Les taux d’intérêt montent un peu…
L’inflation monte un peu…
L’or monte un peu…
Les marchés sont au plus haut…
Personne ne semble vraiment prêter attention à quelques nouvelles troublantes.
Par exemple, la banque espagnole Banco Popular vient d’annoncer une perte record de 3,5 Mds€. Elle est plombée par ses « actifs immobiliers » (c’est-à-dire des créances douteuses adossées à de l’immobilier) auxquels la banque a appliqué une décote de 5,7 Mds€. Ces chiffres concernent l’année 2016. En ce début de 2017, les taux espagnols remontent vite, malgré les efforts de Mario Draghi avec ses 80 Mds€ par mois de crédit gratuit pour forcer les taux à la baisse dans la Zone euro. Selon L’Agefi, Banco Popular « affiche à fin 2016 le taux de créances douteuses le plus élevé des grandes banques espagnoles, à 14,61% contre 12,9% à fin 2015. Ce ratio était de 9,23% en moyenne pour le secteur à fin novembre ».
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La bad bank italienne Atlante est en train de prendre l’eau. Pour rappel, une bad bank est un dépotoir officiel à créances douteuses. L’Etat achète les actifs toxiques des banques afin qu’elles puissent repartir sur des bases saines. L’Etat achète donc trop cher ce dont personne ne veut, les contribuables financent ces achats, les actionnaires et dirigeants des banques continuent à couler des jours tranquilles. Enfin, c’était le plan initial… Dans le cas de l’Italie, il se trouve qu’UniCredit et Intesa Sanpaolo ont aussi des participations dans la bad bank, le montage étant un peu plus complexe. La communication financière de ces deux banques montre qu’elles ont minoré fortement la valeur des parts détenues dans Atlante : -70% pour UniCredit et -30% pour Intesa Sanpaolo. Ceci signifie simplement que ce qui est dans le dépotoir Atlante ne vaut plus grand-chose. Pour mémoire, le taux de créances douteuses des banques italiennes est encore de 16%.
Aux Etats-Unis, pour la première fois depuis 2010, le taux de faillite des ménages a augmenté.
Il est probable que cette tendance continue. Comme le note l’American Bankruptcy Institute : « le coût des emprunts s’élève puisque les taux d’intérêt montent et de plus en plus de consommateurs et d’entreprises sont susceptibles de se réfugier dans le dépôt de bilan ».
Il semblerait bien que le créditisme, ce système monétaire dans lequel la monnaie est du crédit adossé à rien, ait du mal à se tenir à flot lorsque les taux montent. Nous avons déjà vu ce cycle à l’oeuvre lors de la montée des taux précédent la crise du crédit subprime de 2008. La pyramide de dettes construite depuis 2001 sur la base du crédit gratuit de la Fed s’est alors effondrée.
Lorsque l’inflation monte et que les taux sont en retard, nous savons aussi que l’or prospère.
Au passage, notez que si vous voulez obtenir un effet de levier sur la hausse de l’or qui s’annonce, il faut investir dans les petites minières. Nous en avons repéré une qui possède une caractéristique unique ; elle a déjà progressé de plus de 78% depuis que nous l’avons mise en portefeuille en mai 2016… et ce n’est qu’un début. Pour découvrir son potentiel exceptionnel, cliquez ici.
Les grandes banques sont quant à elles plutôt pessimistes sur les cours de l’or, en ce début d’année. David Roche, le président d’Independant Strategy, fait exception. Cet ancien de Morgan Stanley, qui conseille les grands investisseurs institutionnels, vient d’émettre un avis positif sur l’or. Un avis que partage Dominic Schnider, d’UBS Wealth Management. Pour ces deux spécialistes, les 1 300 dollars l’once redeviennent d’actualité car les rendements réels (taux d’intérêt diminués de l’inflation) resteront négatifs.