Beaucoup d’analystes rencontrés ou interviewés par téléphone depuis le 24 avril dernier ne cachent pas leur perplexité […] Un rebond de 30% sans la moindre correction intermédiaire, c’était déjà sans précédent… mais une accélération à la hausse depuis le débordement des 3 125 points, même si c’est graphiquement explicable en faisant totalement abstraction des fondamentaux, reste une véritable gageure pour un chartiste normalement constitué
crise bancaire
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La panique est terminée. La panique n’a pas encore commencé. Quelle phrase est la bonne ? Les deux, peut-être ? Nous dirons les deux. La situation s’est calmée sur les marchés financiers en mars, et les actions sont remontées. Nous avons cherché toutes sortes de métaphores divertissantes pour expliquer ça, mais l’explication la plus simple est encore la meilleure : tremblez
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Les règles sont différentes pour Wall Street et pour les autres. Malheureusement, le jeu reste le même pour tout le monde. Commençons par une situation hypothétique. Disons que notre ami Jean Citoyen doit aller à la banque demain pour demander à ce que la valeur de sa maison soit doublée, ou triplée. Comment pensez-vous que cela va se passer
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Il semble que nous soyons actuellement témoins d’un miracle moderne : des institutions financières certifiées éclopées vont se lever et marcher. De fait, elles vont marcher jusqu’au Trésor américain pour rendre l’argent qu’elles ont emprunté. Selon Trone, Goldman Sachs et Morgan Stanley vont tous les deux rendre 10 milliards de dollars au Trésor américain. Et ensuite les banques vont continuer à marcher sur leurs deux pieds… ou pas
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Il est "honteux", s’est lamenté le président Obama, que des entreprises financières réclament plus de 300 milliards de dollars de renflouement provenant de l’argent des contribuables et qu’ils distribuent ensuite 18 milliards de dollars de bonus à leurs cadres. Honteux, oui. Sans précédent, non. Entre 2003 et 2007, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Merrill Lynch, Lehman Brothers et Bear Stearns ont distribué un total de 145 milliards de dollars de bonus. Qu’ont reçu les actionnaires en retour
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Les actions Bank of America ont augmenté de 14% jeudi dernier. L’histoire a été la même pour Citigroup (+18,6%) et Wells Fargo & Co. (plus de 30% d’augmentation), pour ne nommer qu’eux. Alors pourquoi se précipiter dans les mauvaises banques ? La réponse, semble-t-il, est dans la création d’une autre mauvaise banque ; la plus grosse et la pire de toutes les mauvaises banques que le monde ait jamais vue
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Tous les jours, les beaux parleurs sont à la télévision… les éditorialistes sont dans les journaux et les magazines… et les économistes vantards sont dans tous les parlements du monde. "L’inflation, c’est bien", disent-ils. Nous sommes prêts à faire "tout ce qu’il faudra" pour que les prix recommencent à grimper, déclare Tim Geithner, nouveau secrétaire au Trésor US. Que faudra-t-il ? Les économistes et les décideurs en débattent
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"N’assurez pas les banques — nationalisez-les", écrit James Saft dans le International Herald Tribune. Selon lui, la nationalisation — la prise de contrôle totale par le gouvernement — est le moyen le plus efficace et le moins cher de ramener les banques à la vie. Il y a quelques mois seulement, "nationalisation" était presque un gros mot
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Le 6 septembre dernier, le gouvernement américain nationalisait Freddie Mac et Fannie Mae, ruinant les actionnaires. Le 14, Lehman Brothers rendit l’âme. Le grand chef de Lehman, Dick Fuld, accusa les quelques personnes qui semblaient avoir compris ce qui se passait […] Le lendemain, Merrill Lynch cessa d’être une banque d’investissement ; elle fut reprise par Bank of America. Et le jour suivant, la Fed renfloua American International Group Inc. en échange d’une participation de 80 %
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La Royal Bank of Scotland (RBS) vient de déclarer la plus grosse perte de l’histoire britannique — l’équivalent de 28 milliards de livres. Son cours a perdu 67% lundi. Cette semaine, quels trucs le gouvernement de Sa Majesté va-t-il trouver ? Quelle baguette magique le chancelier agitera-t-il pour faire partir le krach
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Le 11 janvier 2008, l’un des plus grands prêteurs hypothécaires des Etats-Unis — Countrywide Financial — a fait faillite. Le 17 février 2008, le Britannique Northern Rock a été nationalisé. Pourtant, les dirigeants n’ont pas vu la calamité qui était en train de se dérouler juste sous leur nez
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Epargne
Gordon Brown avait lâché un Madoff en 2008… en voici 2,5 de plus !
par Philippe Béchade 19 janvier 2009Oui vraiment, les principaux indices boursiers semblaient s’être donné rendez-vous à proximité de leurs planchers de début décembre ou de la fin octobre. Cependant, le feu d’artifices de hausses observé vendredi matin s’est retrouvé éteint par une pluie de mauvaises nouvelles en provenance des Etats-Unis ou d’Europe. Dans ce contexte, les espoirs de voir le marché parisien effacer ses pertes de jeudi (-1,8%) n’ont pas perduré
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Bloomberg rapporte que Bank of America (BoA) a demandé des garanties de prêt au gouvernement américain pour absorber les pertes liées au rachat de Merrill Lynch. "Les détails devraient être rendus publics le 20 janvier… alors que Bank of America communique ses premières pertes trimestrielles en 17 ans dues au fait qu’elle digère l’achat de Merrill Lynch et Countrywide Financial Corp […]". Quelqu’un aurait-il parlé d’indigestion
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"Bernanke a également exprimé son soutien à l’idée de créer une soi-disant mauvaise banque qui permettrait au gouvernement d’acheter des actifs financiers en échange de liquidités ou de valeur", selon le International Herald Tribune hier. Et c’est là que nous avons ri si fort que nous avons cru nous briser les côtes. Créer une "mauvaise banque" ? C’est une plaisanterie
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La chute de 40% à 50% enregistrée par les indices occidentaux en tout juste 12 mois constitue-t-elle une porte d’entrée historique pour des investisseurs qui parient sur une remontée des marchés à moyen terme ?… A moins que le prochain rebond de 10% ou 15% des indices ne soit le dernier soupirail par lequel prendre la fuite avant que l’Eurofirst 300 ou le S&P 500 perdent 50% de leur valeur, à l’image d’un AIG ou d’un Lehman ?
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L’annonce d’une recapitalisation d’ING à hauteur de 10 milliards d’euros par le gouvernement néerlandais semble démontrer que le système bancaire européen n’est pas au bout de ses déconvenues. Par ailleurs, la rumeur de faillite d’une banque régionale allemande (un scénario totalement exclu par Angela Merkel 15 jours auparavant) devrait peser sur le compartiment financier à Francfort au cours des prochaines heures
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Qui a peur d’un effondrement financier ? Tout le monde. Sauf nous. Ceci dit, nous n’avons jamais vu d’effondrement financier… peut-être qu’au premier coup d’oeil, nous n’aimerons pas ça. Que se passerait-il si on laissait les banques faire faillite ? Que se passerait-il si on laissait l’économie sombrer rapidement dans une récession ? Que se passerait-il si on laissait les actions chuter à cinq fois les bénéfices ?
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Epargne
Comment le krach d'octobre 2008 faillit anéantir 180 ans de capitalisme
par Philippe Béchade 15 octobre 2008La question qui taraude les marchés aujourd’hui est la suivante : est-ce que le krach d’octobre tient d’ores et déjà compte d’une récession pouvant durer entre 18 mois et deux ans… ou faudra-t-il continuer de réévaluer à la baisse les valorisations des entreprises vulnérables aux aléas cycliques ?