Une banque fera-t-elle le printemps ? Les bonnes nouvelles de Goldman Sachs sont-elles le signe que d’autres sont à venir dans le secteur financier… et qu’on commence à voir le début de la lumière de l’avant-sortie du tunnel ? Résumons les faits : hier, Goldman Sachs a annoncé des bénéfices en hausse de 1,8 milliard de dollars pour le premier trimestre 2009
CAC 40
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Et aujourd’hui… eh bien… après le long week-end pascal, où les marchés sont restés fermés durant quatre jours… les choses reprennent dans le calme. La Bourse de Paris a ouvert en hausse, malgré une clôture décourageante du côté asiatique : la baisse de Toyota a affecté Tokyo
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Un échec du G20 de Londres serait désastreux, nous annonce-t-on depuis ce week-end. Jean-Claude Trichet appelle à l’unité des dirigeants, lui qui doit en avaler son exemplaire du Traité de Maastricht depuis que la Fed s’est vue autorisée à imprimer 300 milliards de dollars tout neufs il y a une dizaine de jours. A peine Nicolas Sarkozy vient-il d’annoncer qu’il envisage de rentrer prématurément en France si les participants ne s’engagent pas sur des mesures concrètes en matière de régulation des flux financiers que le CAC 40 gagne 3%
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Les mises en garde des différents rédacteurs des Publications Agora voient leur pertinence se confirmer avec le coup de massue qui s’est abattu sur les indices boursiers hier. Nous avons assisté en 24 heures à un repli de 5% en moyenne sur les valeurs européennes et de 6,8% en deux séances. En 48 heures, cette baisse a amputé de moitié les gains engrangés depuis le début du mois de mars
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José Manuel Barroso a exclu de priver Prague de la présidence de l’Union européenne ; cependant, Mirek Topolanek n’a plus de légitimité politique dans le cas où il continuerait d’assumer sa fonction, et ce à quelques jours de la visite de Barack Obama en République tchèque. Nous sommes convaincu que le président américain ne manquera pas d’interroger le ministre Mirek Topolanek sur les motifs qui l’ont conduit à déclarer mercredi que "le plan de relance de l’économie américaine, c’est le chemin qui mène à l’enfer".
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Les opérateurs européens se doutaient-ils de quelque chose ? Avaient-ils peur de revivre le même scénario que mardi soir à Wall Street ? Il peut apparaître assez surprenant que le CAC 40 ne soit pas parvenu à se maintenir au-dessus du seuil des 2 900 points : après tout, on a vu une progression de plus de 2,5% en moyenne des indices américains entre 14h45 et 17h30 environ, ainsi qu’une forte progression du volume des prêts immobiliers dévoilé mercredi matin aux Etats-Unis
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L’euro a enregistré hier une baisse par rapport au dollar — le billet vert est repassé sous la barre des 1,35, à 1,3445 $ pour un euro, contre 1,3623 $ la veille. Et puisqu’on parle du billet vert… l’Empire du Milieu commence à s’inquiéter pour les 2 000 milliards de dollars contenus dans ses coffres. Les décisions de la Fed ne lui plaisent guère
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La hausse globale du marché n’a pas été aussi spectaculaire que la semaine passée (3,15% contre 6,75%) mais le CAC 40 aligne donc une deuxième semaine de hausse consécutive à Paris. Une situation qui s’était pas vue depuis fin janvier/début février 2009, mi-juillet 2008, ou mi-mars 2008 — la hausse avait alors tenu jusqu’à mi-mai. La situation s’est en revanche retournée à Wall Street
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La séance a été mitigée hier entre l’Europe et les Etats-Unis : s’agit-il d’une baisse dans une hausse dans une plus grande baisse ? Une interruption temporaire du rebond de marché baissier, en d’autres termes ? Ou bien les marchés s’apprêtent-ils à reprendre pour de bon le chemin de la baisse […] En tout cas, ils ont très mal accueilli les dernières prévisions de croissance mondiale fournies par le Fonds monétaire international
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Les investisseurs se demandaient il y a tout juste une semaine si espérer un rebond avait encore un sens. Ils sont encore très inquiets au sujet de la santé de l’économie — mais ils peuvent à présent imaginer que les marchés commencent à entrevoir une embellie. Cela dit, les indices boursiers ne sont pas encore sortis de leur tendance baissière
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Ceux qui s’attendaient à une performance honorable mais pas tonitruante de Wall Street n’ont pas été démentis. Le rebond des valeurs américaines n’a pas excédé les 2,4% au final (en prenant le S&P500 ou le Nasdaq comme référence), voire 2,25% pour le Dow Jones. La hausse avait pourtant bel et bien atteint ou dépassé les 4% vers 20h15, au moment où la Fed a dévoilé le contenu de son Beige Book
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Le CAC 40 s’est replié mardi de 1,04% et clôturait très précisément au niveau du gap historique resté béant depuis le 13 mars 2003 à 2 554 points. Le rapide revirement à la baisse de Wall Street a tué dans l’oeuf la tentative de rebond technique du début de la matinée et du milieu de l’après-midi […] A la mi-séance, le Dow Jones tentait un rebond… mais il était trop tard pour soutenir les places européennes
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Le taux de chômage aux Etats-Unis devrait quant à lui augmenter de 8,5% à 8,8%, contre une estimation de 7,1% à 7,6%. Mais cela n’affecte pas le dollar, qui grimpait encore de 0,5% à 1,2560/euro (1,2515 au plus haut). Le billet vert profite de la désagrégation des devises des pays émergents partenaires de la Zone euro, sans oublier les avertissements de Bruxelles pour cause de déficits excessifs
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Wall Street a subi sa seconde plus sévère correction de l’année 2009 mais surtout la plus lourde de conséquence : le Dow Jones plonge de 3,8% à 7 552 points et pulvérise ainsi son plancher annuel 2009. L’indice phare rejoint ses plus bas absolus de l’année 2008, mais ce n’est pas le pire […] Tous les indices américains qui ont tenté de limiter la casse à une demi-heure de la clôture n’ont en fait repris de la hauteur que pour mieux rechuter
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Cette mi-février est marquée par la multiplication des signaux de ralentissement économique en Europe mais aussi par la publication de chiffres moins mauvais que prévu aux Etats-Unis. Wall Street n’en a pas profité la semaine dernière : les investisseur demeurent dubitatifs sur l’efficacité des mesures de relance et jugent la mise au point du TARP 2 — présenté au Congrès mercredi par Timothy Geithner — très laborieuse et pleine de zones d’ombre
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Trois semaines après l’installation de Barack Obama à la Maison Blanche, il devient clair pour Wall Street que la nouvelle administration américaine ne bénéficie d’aucun état de grâce et que sa détermination à combattre la crise suscite de plus en plus de scepticisme. C’en est même à croire que plus Timothy Geithner affiche sa volonté de bien faire, plus les marchés se montrent exigeants sur le pourquoi du comment… ce dont ils se fichaient éperdument lorsqu’Alan Greenspan encourageait le gonflement de toutes les bulles spéculatives de la création sur fond de déficits budgétaires galopants
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Les indices boursiers européens se sont littéralement "déchirés" au cours de la dernière demi-heure de cotations mardi. Sans exagérer, la déferlante des ordres de ventes s’est abattue à Wall Street comme sur le Vieux Continent dès que le visage de Timothy Geithner est apparu à l’écran
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Wall Street ne s’est pas montré aussi euphorique que la City, Francfort et Paris lors de la publication de l’ISM non manufacturier de janvier […] Cependant, le redressement de l’indice d’activité du secteur des services fut incontestablement déstabilisateur pour les opérateurs les plus pessimistes. Les marchés furent également rassurés par l’engagement de la Fed à proroger jusqu’au 30 octobre ses mesures anti-crise