Fusion d’entreprises : quand la politique prend le pas sur l’économie
A l’approche des élections présidentielles américaines, les débats politiques s’intensifient autour des fusions d’entreprises.
A l’approche des élections présidentielles américaines, les débats politiques s’intensifient autour des fusions d’entreprises.
Si utiles qu’elles soient, les matières premières peuvent aussi être victimes du baiser de la mort pour les actifs tangibles : la surproduction.
Mario Draghi a parlé, Donald Trump aussi… et c’est ainsi qu’on fait grimper les marchés, de nos jours…
Les électeurs américains se sont exprimés la semaine dernière. Ils ont été floués et ils le savent. Le plus grand programme d’impression monétaire de tous les temps — le QE — n’a rien fait pour eux. Au contraire, il a aggravé leur sort…
L’année dernière, le sidérurgiste ArcelorMittal annonçait la fermeture des hauts-fourneaux de Florange, et signait pour l’occasion la disparition du dernier haut-fourneau de la région…
Jusqu’en 1881, aucun boisseau de blé cultivé dans le Dakota n’avait encore été vendu en dehors du Territoire du Dakota. Six années plus tard, il y en avait pour 62 millions de boisseaux. Qu’est-il arrivé ?
Le point d’orgue de cette première séance de la semaine, c’était la publication des premiers trimestriels de la saison. Alcoa a ouvert le bal avec un profit de 13 cents par titres (contre 12 cents anticipés). La réaction du marché fut favorable : le titre a pris 3% en transactions "hors séance" (le titre avait clôturé sur une consolidation de -0,65%). Alcoa a longtemps été l’empereur mondial de l’acier… Mais l’empire du Milieu est devenu le premier producteur de la planète un peu avant la fin des années 2000, et c’est désormais Pékin qui fixe les prix
Voilà ce qui pourrait éventuellement faire exploser la bulle chinoise : les prix de l’acier. Les conditions de valorisation de l’acier ont changé du jour au lendemain, après qu’un consortium mondial d’entreprises minières et de fabricants d’acier a accepté de commencer à évaluer les cours de cette matière par trimestre et en fonction du marché au comptant du minerai de fer. Pendant les quarante dernières années, les consommateurs d’acier ont signé des contrats annuels et le prix était négociable… cette époque est révolue
Le fer aime les plans de relance. Surtout lorsqu’ils portent des fruits. Principaux bénéficiaires ? Le bâtiment et le secteur automobile ; les deux secteurs les plus gros consommateurs d’acier. Or qui dit acier dit fer. Pas d’acier sans fer. Et le plan infrastructures chinois est sans doute celui dont l’impact est le plus significatif
Nathalie Boneil nous le disait ce week-end en direct de Vancouver — les infrastructures sont l’un des secteurs les plus prometteurs de ce siècle. Et Jean-Claude Périvier n’a pas attendu la conférence Agora pour se pencher sur la question
A la fin de la Seconde guerre mondiale, l’Allemagne était un "marché émergent". Le pays s’industrialisait rapidement et bénéficiait d’une croissance économique active. Aujourd’hui, l’Allemagne est un "marché développé" mature, qui progresse doucement… quand il progresse. Aujourd’hui, la Chine est la nouvelle Allemagne. Le dynamisme industriel qui a généré le succès de l’Allemagne juste après la guerre se déplace désormais vers l’est… morceau par morceau
L’animal qui représente le plus parfaitement l’Australie — du moins d’un point de vue économique — est l’ornithorynque. Animal ovipare, avec un bec de canard, une queue de castor et des ergots venimeux, l’ornithorynque est un monstre de l’évolution. Il est mi-mammifère, mi-reptile et entièrement bizarre. Vous ne pourriez pas trouver meilleur animal pour illustrer la position étrange, mais privilégiée, qu’occupe l’Australie dans l’économie mondiale
Les Américains devraient sortir plus souvent. Nous vivons et voyageons en dehors des Etats-Unis depuis 14 ans. Le monde est vaste… il y a beaucoup à voir. Et ce que nous voyons, c’est un monde qui change rapidement… se développe… évolue… fait des expériences… et laisse les Etats-Unis à la traîne
Pourquoi une telle hausse ? Il y a d’abord l’envolée des cours du brut (plus de 100% depuis janvier 2007) qui tire toutes les énergies à la hausse… Comme pour l’instant, les énergies propres ou renouvelables (vent, eau, solaire, géothermie…) ne sont pas encore disponibles et que les infrastructures nucléaires sont loin d’être suffisamment développées, il ne reste donc, immédiatement disponibles, que le brut et le charbon
La production d’acier devrait rester très élevée en 2008, avec un rythme inchangé. Ceci dit, d’un point de vue purement technique, l’industrie de l’acier a été modernisée et dispose de suffisamment de capacité de production pour faire croître la production significativement, et ainsi satisfaire la demande. D’où vient alors le goulot d’étranglement qui rend le marché déficitaire ?
Baosteel aurait-il vraiment intérêt à faire une offre pour Rio Tinto ? Le président de Baosteel, Xu Lejiang, a sérieusement fait marche arrière dans les médias. Il a dit au Shanghai Securities News que non, il n’avait jamais dit que Baosteel pourrait vouloir faire une offre. "Je n’ai jamais dit ça. C’est une invention des médias".