L’Islande a fondu. Le gouvernement islandais s’est engagé à sauver le secteur bancaire — mais pour près de 500 000 $ par citoyen ! En Europe, à ce jour, le coût est estimé à environ 7 000 $ par citoyen. Cependant, les experts insistent sur le fait qu’une bonne partie de cet argent — prêté aux banques — reviendra au gouvernement. Et dans le reste du monde ? Qui sait ?
Bernanke
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Epargne
Encore une bourde… mais à 1 000 milliards de dollars, cette fois-ci !
par Philippe Béchade 16 octobre 2008Nouvelle journée catastrophique à Wall Street : les marchés américains alignent tout simplement une dixième séance de baisse sur une série de onze. Les opérateurs avaient le moral dans les chaussettes à la mi-séance mais il subsistait un espoir de rebond. En effet, Ben Bernanke aurait pu prononcer des propos rassurants devant le club économique de New York au sujet d’un futur redressement de la conjoncture en 2009 et de la volonté de la Fed de soutenir l’économie. Au lieu de cela, il a littéralement torpillé le fragile retour de la confiance qui se dessinait depuis ce week-end
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A la Chronique Agora… nous restons pétrifiés… stupéfaits… bouche bée… paralysés par tout ce spectacle… des suppositions lunatiques liées à la bulle du crédit… à la farce solennelle qui s’est déroulée la semaine dernière au Congrès américain. Oui, cher lecteur, nous souffrons d’un excès de stupidité… les absurdités arrivent trop vite pour nous ; nous n’arrivons plus à suivre. Nous craignons de tomber dans un coma post-ironique. Un scénariste aurait-il pu imaginer une intrigue aussi ridicule
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L’essentiel en ce moment, ce sont les cours. Et personne n’aime ce qu’ils disent actuellement. Tout le monde tente donc d’arrêter la chute. Les mesures contre les vendeurs à découvert ne sont qu’une tentative détournée de freiner la baisse du prix des actions. Mais il s’est passé une chose étrange. Les efforts pour contrôler les cours des actions ont entraîné une pénurie. Une pénurie d’acheteurs !
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Plus de monde chaque matin dans le métro, des nuits plus fraîches, nos bureaux qui se re-remplissent peu à peu, avec échanges chaque matin sur le thème du "alors, c’était bien les vacances ?"… Il règne comme un inéluctable parfum de rentrée, en ce moment. Nos banquiers centraux se sont eux aussi remis au travail — et on peut dire qu’ils ont du pain sur la planche (à billets). Ils se sont réunis à Jackson Hole, histoire de discuter un peu de la situation actuelle
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Epargne
300 milliards de dollars pour les propriétaires américains en difficulté
par Bill Bonner 1 août 2008Cette semaine, George W. Bush a signé une loi sur le logement — grâce à laquelle jusqu’à 300 milliards de dollars seront dépensés pour renflouer propriétaires naïfs, prêteurs hypothécaires goujats et génies de la finance. On présente cela comme une réserve contre les catastrophes. Si tout va comme sur des roulettes à partir de maintenant, on dépensera seulement quelques milliards ici et là. Si l’immobilier continue de couler, en revanche, la facture commencera à se faire lourde
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L’économie mondiale ralentit. Le système financier mondial tombe en pièces. Toute la situation est un véritable bourbier… un désastre pour les investisseurs… une catastrophe pour les propriétaires immobiliers… un Waterloo pour l’industrie financière. Mais c’est une aubaine pour nous
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L’histoire a montré que l’argent — non pas contrefait, mais de l’argent officiel, imprimé par le gouvernement — se dévalorise souvent jusqu’à devenir quasiment sans valeur. Dans tous ces cas, des changements politiques et économiques radicaux ont détruit la valeur des devises — de manière soudaine, complète et permanente
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Epargne
La chute des bourses fait la une du JT de 20h : le rebond est proche !
par Philippe Béchade 11 juillet 2008Le dollar est sur la mauvaise pente mais cela ne semble pas inquiéter grand monde — tout du moins, pas sincèrement ! Il y a cependant une heureuse exception, qui s’incarne dans la personne du député du Texas, Ron Paul. Il n’hésite pas à ruer dans les brancards et pointer d’un doigt accusateur Ben Bernanke et Henry Paulson devant la fine fleur des membres de la commission financière du Congrès, peu habitués à ce genre d’éclats
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Toutes les bulles finissent par des krachs… et par des arrestations spectaculaires. Deux gestionnaires de hedge fund ont été arrêtés la semaine dernière. Apparemment, les deux employés de Bear Stearns auraient trompé des clients. Arrêtez ! Nous allons finir par nous rompre les côtes, à force de rire
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Comment voulez-vous retrouver la sérénité et repartir fermement dans une configuration haussière quand les orages grondent de toutes parts ? Si le pire semble avoir été évité, gardez à l’esprit que la situation économique est doublement en crise
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Aujourd’hui, nous nous tournons vers nos correspondants de guerre pour des nouvelles du front — et ils nous apprennent un principe important : "Apprenez à vivre avec l’inflation", commence un titre du Financial Times. Le FT fait allusion au banquier central d’Angleterre, Mervyn King, selon qui l’inflation — déjà plus forte qu’à aucun autre moment de ces dix dernières années — va encore grimper
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Prêts au combat, les deux adversaires se scrutent, s’étudient, se dévisagent. La tension monte. L’euro est près à affronter le dollar. Ces dernières années, le premier a largement pris l’ascendant sur le second, mais quelques coups d’éclats récents du dollar redonnent une lueur d’espoir à son camp, qui redresse la tête. Derrière eux, les entraîneurs Trichet et Bernanke dopent leur poulain à coup de petites phrases et messages subliminaux, dont les répercussions s’entrechoquent
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Ces derniers temps, nous avons assisté aux plus grandes bulles de dettes, d’illusions et de fantasmes de toute l’histoire de l’humanité… avec plus de création d’argent et de crédit que jamais auparavant… sans doute les plus grandes erreurs financières jamais commises… la plus grande chute de la richesse des ménages US depuis la Grande dépression… un "déficit de financement" de 57 000 milliards de dollars pour le gouvernement américain… ces centaines de milliers de milliards de dollars de produits dérivés… mais à présent, si l’on en croit la presse, tout est terminé. Tout va bien
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Même si le spectre d’un krach systémique terrassant le monde financier s’est éloigné, il faut s’habituer à une année ponctuée de chutes et de rechutes… dues à de mauvaises nouvelles qui s’accumulent sur le secteur financier — et bancaire notamment.
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Pour le pétrole, la correction a commencé. Le pétrole a chuté sur le marché américain, il tourne désormais autour des 123 $. Et ce n’est pas la colère noire de George Soros face au Congrès qui a effrayé les spéculateurs. Les prix élevés, dit le proverbe, sont un remède aux prix élevés. "Remède" n’est peut-être pas le mot le plus approprié, surtout si vous êtes une compagnie aérienne ou un constructeur automobile
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Beaucoup d’ingrédients plutôt appétissants — pour les amateurs de saveurs corsées — mijotaient dans la marmite baissière depuis lundi ; il y avait notamment la résurgence du syndrome des subprime frappant le secteur bancaire aux Etats-Unis… les dernières déclarations de J.C. Trichet évoquant la contagion de la crise du crédit à des secteurs d’activité "non reliés au secteur initialement touché"… la chute des ventes de détail (-0,6%) dans l’Euroland au mois d’avril… les anticipations de resserrement du loyer de l’argent (+50 points en moyenne) de part et d’autre de l’Atlantique avant la fin de l’année 2008
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Ces derniers temps, c’est Ben Bernanke, chef de la Fed, qui fait les gros titres. Selon le Financial Times, il a brisé une longue tradition en s’exprimant sur le dollar cette semaine. Hélas, la chute du billet vert "a contribué à une hausse malvenue des prix à l’importation et de l’inflation des prix à la consommation", déclarait-il lors d’un forum bancaire international. Le président de la Fed veut peut-être un dollar plus fort… ou un dollar plus faible ; ce n’est généralement pas à lui de le dire