La BCE devrait une nouvelle fois abaisser son principal taux directeur de 50 points, peut-être même de façon plus agressive, c’est-à-dire de 75 points de base. Elle en avait déjà discuté il y a trois semaines mais elle avait rejeté une telle initiative, ce qui avait provoqué une vive déception sur les marchés. Soulignons qu’en dix ans d’existence (eh oui, dix ans déjà !), la BCE n’a jamais été plus loin que 50 points
chômage
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Les incertitudes économiques ne sont certainement pas moins grandes dans l’empire du Milieu qu’en Europe ou aux Etats-Unis… sinon Pékin n’aurait jamais annoncé ce jeudi un abaissement de 108 points de base du taux directeur — soit quatre crans d’un coup puisque le "pas de variation" traditionnel de la banque centrale est de 27 points de base et non de 25 points comme en Occident. Oui, décidément, le Dalaï Lama a bon dos
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Les minutes de la Fed publiées mercredi soir — et cela ne surprend personne — confirmaient que le ralentissement économique se fera sentir outre-Atlantique tout au long de l’année 2009. C’est d’ailleurs ce que ne cesse de répéter Hank Paulson depuis des mois… lui qui refuse désormais de puiser dans le "TARP" pour soutenir les banques ou les trois grands constructeurs automobiles américains. Résultat de ce revirement imprévu
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La séance du jeudi 30 octobre a parfaitement illustré le syndrome maniaco-dépressif qui caractérise les marchés depuis juillet dernier. Euphorique en début de séance, la bourse de Paris a perdu pied au cours de la dernière demi-heure. Un sursaut de dernière minute lui a cependant permis de terminer non seulement sur une note positive mais également d’aligner une troisième séance de hausse consécutive, ce qui n’était plus arrivé depuis le 26 août dernier
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Tôt ou tard, le dollar s’effondrera lui aussi. Nous en avons eu un aperçu avant-hier… quand la devise est tombée à 1,29 $ pour un euro. Hier matin, les actions asiatiques sont remontées en flèche suite à l’annonce de la baisse effectuée par la Fed. Comme on pouvait le prévoir, les investisseurs pensent que les autorités ont peut être enfin repris le contrôle de tout ça. Comme on pouvait le prévoir, ils ont tort
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Epargne
Un nouveau drapeau d'alerte flotte en haut du mât de la Chronique Agora !
par Bill Bonner 28 octobre 2008Le Dow Jones a chuté de 312 points supplémentaires vendredi. Lundi matin, les actions continuaient de chuter en Asie. Et en Europe. "Le Dow Jones à 5 000", voilà notre prédiction. Non pas que nous ayons la moindre information sur ce sujet. Mais quand nous observons une courbe à long terme du Dow Jones, nous remarquons qu’il monte et qu’il descend. Il a tendance à descendre très bas après être monté très haut – par vagues, sur 15 à 20 ans
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les investisseurs sont dans l’ensemble d’assez bonne humeur. Après tout, Warren Buffett est haussier sur le cours des actions… Warren mise son argent et ses paroles sur un seul cheval — les actions. Il dit être convaincu qu’elles vont faire mieux que les liquidités dans les dix prochaines années. A la Chronique Agora, nous ne sommes pas assez riches pour contredire le Grand Sage des Plaines. Qui plus est, nous pensons qu’il a raison. Du moins en partie
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Il se passe de drôles de choses. Et pas uniquement dans les banques. Les autorités US ont fermé quelques établissements bancaires dans l’Illinois et le Michigan. Les grandes banques ne vont pas fermer ; elles seront "recapitalisées" — et partiellement reprises par le gouvernement. Ce processus est déjà en cours en Grande-Bretagne. Les dirigeants européens se sont réunis et ont déclaré qu’ils feraient la même chose
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Le prix des maisons continue de s’effondrer, les emplois continuent de disparaître et le crédit continue de se retirer de l’économie. Ces trois difficultés auraient pu être surmontables, si ce n’est que le prix de la nourriture et de l’énergie atteignent en ce moment des sommets. Le coût de la vie explose au moment même où les sources de liquidités et de crédit des consommateurs s’assèchent.
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Cette semaine, le pétrole a grimpé. Les marchés asiatiques ont chuté, le Japon enregistrant hier sa plus grande baisse en six semaines. Et le dollar a faibli. Les spéculateurs commencent à parier que la Fed baissera ses taux une huitième fois ; telle est la rumeur qui circule. Comme nous l’avions prévu, les sept premières baisses ont fait des merveilles pour les prix du pétrole, de l’or et des matières premières… mais pas grand’chose pour l’économie. Le pétrole a grimpé de 60% en six mois… mettant sous pression le budget des ménages
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Epargne
Malgré l'incertitude des marchés, nous allons dans le bon sens !
par raphaelgaraud 21 mai 2008En France et en Europe nous avons, semble-t-il, plutôt bien résisté aux secousses et bouleversements du premier trimestre. Les publications de résultat de part et d’autre de l’Atlantique sont plutôt conformes aux attentes — voire moins mauvaises que prévues, bancaires mises à part. Alors ça y est ? La crise est finie ? Nous repassons à l’achat ?
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Les investisseurs n’ont pas jubilé en découvrant hier matin les chiffres de la croissance en Europe : elle aurait connu une accélération inattendue au premier trimestre 2008 et atteint 0,7% contre 0,4% au quatrième trimestre 2007 — le consensus tablait sur 0,5%
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Notre cher Jean-Claude — oui, il nous coûte décidément très cher, il n’y a qu’à constater la chute des commandes de l’industrie allemande, la chute de la consommation dans toute l’Europe et le recul des exportations depuis le début de l’année, pour cause d’euro fort — n’a jamais été aussi clair dans son diagnostic et ses recommandations. Face à la poussée de l’inflation, le sacrifice sans état d’âme du pouvoir d’achat des ménages est absolument impératif
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Talons hauts, talons plats… il nous a été plus facile d’obtenir ces renseignements que des indications sur l’évolution prévisible des marchés et des indices boursiers au Salon de l’Analyse Technique. Le consensus que nous avons recueilli au fil des conférences auxquelles nous avons assisté était du type "p’têt ben d’la hausse, p’têt ben d’la baisse", et les plus inspirés votaient pour le scénario de la consolidation latérale
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Epargne
Un 29 février de ce calibre tous les quatre ans, cela suffit largement !
par Philippe Béchade 3 mars 2008Difficile de trouver la semaine dernière des conditions plus difficiles pour travailler sur les marchés financiers ; dans un premier temps, ils ont en effet véhiculé le sentiment de vouloir résister à toutes les mauvaises nouvelles macro-économiques
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Les actions US ont perdu environ 1 500 milliards de dollars depuis leur sommet en octobre 2007. Dans le monde entier, ce sont 5 000 milliards de dollars environ qui ont disparu des marchés. Les financières… les constructeurs… les sociétés de logistique… les détaillants… l’un après l’autre, les secteurs tombent. Et les nouvelles sont quasiment toutes mauvaises : saisies, ventes de maisons, chômage, confiance des consommateurs, inflation… pertes… déclins…