▪ Attendre… attendre… attendre…
C’est probablement la partie la plus difficile de notre activité… attendre une chose dont on sait qu’elle devrait se produire. Cela peut prendre des années.
Nous nous rappelons avoir attendu que la bulle des dot.com éclate. Les gens pensaient que nous étions out. Nous étions à côté de la plaque, selon eux. Ils affirmaient que les nouvelles technologies avaient changé les règles du jeu pour toujours. Avant — c’est-à-dire dans le monde pré-Internet, qui était pour eux l’équivalent de l’époque où nos ancêtres marchaient à quatre pattes — la valeur des actions était limitée à ce qu’on pouvait ajouter par le biais de processus physiques. On pouvait construire plus d’usines. On pouvait vendre plus de gadgets. Mais on devait composer avec les limites physiques. Il n’y avait qu’une quantité limitée d’énergie… de main-d’oeuvre… de camions… et de gens voulant acheter votre gadget. On pouvait donc anticiper la croissance — mais avec des limites.
Il fallait avoir perdu la tête pour payer une action 30 fois les bénéfices… parce qu’on savait bien que les choses ne se développent pas aussi rapidement, et que plus elles se développent vite, plus elles ont de chance de s’écraser contre un mur.
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Armez-vous contre le Casse du Siècle !
Le temps presse : alors même que vous lisez ces lignes, l’argent que vous croyez bien à l’abri sur votre compte épargne ou votre assurance-vie est en train de disparaître purement et simplement.
Et si vous ne faites rien pour vous protéger aujourd’hui, vous risquez de perdre encore plus… tandis que cette gigantesque arnaque plonge le monde dans le chaos économique et financier : continuez votre lecture pour tout savoir sur les moyens de sauvegarder votre patrimoine…
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Mais dans la nouvelle ère électronique, il n’y avait pas de limites — parce que l’information parcourait Internet à la vitesse de la lumière, et quasiment sans le moindre coût. Il n’y avait pas de limites à l’amélioration de la vie humaine avec cette nouvelle information gratuite… il n’y avait donc pas de limite au prix que l’on devait payer pour l’une des entreprises faisant courir les électrons.
En pratique, il est apparu que l’information gratuite ne valait pas plus que ce que les gens la payaient… et la révolution des dot.com a explosé en janvier 2000… ne laissant qu’une poignée de survivants (qui vont très bien, merci beaucoup). Selon nous, les marchés sont dans une tendance baissière depuis — même si le Dow a grimpé après la baisse initiale, au moins en termes nominaux, jusqu’en 2007.
Mais nous avons attendu trois ans avant l’explosion… tandis que les gens se moquaient de nous. Ils s’enrichissaient avec les actions dot.com… tandis que nous passions à côté. Et on aurait dit que nous passerions toujours à côté.
Et devinez ce qu’il s’est passé ? Tout s’est effondré. Dans les grandes largeurs, comme nous ne manquons jamais de le souligner.
Ensuite, nous avons attendu trois ans — au moins — que la bulle de l’immobilier/crédit à la consommation/produits dérivés éclate. Nous l’avons vue venir. Nous avons prévenu nos lecteurs. Mais pendant ce qui a semblé être une éternité, on aurait dit que nous avions tort. Les maisons ne faisaient que grimper et grimper et grimper. L’industrie financière ne faisait que gagner de plus en plus d’argent. On aurait dit que ça ne prendrait jamais fin… du moins jusqu’en 2007.
▪ Attendre, c’est dur.
On commence à avoir des doutes. On a peut-être tort. Oui, les choses devraient se passer comme nous l’avons imaginé. Mais peut-être a-t-on manqué quelque chose. Peut-être qu’il y a vraiment quelque chose de nouveau et différent.
Nous attendons donc à nouveau. Quoi donc ? Trois choses…
La prochaine "jambe de baisse" du marché baissier…
L’inévitable intervention — maladroite et désastreuse — des autorités…
Et l’effondrement final du dollar et du marché obligataire américain.
Nous pourrions aussi dire que nous attendons la fin du système monétaire basé sur le dollar… et la fin de l’empire américain…
… mais ces choses sont peut-être encore plus loin dans l’avenir.
Nous nous en tiendrons donc à des événements plus proches.
Mais attendez… l’économie ne semble pas plonger dans la déflation et la baisse aujourd’hui.
Eh bien, nous attendrons demain, alors…