L’heure de la rentrée a sonné – et avec elle, le temps de faire un petit bilan de l’année écoulée à ce stade. Soyons clairs : ce n’est pas très encourageant.
Incroyable mais vrai : septembre est là.
L’été rend les armes. Les feuilles changent de couleur… c’est l’heure où le marteau s’abat.
Qu’avons-nous appris ? Quel est le verdict ?
- Peu importe qu’on confine ou non ;
- les gens paniquent facilement ;
- ils n’hésitent pas à s’entre-tyranniser ;
- la Réserve fédérale peut gonfler les prix des actions (du moins certaines d’entre elles, à certains moments) ;
- personne ne s’inquiète des déficits, des dettes ou de l’impression monétaire imprudente ;
- aucun parti politique ne sait additionner ou soustraire ;
- l’économie ne va pas rebondir.
Un confinement futile
Grâce à une analyse de notre confrère David Stockman, nous voyons désormais que le Covid-19 ressemble de très près à la grippe saisonnière. Il se répand dans la population, infecte de nombreuses personnes et tue les plus faibles.
Dans son analyse, Stockman met en lumière trois approches : aucun confinement (Suède), confinement modéré (Arizona), confinement strict (Illinois).
A ce stade, c’est la Suède qui a le taux de mortalité le plus faible… mais les chiffres sont très rapprochés. Cela semble confirmer ce que nous soupçonnions : le virus se soucie peu du confinement. Les résultats sont quasiment similaires.
Des morts inutiles
Par ailleurs, en mettant la société toute entière sous cloche, les gens qui avaient vraiment besoin de protection ne l’ont pas obtenue.
La meilleure solution stratégique est probablement d’essayer simplement de faire en sorte que les personnes âgées et le virus ne se rencontrent pas. C’est particulièrement important dans les maisons de retraite, où beaucoup ont déjà un pied dans la tombe.
Au lieu de cela, les gouvernements ont enfermé ceux qui ne risquaient rien et ont largement ignoré les plus vulnérables. Le nombre de morts est inutilement élevé parmi ceux qui étaient le plus exposés aux risques.
Dommages collatéraux
Un autre facteur prendra plus temps à calculer et confirmer. Cependant, les dommages collatéraux – les morts liées à d’autres causes, dont la pauvreté… la dépression… les vies étouffées – devront être pris en compte. Parmi les jeunes, par exemple, les suicides sont 22 fois plus élevés que les décès dus au coronavirus et à la pneumonie.
Nous connaissons déjà certains des coûts majeurs – le « Renflouage général » à 2 200 Mds$… la poussée d’impression monétaire de la Fed à 3 000 Mds$…
… Mais ce n’est qu’un début. Même avec un déficit record actuellement à 2 800 Mds$, les démocrates et les républicains « négocient » (les deux partis font assaut d’enchères avec l’argent des autres) encore plus de d’usines à gaz.
Pas de rebond
Ces montants vont augmenter dans les prochaines années – parce que l’économie ne se remet pas. Les restaurants sont à moitié vides. Les aéroports ne fonctionnent qu’au quart de leurs niveaux pré-confinement. Les hôtels, les théâtres, les bars – tout le secteur du voyage et des loisirs est déprimé.
Après une petite reprise d’avril à juin, l’emploi dans les PME américaines reprend le chemin de la baisse – signalant non pas simplement une reprise faible… mais pas de reprise du tout.
Le taux de croissance du PIB US est sur une tendance baissière depuis des décennies. Sous Donald Trump, il a atteint son niveau le plus bas depuis la Deuxième guerre mondiale.
Vacillant sous 77 000 Mds$ de dettes…
… Craignant de nouvelles émeutes, des incidents liés au racisme ou au masque et des confinements…
… avec des prêts immobiliers et des loyers impayés…
… un chômage à 10%…
… des sièges vides, des bureaux vides, des places de parking vides…
… des milliers de milliards de fausse monnaie…
… des allocations chômage souvent supérieures au salaire gagné par les gens en travaillant…
… de l’argent par hélicoptère…
… un public que l’on a endoctriné de façon à ce qu’il croie que le coronavirus ressemble à la peste noire…
… et deux candidat à la présidentielle qui n’ont pas la moindre idée de ce qu’il se passe…
… Il est possible que l’économie ne se remette jamais… que l’effondrement causé par les pires politiques et les erreurs les plus stupides de l’Histoire ne puisse être surmonté… et que nous soyons en route pour des conséquences inévitables.
A suivre…