Il y a quelques jours, nous avons participé à un débat sur l’économie, en Irlande. Nous venions de prendre le premier coup. C’était un débat informel, devant une foule d’Irlandais ivres. Notre opposant avait déjà pris une belle avance. Il avait conquis son auditoire avec une salve d’arguments bien développés…
crise bancaire
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Inflation et récession
Nouvelles mesures d’austérité en Espagne pour tenter d’enrayer la crise bancaire
par Bill Bonner 16 juillet 2012▪ Les derniers trucages européens commencent déjà à se détricoter. La chose était si évidente et prévisible que nous hésitons à la mentionner. Nous en parlons uniquement pour aborder un sujet plus vaste : les économistes sont des crétins. Oui, cher lecteur, nous sommes conscient d’être en train de nous répéter.
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Commençons par un éclat de rire. "Le système financier américain est en meilleure forme qu’avant la récession, et il est bien placé pour fournir le financement nécessaire à l’expansion économique, a déclaré le Secrétaire au Trésor US, Timothy F. Geithner"
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Imaginez que vous soyez un banquier d’affaires aussi créatif que machiavélique, aussi redoutable qu’influent. Un banquier qui a tous les moyens à sa disposition et un seul et unique objectif : réaliser des plus-values. Imaginez que ce banquier ait pour clients la plupart des grandes banques de la planète, qui font, elles, "commerce avec le petit peuple". Vous êtes donc en situation de refourguer vos petits produits maison aux grandes banques mondiales qui vont ensuite en arroser la planète toute entière
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Les établissements financiers continuent à faire de la dette. Obligations convertibles, titres super-subordonnés… Alors que le bon sens appelle à plus de transparence, ce jargon présage la complexité de ces instruments que l’on rassemble sous le nom de dette hybride, parce qu’ils ont les caractéristiques des capitaux propres et de titres de dette, avec moult spécificités. "Le capital hybride représente une part importante des fonds propres réglementaires de la plupart des banques européennes", explique Fitch. Complexe, cette dette, mais attrayante aux yeux de certains gérants obligataires. DWS (Deutsche Bank Group) ou LFG ont fait entrer le crédit bancaire dans leur portefeuille. Ne les imitez pas
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Denninger déclare, d’après les dépréciations d’actifs sur les entreprises saisies par la FDIC, que les pertes totales sur les prêts bancaires pourraient représenter entre 1 500 et 3 000 milliards de dollars. Imaginez l’impact que cela pourrait avoir sur les marchés du crédit. Et si la Fed essayait de le dissimuler, imaginez ce que cela pourrait faire (et ce que cela va faire) au dollar. Et maintenant, imaginez pouvoir acheter de l’or à 1 124 $ l’once. Bien évidemment, l’hypothèse sous-jacente à une reprise, c’est que le nantissement de la banque retrouverait sa valeur quand le marché de l’immobilier se remettrait. Et cela pourrait arriver, au fil du temps, grâce à des taux d’intérêts bas et une mémoire courte
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L’information est tombée en fin de semaine dernière… le Sénat américain a voté une augmentation du plafond de la dette des Etats-Unis, jusqu’à 14 300 milliards de dollars. Cela va permettre au Trésor US d’emprunter plus d’argent pour rembourser la dette existante, mais aussi payer le déficit annuel de 1 300 milliards de dollars de cette année. Ben Bernanke a également été réélu pour un mandat de quatre ans au poste de destructeur en chef du dollar, à 70 voix contre 30
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Epargne
Un investissement qui fait du bien à tout le monde
par jeanemmanuelchagnion 17 décembre 2009La crise a été pour moi le déclic : je ne peux plus penser mon capital, l’argent, mes investissements comme avant. Et vous savez quoi ? Ce n’est pas pour autant que ce n’est pas profitable ! J’ai toujours les mêmes attentes en termes de rendement. Quand j’investis, c’est certes pour participer au développement d’une société, d’une idée, mais c’est également une prise de risque pour moi. J’attends donc d’en être récompensé à sa hauteur ! Alors, je me suis penché sur l’investissement socialement responsable, une discipline qui n’en est pour ainsi dire qu’à ses balbutiements, mais dont l’ascension me semble inéluctable
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En début d’année, je parlais à mes lecteurs des banques américaines qui faisaient, ou allaient faire, faillite. J’avais avancé le chiffre de 150 faillites d’ici la fin de la crise. J’avais alors reçu de nombreux courriers de lecteurs relevant ma position, jugée trop pessimiste quant au sort de la finance mondiale. Mais les choses se sont accélérées cette année. Et avec les trois nouvelles faillites annoncées ces derniers jours, nous en sommes à 98 faillites pour 2009
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Cette semaine marque le premier anniversaire de la faillite de Lehman. Les médias luttent pour dire quelque chose de sensé à ce propos. A la Chronique Agora, nous ne tenteront même pas d’y parvenir. Nous nous satisferons de quelques remarques sarcastiques. Ce qui y a de remarquable dans le monde un an après la chute Lehman, c’est que si peu semble avoir changé. Même les journaux s’en sont aperçu
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Ben Bernanke nous expliquera peut-être aujourd’hui comment résoudre ce paradoxe : le double langage tenu par les banques qui d’un côté justifient l’euphorie de la Bourse par l’anticipation d’un retour de la croissance… et de l’autre ferment le robinet des liquidités lorsqu’il s’agit de soutenir financièrement les forces vives de la nation. La priorité accordée à l’assainissement des bilans, la multiplication des augmentations de capital massives pourraient passer pour de la saine gestion. La réalité est pourtant que le système bancaire est acculé dans les cordes
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La semaine dernière, on a appris que la production industrielle des Etats-Unis était "moins mauvaise" que ce à quoi on s’attendait. Plus précisément la production des usines, des mines et des entreprises du pays a chuté de "seulement" 0,4% en juin. Cette nouvelle économique formidable, combinée à de bons résultats pour Intel, a fait remonter l’indice Dow Jones de 256 points. Curieusement, les investisseurs ne semblent pas perturbés
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Wilbur Ross affirme que le système financier américain reste en survie artificielle grâce au TALF, c’est-à-dire grâce au programme de rachat d’actifs de type ABS ou RMBS par le Trésor US et la Fed… qui expire au début de l’automne. Le milliardaire du New Jersey s’était en effet proposé de participer au programme de rachat d’une partie des dérivés de crédit détenus par les banques et en partie garantis par le gouvernement
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Le marché des hypothèques subprime semble minuscule à côté de toutes les autres catégories de prêt réunies. Donc si un marché des hypothèques subprime relativement petit peut suffire à créer la plus grosse crise du crédit depuis la Grande Dépression… que se passera-t-il lorsque les catégories de prêt plus importantes commencent à avoir de sérieux problèmes
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En 2012, une enquête indépendante sur les relations des banques américaines avec les paradis fiscaux a été menée, mandatée par des membres de la commission financière du Congrès. Elle a révélé que de nombreuses structures offshore se proposant de participer au rachat de junk bonds avaient initialement fait du portage de dérivés de crédit pour le compte desdites banques en faillite. L’administration Obama a rapidement réagi
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Environ 15 000 milliards de dollars ont été assignés au grand programme de renflouage/relance des Etats-Unis. Ca ne devrait pas manquer de court-circuiter la correction et accélérer l’économie, n’est-ce pas ? Eh bien… non. Parce qu’on ne peut pas corriger des erreurs financières en les subventionnant
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Les marchés ont un peu baissé. Nous ne serions pas étonné de les voir baisser plus encore — pas uniquement parce que les bourses viennent d’enregistrer leur plus grande remontée en deux mois depuis les années 30, mais également parce que l’économie reste tout aussi malade qu’elle l’était le 9 mars dernier, date où le rally boursier a commencé. La seule chose qui ait changé dans l’économie, ces deux derniers mois, c’est la manière dont les gens en parlent. Début mars, alors que le Dow enregistrait des plus bas de 12 mois, les medias parlaient continuellement de ruine et de crise. Une seconde Grande Dépression semblait certaine
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L’optimisme printanier a provoqué un fort rally boursier mondial, que l’Europe n’a pas boudé le mois dernier : +4% pour le CAC 40 en une semaine et +16% en un mois. Encore plus d’enthousiasme en Allemagne (une semaine à +6% pour le DAX et un mois à +18%). Le Footsie conserve un flegme tout britannique avec respectivement +2% et +13%. L’Euro Stoxx 50, qui regroupe les cinquante plus grosses valeurs européennes, s’adjuge 5% en une semaine et 20% sur le mois. Il n’en faut pas plus pour que certains caressent l’espoir du retournement des marchés