USA Today avait le blues vendredi. Un journaliste vient de se rendre compte que la baisse des prix des matières premières n’était pas nécessairement une bonne nouvelle. "Les investisseurs craignent que l’effondrement des prix du pétrole, du charbon et du platine signale une tendance bien plus sinistre : un ralentissement économique sévère à l’étranger qui pourrait freiner l’économie [aux Etats-Unis] et entraver les profits des entreprises américaines"
BRIC
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Les Trente Glorieuses ont été des années de croissance intense en Allemagne et en France. C’est aujourd’hui au tour de l’Inde, de la Chine, du Brésil et de tant d’autres pays d’entrer dans cette extraordinaire période faste. A la base de ce boom : toujours les matières, notamment les matières industrielles et les énergies.
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La mondialisation, par exemple, aidait à maintenir les prix bas aux Etats-Unis. Les Américains pouvaient s’emparer de toutes les importations qu’ils voulaient sans se faire taper sur les doigts par l’inflation habituelle des prix à la consommation. C’est-à-dire que — comme un ivrogne qui n’aurait jamais la gueule de bois — ils pouvaient profiter d’un boom inflationniste sans jamais avoir à payer des prix de consommation plus élevés. A présent, on leur a serré la vis… à présent, ils n’ont plus qu’à se calmer
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Avant d’entrer dans le vif du sujet, plantons le décor. La population mondiale ne cesse de croître, tout en adoptant un mode de vie de plus en plus urbain. Si les gens s’entassent dans les villes, ils n’en désertent pas pour autant les campagnes. Usines, bureaux, immeubles et pavillons s’étendent et recouvrent la verdure de béton et de bitume. En conséquence, les terres arables disponibles, dont les meilleures sont déjà en exploitation, se raréfient. Vous suivez le raisonnement ? Il est indispensable, si l’on veut nourrir tout le monde, que l’agriculture ait des rendements élevés, grâce à des fertilisants dont la potasse fait partie
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Le Nymex est de nouveau entre les mains de professionnels et d’entreprises — grosses consommatrices — qui couvrent leurs approvisionnements. Cela ne fait que rendre plus brûlante la question de fond : qu’est-ce qui les pousse à entretenir la spirale haussière — y compris à 127 $ — alors que les signaux de ralentissement économique foisonnent dans les pays occidentaux où la consommation de carburant recule graduellement depuis 2005, le phénomène s’accentuant, pour le plus grand bénéfice de l’environnement, depuis l’hiver dernier ?
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Epargne
Peut-on continuer de remplir les réservoirs avant les estomacs ?
par Philippe Béchade 17 avril 2008A l’heure ou les forces de police commencent à tirer sur des foules en colère dans des pays que nous jugeons sous-développés ou imperméables à toute idée de démocratie — ce n’est d’ailleurs pas toujours le cas ! –, nombre d’experts proches du FMI commencent à produire des explications qui vont au-delà du constat que "tout augmente" du fait de la seule pression exercée sur les stocks de nourriture disponibles par des pays en expansion rapide comme la Chine et l’Inde
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Epargne
Le charbon s'envole ; jouez les valeurs du secteur
par Isabelle Mouilleseaux 18 février 2008Jusqu’à très récemment, le charbon était passé de mode. Trop salissant, extrêmement nocif pour l’environnement et participant très activement au réchauffement climatique… Pourquoi ce retour en grâce ?
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Epargne
L'un des plus grands experts "matières premières" de la planète vous livre son sentiment
par Isabelle Mouilleseaux 7 février 2008Si vous aimez les minières, vous le connaissez sûrement. C’est l’un des plus grands experts mondiaux en la matière. Sa passion ? Les métaux précieux. Tout a commencé à Londres. C’est là qu’est née sa passion. Graham Birch sort de l’Imperial College avec un diplôme de géologie minière en poche et se lance dans les marchés en 1984. Il deviendra gestionnaire d’un fonds matières premières en 1993 — et là, il va se faire un nom. Son équipe fait fureur
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Epargne
Le cycle haussier sur les matières premières se termine-t-il ? (2)
par Isabelle Mouilleseaux 10 janvier 2008Sommes-nous à la fin du grand cycle haussier entamé en 1999 ? Jim Rogers, le seul grand gourou spécialisé dans les matières premières, apporte à cette question une réponse claire : non ! Mon opinion ? Je suis d’accord avec lui. Voici pourquoi
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Alors que faire lorsqu’on investit en Bourse ? Déjà, faire attention à l’impact du dollar, lorsqu’on sélectionne ses titres, quand il s’agit d’actions ou d’obligations de sociétés américaines, et de sociétés commerçant avec les Etats-Unis ou ayant une part importante de leur chiffre d’affaires ou de leurs achats d’approvisionnement libellés en dollars. Il en est de presque tous les grands groupes de produits de consommation courante, qu’ils soient américains (Gillette, Coca-Cola, Procter&Gamble…) ou mondiaux (Nestlé, L’Oréal…).