10 ans après : les plans de sauvetage de la Zone euro sont de retour (1/2)
L’Histoire – et les crises – se répètent : la déstabilisation de la Zone euro est à nouveau à l’ordre du jour… et on ressort les anciennes recettes de sauvetage.
L’Histoire – et les crises – se répètent : la déstabilisation de la Zone euro est à nouveau à l’ordre du jour… et on ressort les anciennes recettes de sauvetage.
La politique appliquée par les banques centrales nuit… aux banques « normales ». Et au final, c’est le contribuable qui paie.
La Deutsche Bank est en crise, et les risques sont énormes… mais les médias sont trop ignorants – ou complaisants – pour tirer les bonnes conclusions.
Goldman Sachs vient de lancer un produit de couverture contre une crise bancaire européenne. Un produit qui devrait lui rapporter gros…
Une crise menace en raison de l’accumulation des créances douteuses. Pour la désamorcer, l’Union européenne voudrait légiférer sur le gel des dépôts bancaires…
Pour sauver les banques zombies et éviter une “crise de liquidité”, les autorités européennes discutent une loi leur permettant de geler vos dépôts…
Un cataclysme bancaire et financier menace tandis que les medias préfèrent traiter le sujet du climat…
“Plus jamais ça”, avaient promis les autorités après la crise bancaire de 2008. Et l’Etat de légiférer… pour s’assurer qu’une fois encore, ce soit les contribuables qui paient en cas de nouvelle explosion…
La situation est plus difficile pour la Grèce que pour la Chine, dont nous parlions hier. Le referendum a révélé moins de choses qu’il n’y paraît. Le “non” l’a emporté de façon écrasante, mais la participation a été faible…
Le 15 septembre 2008 fut un mauvais jour pour Wall Street. Lehman Bros. déclara faillite. Le Dow perdit plus de 500 points. Putnam Investments ferma un fonds monétaire de 12,3 milliards de dollars. Mizuho Trust and Banking divisa ses prévisions de gains par deux…
Il y a quelques jours, nous avons participé à un débat sur l’économie, en Irlande. Nous venions de prendre le premier coup. C’était un débat informel, devant une foule d’Irlandais ivres. Notre opposant avait déjà pris une belle avance. Il avait conquis son auditoire avec une salve d’arguments bien développés…
▪ Les derniers trucages européens commencent déjà à se détricoter. La chose était si évidente et prévisible que nous hésitons à la mentionner. Nous en parlons uniquement pour aborder un sujet plus vaste : les économistes sont des crétins. Oui, cher lecteur, nous sommes conscient d’être en train de nous répéter.
Commençons par un éclat de rire. "Le système financier américain est en meilleure forme qu’avant la récession, et il est bien placé pour fournir le financement nécessaire à l’expansion économique, a déclaré le Secrétaire au Trésor US, Timothy F. Geithner"
Imaginez que vous soyez un banquier d’affaires aussi créatif que machiavélique, aussi redoutable qu’influent. Un banquier qui a tous les moyens à sa disposition et un seul et unique objectif : réaliser des plus-values. Imaginez que ce banquier ait pour clients la plupart des grandes banques de la planète, qui font, elles, "commerce avec le petit peuple". Vous êtes donc en situation de refourguer vos petits produits maison aux grandes banques mondiales qui vont ensuite en arroser la planète toute entière
Les établissements financiers continuent à faire de la dette. Obligations convertibles, titres super-subordonnés… Alors que le bon sens appelle à plus de transparence, ce jargon présage la complexité de ces instruments que l’on rassemble sous le nom de dette hybride, parce qu’ils ont les caractéristiques des capitaux propres et de titres de dette, avec moult spécificités. "Le capital hybride représente une part importante des fonds propres réglementaires de la plupart des banques européennes", explique Fitch. Complexe, cette dette, mais attrayante aux yeux de certains gérants obligataires. DWS (Deutsche Bank Group) ou LFG ont fait entrer le crédit bancaire dans leur portefeuille. Ne les imitez pas
Denninger déclare, d’après les dépréciations d’actifs sur les entreprises saisies par la FDIC, que les pertes totales sur les prêts bancaires pourraient représenter entre 1 500 et 3 000 milliards de dollars. Imaginez l’impact que cela pourrait avoir sur les marchés du crédit. Et si la Fed essayait de le dissimuler, imaginez ce que cela pourrait faire (et ce que cela va faire) au dollar. Et maintenant, imaginez pouvoir acheter de l’or à 1 124 $ l’once. Bien évidemment, l’hypothèse sous-jacente à une reprise, c’est que le nantissement de la banque retrouverait sa valeur quand le marché de l’immobilier se remettrait. Et cela pourrait arriver, au fil du temps, grâce à des taux d’intérêts bas et une mémoire courte
L’information est tombée en fin de semaine dernière… le Sénat américain a voté une augmentation du plafond de la dette des Etats-Unis, jusqu’à 14 300 milliards de dollars. Cela va permettre au Trésor US d’emprunter plus d’argent pour rembourser la dette existante, mais aussi payer le déficit annuel de 1 300 milliards de dollars de cette année. Ben Bernanke a également été réélu pour un mandat de quatre ans au poste de destructeur en chef du dollar, à 70 voix contre 30
La crise a été pour moi le déclic : je ne peux plus penser mon capital, l’argent, mes investissements comme avant. Et vous savez quoi ? Ce n’est pas pour autant que ce n’est pas profitable ! J’ai toujours les mêmes attentes en termes de rendement. Quand j’investis, c’est certes pour participer au développement d’une société, d’une idée, mais c’est également une prise de risque pour moi. J’attends donc d’en être récompensé à sa hauteur ! Alors, je me suis penché sur l’investissement socialement responsable, une discipline qui n’en est pour ainsi dire qu’à ses balbutiements, mais dont l’ascension me semble inéluctable