent avoir pigé, maintenant : le grand sauvetage bancaire de la Fed n’effacera pas vraiment les pertes… et ne rendra pas Wall Street plus profitable ; cela servira simplement à sauver les banques de la faillite — si elles ont de la chance — tout en détruisant le dollar.
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Comme vous le savez déjà tous, la crise boursière actuelle a démarré il y a quelques mois avec l’explosion aux Etats-Unis du nombre de défauts de paiement sur les crédits subprime. Mais aujourd’hui, après plusieurs mois de purge, comment se porte le secteur bancaire
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L’inflation fait grimper les matières premières, l’or et le pétrole… tandis que la déflation fait des ravages sur les actions. Le prix du pétrole a atteint de nouveaux records… tandis que les marchés boursiers dégringolaient. Il est surprenant de voir qu’ils n’ont pas chuté plus encore
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Rappelez-vous notre hypothèse : l’inflation provoquée par les autorités monétaires sera bien plus visible pour l’or et les marchés de matières premières que pour les marchés boursiers… et la déflation endommagera bien plus les prix des actions et de l’immobilier que le cours de l’or. Cette semaine n’a pas prouvé grand’chose, mais elle a fourni une bonne illustration
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Les Etats-Unis sont-ils déjà en récession ? Oui, déclare Warren Buffett [et l’indice ISM manufacturier]. S’agit-il techniquement d’une récession, nous n’en savons rien. Mais ça n’a pas vraiment d’importance. Partout, les indicateurs signalent une économie qui ralentit. Nous attendons simplement les détails — elle ralentit comment ? Et pour combien de temps
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A la Chronique Agora, nous sommes moins pressés de prononcer un jugement sur le plan de sauvetage de Bernanke pour l’économie US. Nous n’en avons pas besoin. Nous savions que c’était une erreur dès le début. Nous ne savions pas exactement comment les marchés réagiraient, mais l’idée de secourir des gens trop endettés en leur prêtant plus d’argent nous semblait un peu comme de servir des martinis à une réunion des Alcooliques Anonymes ; cela ne pouvait qu’engendrer des problèmes
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Epargne
La hausse des prix de l'énergie change la structure économique mondiale
par Dan Denning 27 février 2008Souvent, on se rend compte que les choses ne vont pas aussi mal que la presse le prétend. Partout où vous allez, les gens essayent tous plus ou moins de faire la même chose… nourrir leur famille… conserver leur emploi… regarder leurs enfants grandir et se marier… et profiter d’un ou deux couchers de soleil s’ils ont de la chance
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Aux Etats-Unis, l’inflation a été prescrite par le médecin. Les charlatans qui gèrent la politique monétaire américaine ont ordonné de l’inflation comme antidote à la déflation. Mieux vaut laisser la température grimper que le patient mourir, disent-ils. La mort qui les effraie tant, c’est celle dont l’économie japonaise a souffert après 1989. C’était comme si on avait mis la tête de l’économie nipponne sous l’eau… et oublié de l’en retirer. L’économie s’est noyée. Même maintenant, 18 ans après que le Nikkei a chuté, le pauvre recrache de l’écume. Cela nous met d’humeur utile. Voici une suggestion : achetez le Japon
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Jusqu’à présent, les banques centrales pouvaient s’en sortir avec des politiques d’argent facile parce que les Chinois compensaient les augmentations de la masse monétaire par d’immenses augmentations de la main d’œuvre. Des millions de Chinois sont passés de la ferme à l’usine — diminuant les coûts de main d’œuvre partout dans le monde… et, avec eux, les prix des produits de consommation. Mais il y a de nombreuses choses que la main d’oeuvre bon marché ne peut pas produire