Le Financial Times a commencé sa série d’articles sur « le capitalisme en crise » par un texte décousu qui tente de délimiter la question. Malheureusement, les journalistes du FT ne semblent pas comprendre ce qu’est le capitalisme, sans parler de ce qui ne va pas chez lui. Ils disent qu’ils « repensent le capitalisme »… sauf qu’ils ne semblent pas y avoir pensé une première fois.
capitalisme
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Inflation et récession
Un marché haussier frauduleux dans un système corrompu
par Bill Bonner 6 décembre 2011De plus en plus de gens en arrivent à la même conclusion : le marché haussier est une fraude. Et le système est corrompu. C’est vrai — mais pas pour les raisons qu’ils croient.
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Pourquoi l’Irlande essayait-elle si désespérément de sauver ses banques ? Pourquoi les Etats-Unis se sont-ils précipités pour sortir Fannie Mae et Freddie Mac du pénitencier ? Pourquoi mettre en danger le système financier planétaire pour essayer de faire passer le chômage américain de 9% à 6% ? Nous en concluons que les gens ont une crainte profonde du capitalisme
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Nous nous demandons toujours comment tourne le monde. Comment une nation de 1,3 milliard de personnes contrôlée par des communistes a-t-elle pu devenir le pays le plus dynamique et le plus capitaliste au monde ? Comment peuvent-ils augmenter leur richesse entre trois à dix fois plus rapidement que le rythme américain — alors que les Etats-Unis sont censés être l’économie "la plus flexible et la plus sophistiquée" au monde
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Nous ne savons pas si Dieu voulait que Goldman fasse exploser l’économie mondiale… mais le capitalisme semblait l’exiger. Et on aurait dit que le capitalisme allait aussi faire sauter le poseur de bombes. Malheureusement, les autorités sont ensuite intervenues. Elles ont renfloué AIG… et tout le secteur financier — dont Goldman. A présent, elles prêtent de l’argent aux grandes banques pratiquement gratuitement… que les banques leur re-prêtent ensuite à 4%
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Epargne
Un investissement qui fait du bien à tout le monde
par jeanemmanuelchagnion 17 décembre 2009La crise a été pour moi le déclic : je ne peux plus penser mon capital, l’argent, mes investissements comme avant. Et vous savez quoi ? Ce n’est pas pour autant que ce n’est pas profitable ! J’ai toujours les mêmes attentes en termes de rendement. Quand j’investis, c’est certes pour participer au développement d’une société, d’une idée, mais c’est également une prise de risque pour moi. J’attends donc d’en être récompensé à sa hauteur ! Alors, je me suis penché sur l’investissement socialement responsable, une discipline qui n’en est pour ainsi dire qu’à ses balbutiements, mais dont l’ascension me semble inéluctable
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Un déluge de mauvaises nouvelles avait fait plier Wall Street de 0,8% et les places européennes de 1,5% vendredi. En cause, le moral des ménages américains. L’actualité du week-end était un désert . Quant aux nouvelles ce lundi, elles se résumaient à une étude négative de la NAHB : sur le sentiment des constructeurs de maisons individuelles : il retombe vers 18 contre 19 en octobre et 72 fin 2006
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La version plus douce, plus gentille du capitalisme américain qui est devenue à la mode depuis la crise du crédit de l’année dernière n’est ni douce ni gentille… du moins pas avec les capitalistes. Le "nouveau capitalisme" punit la majorité prudente pour les péchés de la minorité imprudente. Au lieu de faire expier leurs péchés aux membres de la minorité imprudente en leur confisquant la fortune, le statut et l’emploi qu’ils méritent de perdre, la majorité prudente doit expier pour eux en supportant le fardeau de plus en plus lourd de la régulation et de la taxation. Mais est ce que les coupables ne vont pas aussi devoir faire face à l’augmentation de la régulation et de la taxation ?
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Il ne s’est pas passé grand’chose ces derniers jours. Certains chiffres étaient encourageants. D’autres pas. C’est un peu comme si un météorologiste prévoyait du blizzard, tandis qu’un autre annonçait soleil et températures élevées. Les investisseurs ne savent plus comme s’habiller
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Jack Lessinger est un "socio-économiste". C’est-à-dire qu’il examine l’ensemble des tendances économiques et la manière dont elles s’intègrent dans le paysage plus large de la vie sociale. Dans son nouveau livre The Great Prosperity of 2020 ["La Grande Prospérité de 2020", ndlr.] –, il prédit la fin de dépression que nous connaissons actuellement pour 2020, preuves à l’appui
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Aujourd’hui, nous brandissons le drapeau d’un groupe […] généralement méprisé et régulièrement persécuté… les "intouchables" au sommet de la pyramide économique — les riches […] Et voilà que la Suisse se trouve confrontée à pire que la Seconde Guerre mondiale. Pendant longtemps, le pays a été le refuge des gens fortunés. Or la vie devient plus dure pour les riches… et pour ceux qui les défendent
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Obama prévoit un secteur automobile ‘dégraissé’", annonce la BBC. Alors que la majorité des lecteurs se concentreront sur les quatre derniers mots de cette phrase, nous attirons votre attention sur les deux premiers. Le sujet est le plus important… non le complément. Que le secteur automobile soit "dégraissé" ou non ne nous intéresse guère. Il fera ce qu’il doit faire. Mais que le président des Etats-Unis ait élaboré un plan pour les constructeurs automobiles, voilà qui est certainement le signe de quelque chose de considérable
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Le rebond se poursuit. Les marchés font l’opinion, disent les vétérans de Wall Street. Après neuf semaines de hausse des cours, les gens commencent à voir le monde différemment. Simplifions : il ne semble de loin plus aussi épouvantable qu’il y a quelques mois de ça. Les prix des maisons — même s’ils ne grimpent pas — ne chutent pas aussi rapidement qu’avant. Et si les gens perdent encore leurs emplois, ils ne sont plus autant à les perdre chaque mois qu’au début de l’année
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Levez les yeux. Que voyez-vous ? Notre pavillon d’alerte au Krach du Dollar, bien sûr. Les jours du dollar sont comptés. Quel est le chiffre ? Nous n’en savons rien. Quoiqu’il ait été il y a une semaine, il est plus petit aujourd’hui. Hugo Chavez était au Moyen-Orient cette semaine, assistant à une réunion de producteurs de pétrole. Il a appelé à une nouvelle pétro-devise
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"Le secteur de la sécurité des entreprises est en plein boom", déclare le Herald Tribune. Jusqu’à présent, tout le spectacle des primes/salaires des dirigeants/renflouages n’était qu’une amusante diversion — distrayant l’attention des gens avec quelques petits millions tandis que la Fed leur faisait les poches et les dépouillait de milliers de milliards de dollars. A présent, les choses tournent mal
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Il est peut-être temps de tirer d’abord et de poser des questions plus tard, au sens métaphorique, bien évidemment. Il est peut-être temps de virer les dirigeants égoïstes et dorlotés d’AIG, et de laisser le capitalisme s’occuper d’eux à mains nues. Les individus de chez AIG, qui ont un réel talent, devraient pouvoir accomplir des réussites futures ailleurs. Pas les autres. Alors virons-les tous. Le capitalisme reconnaîtra les siens
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L’économie n’est pas une voiture. On ne peut pas simplement appuyer sur la pédale de frein, changer de vitesse, allumer le clignotant et s’en aller vers le soleil couchant. Ce n’est pas aussi mécanique que les économistes sans imagination aimeraient vous le faire croire. Non, le problème, c’est que toute l’économie mondiale est orientée vers la production de biens achetés à crédit
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Epargne
Alors que le monde vacille, le refuge idéal pourrait être un petit coin de paradis tropical
par La rédaction 7 novembre 2008Alors que la crise du crédit s’est propagée de continent en continent, les démocraties occidentales ont suivi la trace des voisins socialistes de l’Est ou du Sud et ont nationalisé des pans entiers de leur économie, en particulier dans les domaines banquiers et financiers. Il semble que les expériences récentes de régulations aux Etats-Unis, consistant à faire confiance aux sociétés et aux entreprises pour s’autocontrôler, n’aient eu pour résultat que fraudes, vols et abus monumentaux. Qui aurait pu le prévoir