Un seul graphique… quelques phrases… et tout est dit sur le danger qui guette le système économique actuel – et nous tous.
baisse des taux
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Banques CentralesIndices, marches actions, strategies
Une fenêtre d’instabilité est ouverte sur les marchés
par Bruno Bertez 12 juin 2019Les marchés se remettent grâce aux promesses des autorités de baisser les taux. Est-ce vraiment la solution miracle ?
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EpargneInflation et récessionSimone Wapler
La baisse des taux est bonne pour la hausse du chômage
par Simone Wapler 7 mai 2015L’acharnement des grands planificateurs, des banquiers centraux, des banquiers employés des banques trop grosses pour faire faillite, des économistes, des politiciens s’explique de cette façon : leurs erreurs ne rejaillissent pas sur leur vie personnelle…
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C’est l’été ! Le soleil est apparu, éclairant l’humanité, laissant couler sa chaleur bienfaisante comme des milliards d’euros injectés dans le système financier, faisant éclore les cours boursiers à mesure que les taux négatifs s’étendaient jusqu’à l’horizon…
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Inflation et récession
Les banques centrales ont sauté d’une falaise… Vous entraîneront-elles à leur suite ?
par Eric J. Fry 5 décembre 2011▪ « Je me fiche de ce que font les autres enfants », me disait ma mère. « Toi, ne fais pas ça !… Si les autres enfants sautent d’une falaise, le feras-tu ? » Jusqu’à récemment, j’ai toujours pensé que sa question était purement rhétorique. Mais à présent je réalise que la bonne réponse aurait été : « oui ».
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En Europe, la BCE a baissé ses taux […] "Les données ont surpris tout le monde par leur négativité", a déclaré un économiste surveillant la BCE. Mais tout ce petit bois supplémentaire suffira-t-il à démarrer une flambée ? Où en est votre confiance, cher lecteur
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Une opinion émerge actuellement des marchés financiers, affirmant que le marché baissier du dollar — qui dure depuis maintenant sept ans — pourrait toucher à sa fin. Ce point de vue, s’il gagne en ampleur, pourrait avoir d’énormes conséquences sur le prix des matières premières
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Les Etats-Unis sont-ils déjà en récession ? Oui, déclare Warren Buffett [et l’indice ISM manufacturier]. S’agit-il techniquement d’une récession, nous n’en savons rien. Mais ça n’a pas vraiment d’importance. Partout, les indicateurs signalent une économie qui ralentit. Nous attendons simplement les détails — elle ralentit comment ? Et pour combien de temps
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Rarement une affaire politique ou financière aura inspiré autant de commentaires sur les forums boursiers que les déboires financiers de la Société Générale (SG). On peut y lire beaucoup de stupidités et de "posts" malveillants du type "fermez vos comptes à la SG". Aucune des personnes de mon entourage proche ou plus lointain n’envisage rien de tel et je m’empresserais de les en dissuader. Mais on trouve également des contributions fort bien documentées, émanant de véritables spécialistes du front- et du middle-office qui démontrent que la thèse de l’homme seul, du trader terroriste est difficile à accepter telle quelle
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Nous pensions avoir passé en revue ces dernières 48 heures un certain nombre de scénarios boursiers comme il n’en survient qu’une fois tous les 20 ans. Mais nous étions loin du compte, puisque la soirée de mercredi a été ponctuée par deux coups de théâtre absolument sensationnels — au sens étymologique comme au sens figuré — et nous vous gardons le plus croustillant pour la fin
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Epargne
Les investisseurs jonglent avec des flacons de nitroglycérine
par Philippe Béchade 23 janvier 2008S’agissant de la Fed, Ben Bernanke — tel le lieutenant-colonel Bill Kilgore à la tête de son escadron d’hélicoptères dans Apocalypse Now — a survolé Wall Street peu avant son ouverture pour y déverser symboliquement des dizaines de milliards de dollars de liquidités bon marché, les 145 milliards de dollars du "package Bush" ayant été immédiatement jugés inefficaces. Le plan de relance fiscal de la Maison-Blanche — qui s’apparente pourtant à un largage massif de chèques de 800 $ par contribuable (soit 1 600 $ pour un couple) — est, de l’avis général, voué à l’échec : il ne permettra de désendetter que très partiellement les ménages et ne leur procurera pas un cent supplémentaire pour consommer
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La Fed a baissé ses taux. Cette baisse était universellement attendue. Le mois dernier, les prix de l’immobilier ont chuté de 1,5% aux Etats-Unis. Le mois prochain, ils chuteront sans doute plus encore. Cela choque bon nombre de propriétaires immobiliers. Ils pensaient qu’acheter un foyer était une chose sûre ; ils pensaient qu’ils ne pouvaient pas se tromper… mais même ceux qui n’ont pas emprunté la voie risquée des prêts hypothécaires ont été réveillés sans ménagement. Leur maison vaut moins qu’ils ne le pensaient — et c’est de plus en plus fréquent.
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La déception est à la hauteur des espoirs nourris par les marchés américains depuis 10 jours : les investisseurs, les cambistes, les commentateurs s’étaient crus autorisés à anticiper un geste fort de la Fed… mais elle a joué "petit bras" mardi soir.
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La crise du subprime n’existe plus, la Maison-Blanche l’a abolie verbalement jeudi dernier. La source du problème étant gelée, le flux des catastrophes financières va donc cesser de s’écouler ; la bulle de dettes américaine est redevenue une menace aussi légère qu’une brise de printemps soufflant sur les parasols du Central Park Boat House.
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Depuis fin octobre, nous n’avons cessé de nous extasier sur le caractère presque miraculeux du niveau de valorisation des indices américains, revenus à 3% de leurs records annuels (Nasdaq) ou historiques (Dow Jones). Après le trou d’air des deux premiers tiers du mois de novembre, la situation semblait se normaliser. Par normaliser, nous entendons redevenir plus conforme aux perspectives induites par la crise du subprime, laquelle se chiffre déjà en centaines de milliards de pertes pour les intermédiaires financiers et les nombreuses entreprises ayant opté pour des placements monétaires dynamiques.
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L’économie américaine carburait donc du feu de Dieu au troisième trimestre 2007 ! Après une révision en hausse de la croissance à près de 5% — mais qu’est-ce qui a donc crû si fort cet été, en dehors des pertes colossales liées au subprime ? Le département du Travail américain annonce en tout cas que la productivité non-agricole a bondi de 6,3% (contre 4,9% en première estimation) entre juin et septembre, ce qui représente sa plus forte progression en quatre ans.
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La plupart des petits enfants habitant les pays occidentaux situés dans l’hémisphère nord savent que le Père Noël habite quelque part en Scandinavie, à la frontière du cercle polaire arctique, dans des contrées peuplées de troupeaux de rennes qui broutent paisiblement au pied de majestueux conifères enneigés. Heureuse région si éloignée de tout, mais préservée de l’agitation et de la pollution qui règnent autour du 45ème parallèle. A part quelques tempêtes de neige un peu longuettes l’hiver et des étés parfois gâchés par une surabondance ponctuelle de moustiques
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La grande communauté des investisseurs du monde refuse de financer les titres adossés aux prêts hypothécaires, quelles que soient leur taille, leur description ou leur notation. Voilà pourquoi la Réserve fédérale est en "mode sauvetage". Ces 41 milliards de dollars constituaient l’injection la plus conséquente depuis septembre 2001 (avec les attentats). De manière assez révélatrice, la manœuvre de la Fed a eu lieu sur fond de rumeurs concernant Citigroup, qui pourrait réduire son dividende pour préserver son capital. Et — au passage — le Dow a dégringolé de 362 points juste après une toute nouvelle baisse de taux censée tout arranger.