La spirale haussière se poursuit sur l’ensemble des places mondiales. Cette fois-ci, elle est alimentée par l’annonce d’un accord de financement sauvant temporairement la banque CIT. Si la crainte de voir l’établissement déposer le bilan n’avait aucunement ralenti la hausse des marchés la semaine passée, son maintien à flot participerait en revanche à l’euphorie ambiante
ch$omage US
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Epargne
De Goldman Sachs à JP Morgan, les banques ne vont pas si bien
par Bill Bonner 21 juillet 2009Goldman Sachs a gagné tant d’argent qu’elle a pu mettre de côté plus de 11 milliards de dollars à ce jour cette année en rémunération pour ses dirigeants — soit près de la moitié de ses revenus, selon The Economist. Dans le même temps, les actionnaires ont reçu 4,4 milliards de dollars, à peine le tiers. On parle là, au passage, de la société qui a frôlé la mort avec le reste de Wall Street il y a environ six mois
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Selon une estimation de RealEconomics, le chômage aux Etats-Unis pourrait atteindre 14% avant de baisser. Une autre estimation, de PIMCO cette fois-ci, s’inquiète de le voir dépasser les 10%… pour y rester pendant longtemps. Bien entendu, les appels aux plans de relance se font plus forts. Les gens se demandent pourquoi Washington renfloue Wall Street — mais pas la Californie. Est-ce que ça ne stimulerait pas l’économie
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"Les statistiques de l’emploi écrasent les espoirs de reprise", déclarait l’International Herald Tribune vendredi matin. Oh ? Oui, cher lecteur… une fois de plus nous avons raison et ils ont tort ! Vous vous souvenez que les autorités américaines avaient déclaré que leur programme de relance monstre maintiendrait le chômage sous les 8% en 2009. L’année n’est même pas à moitié écoulée qu’on en est déjà à 9,5%
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L’enquête mensuelle d’ADP avait recensé 520 000 destructions de postes dans le secteur privé et une dégradation tendancielle par rapport au mois d’avril aux Etats-Unis. Si tel n’est pas le cas au vu de la comptabilité nationale, c’est que l’embellie du mois de mai résulte d’un plus grand nombre de créations d’emplois dans le secteur public. Mais il est une réalité que ne peut masquer l’augmentation du nombre des fonctionnaires : le recul du nombre d’heures travaillées par salarié. Cela signifie que les entreprises continuent de voir diminuer leur charge de travail, ce qui n’est pas un signe de reprise
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Beaucoup d’analystes rencontrés ou interviewés par téléphone depuis le 24 avril dernier ne cachent pas leur perplexité […] Un rebond de 30% sans la moindre correction intermédiaire, c’était déjà sans précédent… mais une accélération à la hausse depuis le débordement des 3 125 points, même si c’est graphiquement explicable en faisant totalement abstraction des fondamentaux, reste une véritable gageure pour un chartiste normalement constitué
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Encore une journée qui ressemble fortement à un coup d’épée dans l’eau pour les marchés hier. Les chiffres du jour n’étaient pourtant pas si mauvais du côté de la Zone euro : on apprenait en effet que le moral des industriels français allait mieux ce mois-ci… tandis que l’indice PMI préliminaire d’activité dans le secteur privé de l’Eurozone était lui aussi en voie d’amélioration
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La panique est terminée. La panique n’a pas encore commencé. Quelle phrase est la bonne ? Les deux, peut-être ? Nous dirons les deux. La situation s’est calmée sur les marchés financiers en mars, et les actions sont remontées. Nous avons cherché toutes sortes de métaphores divertissantes pour expliquer ça, mais l’explication la plus simple est encore la meilleure : tremblez
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Epargne
De l'effet rebond dans quelques centimètres d'eau de vaisselle trouble
par Philippe Béchade 7 avril 2009On se calme… et on prend des bénéfices ! Voilà en quelque sorte le mot d’ordre lancé aux opérateurs par une petite voix intérieure en début de matinée hier. Paris n’avait pas tardé à reprendre 2% quelques minutes après l’ouverture, comme si l’absence de mauvaises nouvelles ce week-end pouvait constituer un motif suffisant pour regretter d’avoir allégé les positions 48 heures auparavant
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Epargne
De l'art de détourner l'attention des foules de l'essentiel
par Philippe Béchade 6 avril 2009Le G20 n’a pas dévoilé de propositions supplémentaires pour abaisser la température au coeur du réacteur nucléaire des dérivés de crédit — qui continue de libérer par milliards d’unités des scories toxiques dans l’atmosphère du système financier. Et les épargnants français sont saisis d’une soudaine angoisse insondable : la rémunération du Livret A va-t-elle être réduite de 25 euros à 12,5 euros ou même, scénario de cauchemar, à 10 euros
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Le G20 coûte des milliers de milliards de dollars. Rien qu’aux Etats-Unis, la facture de la bataille contre la correction se monte à 14 000 milliards de dollars environ, d’après nos calculs. Cela ne comprend pas seulement les sommes réellement dépensées… mais également les garanties de la Fed, les rachats d’actifs toxiques et ainsi de suite
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Le Wall Street Journal se demande désormais ouvertement si le Dow pourrait chuter jusqu’à 5 000. Barron’s aussi. C’est "une possibilité baissière", déclare le Wall Street Journal. Mais Barron’s exprime ce que nous pensons être encore le sentiment dominant sur les marchés : "le Dow chutera-t-il jusqu’à 5 000 points ?", demande-t-il. "Nous ne le pensons pas", répond-il immédiatement. Non seulement les journaux envisagent nos cibles pour le Dow, mais ils commencent à piger ce qui est vraiment en train de se passer
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Mon téléphone n’a pas arrêté de vibrer vendredi soir, j’ai été bombardé de SMS et de mails avec des messages du type: "S&P 500 -2,5%, C.LAKTA ;- p", "DJ -120, ton rebond LOL !", "TATOOFO, C1Naskrak, vadadonf", et j’en passe ! Je plaisante à peine — ce qui suit est authentique. J’ai effectivement fini par prendre un appel vers 21h30 d’une vieille connaissance que je sais un peu anxieuse depuis quelques semaines… et au son de sa voix, j’ai tout de suite compris qu’il se passait du lourd sur les marchés américains
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Les Etats-Unis ont eu chaud : il s’en est fallu de peu que de l’argent public soit rapidement mobilisé au profit de ceux qui le versent au fisc et qui en ont un réel besoin, pour cause de chômage, de maladie ou d’expropriation — et parfois les trois à la fois. Les dernières statistiques publiées hier induisent qu’il y a de plus en plus de personnes dans ce cas, ce qui a provoqué un soudain accès de déprime boursière
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Les investisseurs sont d’avis que l’inflation restera sous les 1% durant les 10 prochaines années. Est-ce vraiment probable ? Nous n’en savons rien… mais une protection contre l’inflation à 1% nous semble une très bonne affaire… Mais revenons-en à notre sujet… nous avons enfin un "Rebond Obama". De combien ? Et pendant combien de temps
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La température était bouillante sur les marchés américains hier, mais plutôt tiédasse du côté européen : le CAC 40 a enregistré une molle hausse de 1,10% sur la journée d’hier, terminant à 3 269,56 points, dans des volumes faibles. Du côté de Londres, le Footsie a chuté de 0,31%, tandis qu’à Francfort, le DAX progressait de 0,62%. Aux Etats-Unis, en revanche, les hausses ont été fulgurantes
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Epargne
Les indices ont fait la moitié du chemin… mais dans quelle direction ?
par Philippe Béchade 10 juin 2008La débâcle de vendredi semble enrayée. Même si d’importants supports ont été cassés (notamment sur l’EuroStoxx 50, stable en clôture), les opérateurs n’ont pas déclenché de vague de ventes de précaution comme cela s’était produit mi-janvier puis mi-mars, les indices boursiers enchaînant les séances de repli dans une ambiance de plomb. Pour autant, l’enfoncement des 4 880 points (MM100) survenu vendredi — et largement commenté ce week-end — n’était pas accidentel. Il était cependant logique de se demander si les circonstances exceptionnelles ayant entraîné une chute de 2,3% du CAC 40 pouvaient à leur tour susciter une contre-réaction sur les marchés pétroliers et délivrer les opérateurs de la peur de voir le baril tester les 150 $ avant fin juin (comme le prévoit une étude récente de Morgan Stanley)
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Dans la guerre entre l’inflation et la déflation, vendredi dernier a été un jour sanglant. Ca a commencé par un tir du département de l’Emploi US ; le chômage a enregistré sa plus grande augmentation depuis 1986 — de 5% à 5,5%. Puis l’enfer s’est déchaîné. Les investisseurs ont immédiatement compris que la Fed de Bernanke n’aurait aucun moyen de tenir sa demi-promesse d’abandonner le combat contre la déflation et de commencer à lutter contre l’inflation, aux côtés de la Banque centrale européenne. Les banques centrales n’augmentent pas les taux lorsque le chômage grimpe. C’est du moins ce qui se passe depuis longtemps