▪ L’or monte
Il y a quelques jours, il revenait à son niveau record de juin dernier, à 1 262 $. Et nous avons frisé les 1 000 euros l’once.
▪ L’argent suit
Mardi, il a pulvérisé le puissant seuil psychologique des 20 $ l’once, avant de revenir s’installer juste en dessous.
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Des gains de 513 euros en 5 jours… 424 euros en 4 jours… et même 290 euros en une seule séance !
Comment engranger des profits jusqu’à 20 fois supérieurs à ceux des actions… sur des délais ultra-courts… grâce au produit de trading le moins cher du marché ?
Il suffit de continuer votre lecture pour tout savoir…
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▪ Les minières aurifères s’envolent
Logique. Elles sont positivement corrélées à l’once, effet de levier en plus. A chaque fois que l’once prend quelques dollars, la valeur de leurs réserves d’or dans les sous-sols gonfle. Etant donné "l’effet volume" qu’induisent ces réserves, nous ne parlons plus ici de quelques dollars. L’envolée de la capitalisation des minières aurifères se chiffre en centaines de millions de dollars.
▪ La preuve :
Nous venons de vendre notre minière Red Back Mining avec +252,85% de plus-values. Et les trois autres minières aurifères toujours présentes dans le portefeuille de L’Investisseur Or & Matières affichent à l’heure où j’écris ces lignes +98,16%, +30,57% et +95,64% de plus-values latentes. Plus-values largement verrouillées par une étroite politique de gestion des stops.
Pour vous donner une idée, l’indice des valeurs aurifères Amex Gold Bugs a repris +202% à ce jour depuis son point bas de l’automne 2008.
▪ On me demande souvent comment sélectionner les minières
Effectivement, il est très difficile de séparer le bon grain de l’ivraie. Cela demande surtout beaucoup d’expérience et de savoir-faire.
Mais je peux vous livrer quelques "ficelles" qui vous aideront à y voir plus clair. Il faut absolument que vous vous posiez au minimum toutes ces questions avant d’investir dans une minière. Cette liste étant loin d’être exhaustive.
▪ Demandez-vous :
– combien votre minière dispose-t-elle de réserves prouvées (et non estimées) et accessibles dans ses sous-sols ;
– à combien évalue-t-on le potentiel d’augmentation de ses réserves (par extension des gisements par exemple) ;
– quelle est la teneur moyenne en or de ses gisements ;
– la production est elle hedgée (ventes à terme), à hauteur de combien en volume, et à quel prix ;
– la minière exploite-t-elle dans un pays à risque (investir au Canada ou en Australie ne présente pas le même risque politique que d’investir au Pérou ou en Russie !) ;
– quel est le coût de production d’une once d’or. Coût à rapprocher bien sûr du benchmark du secteur ;
– quel est son niveau d’endettement et quand arrivent les échéances de remboursement (au passage, attention aux augmentations de capital) ;
– quelle est la part de la valeur de l’entreprise déjà intégrée dans les cours (est-elle sous-évaluée ou surévaluée ?) ;
– quelle est sa sensibilité au cours du brut (part du coût de l’énergie dans les coûts totaux de production, celle-ci étant fonction de la complexité d’exploitation du gisement) ;
– ses coûts et ses revenus sont-ils libellés dans la même devise. Sinon, attention aux variations de change et à leur impact marge ;
– son géologue est-il reconnu et réputé pour son expérience et son savoir-faire ;
– ses dirigeants ont-ils déjà fait leurs preuves. Sont-ils compétents.
▪ On pourrait allonger la liste encore et encore…
Mais vous avez déjà quelques outils en main. Dernier point : rapprochez toujours les chiffres clés de votre minière du benchmarck du secteur. C’est un réflexe indispensable.
Il ne vous reste plus qu’à cruncher les données ! La partie "recherches" étant souvent la plus fastidieuse lorsqu’on essaie d’évaluer le potentiel d’une minière. Mais le jeu en vaut la chandelle.