L’approche de la Toussaint/Halloween, peut-être ? En tout cas, des fantômes baissiers semble revenir hanter les marchés — comme le disait le Guardian ce matin : "les prix des actions s’effondrent à Londres, dans un étrange écho du krach du Lundi Noir, en octobre 1987". Il n’y a pas qu’à Londres, que les actions chutent… et ce n’est pas réservé au lundi. La journée a été catastrophique vendredi, suite à de mauvais résultats trimestriels — et une semaine généralement triste du point de vue des statistiques économiques.
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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Les deux stars de la semaine écoulée sont cousines. Elles sont toutes deux en quantité limitée… elles sont toutes deux tirées des entrailles de la terre… elles sont toutes deux insensibles aux manipulations des gouvernements et des autorités financières et boursières… et comme par hasard, en ce moment, elles battent toutes deux record après record. Je ne vais pas insulter votre intelligence plus longtemps, cher lecteur, puisque vous avez bien entendu deviné que je veux parler de l’or — le noir et le jaune !
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Epargne
Le potentiel du photovoltaïque est gigantesque (3)
par Isabelle Mouilleseaux 19 octobre 2007C’est l’effervescence en Allemagne autour de l’introduction en bourse d’un spécialiste du solaire : Centrotherm Photovoltaics AG. Un succès garanti, les prix sur le marché gris se négociant bien au-delà du cours d’introduction. La valeur devrait donc enregistrer des plus-values dès le début de sa cotation. Pour vous donner une idée, cette entreprise est un concurrent direct de l’allemand Roth + Rau AG, dont l’action a gagné 430% en quelques mois…
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Fut un temps ou le capitalisme à l’américaine ressemblait à un combat à mains nues — un match de boxe thaï où les compétiteurs se frappaient mutuellement jusqu’à ce qu’un vainqueur émerge. Mais le capitalisme à l’américaine moderne ressemble plus à un atelier d’arts plastiques dans l’une des luxueuses écoles maternelles de Manhattan. Toutes les créations "artistiques" des enfants dorlotés — peu importe qu’elles soient ineptes ou laides — attirent les félicitations de la maîtresse d’école. En fait, le moindre grognement justifie des louanges… et le moindre bobo fait apparaître un sparadrap.
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Nous avons assisté ce jeudi à un scénario boursier constituant le parfait symétrique de celui observé la veille : une banque américaine (JP Morgan) avait dévoilé mercredi des trimestriels supérieurs aux estimations (une divine surprise en ces temps de crise du subprime !). Cela avait fait bondir le CAC 40 de 0,2% à 0,8% en quelques minutes peu après 13h… Or ce jeudi, l’annonce d’une chute de 32% des profits de Bank of America a fait dévisser le CAC 40 de -0,2% vers -0,9% en moins d’un quart d’heure (peu après 13h10).
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Epargne
Le potentiel du photovoltaïque est gigantesque (2)
par Isabelle Mouilleseaux 18 octobre 2007Le train du solaire représente en Allemagne plus de 50 000 emplois, quatre milliards d’euros de chiffre d’affaires et la maîtrise d’une technologie des plus pointues. Ajoutez au solaire les autres énergies renouvelables, et cela représente 180 000 emplois et 18 milliards d’euros de chiffre d’affaires !
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"Les déficits n’ont pas d’importance", aurait déclaré Dick Cheney. A quoi pensait-il ? Peut-être qu’il voulait dire "les déficits n’ont pas d’importance pour nous, les politiciens". Mais ils ont certainement de l’importance pour les gens essayant d’équilibrer un budget familial. A cause de déficits passés, associés à l’ingéniosité de l’industrie du prêt et à l’insouciance de la Fed, bon nombre de ménages n’arrivent pas à assurer le remboursement de leurs prêts hypothécaires.
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Loin de subir une érosion de ses bénéfices, la banque d’affaires JP Morgan fait état d’un résultat net de 3,4 milliards de dollars au troisième trimestre, contre 3,3 milliards un an plus tôt. Avec un score de 97 cents par action, les profits dépassent très largement le consensus de Wall Street, situé autour de 90 cents… mais en matière de provisions pour créances douteuses, qui fixe les montants ?
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Epargne
Le potentiel du photovoltaïque est gigantesque (1)
par Isabelle Mouilleseaux 17 octobre 2007Il y a une très belle introduction en bourse prévue en Allemagne dans les prochains jours : Centrotherm Photovoltaics AG. Je vais vous en dire un mot, c’est promis. Mais pour bien comprendre le potentiel et les enjeux du solaire, quelques explications s’imposent en amont…
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"Cet endroit va connaître un boom, je peux le sentir", a déclaré notre vieil ami Doug Casey lors du dîner hier soir. "Cet endroit", c’est l’Argentine. Nous dînions au Puerto Madero — un quartier de Buenos Aires où les quais et les hangars, au bord de l’eau, ont été rénovés pour devenir des restaurants et des lofts luxueux. Nous avons regardé de l’autre côté de l’eau, où nous apercevions les néons de diverses grandes entreprises… et les immeubles de verre et d’acier qui abritent leurs bureaux.
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Aujourd’hui, un dollar permet d’acheter moins d’une demi-livre sterling, et pas même les trois quarts d’un euro. Le billet vert bien-aimé chute par rapport aux principales devises, atteignant de nouveaux sommets quasiment chaque semaine. – Et les choses ne s’arrêtent pas là. En fait, impossible de dire où elles s’arrêteront. Nous penchons pour un arrêt brutal lorsque le dollar atteindra sa valeur intrinsèque — c’est-à-dire la valeur du papier sur lequel il est imprimé.
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Nous avons été rapidement convaincu que le CAC 40 parviendrait sans trop de difficultés à préserver le support des 5 750 points — même si l’indice affichait jusqu’à 1,2% de repli en milieu d’après-midi et un niveau plancher de 5 739 points dans le sillage d’Alcatel-Lucent. La société a été sévèrement impactée par le profit warning de son concurrent suédois Ericsson (-25% à Stockholm). La moitié des pertes ont été comblées au cours de la dernière heure. Pendant ce temps, Wall Street s’employait à montrer le bon exemple après une entame de séance placée sous le signe d’un petit flight to quality (fuite vers la sécurité) au profit des marchés obligataires.
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Il est presque de bon ton, en France, de fustiger la mondialisation, censée être responsable de tous les malheurs ou quasi. Le "capitalisme mondial" (qui n’est pas sans rappeler la bonne vieille notion de "judéo-capitalisme cosmopolite" des années 1930) est pêle-mêle coupable des délocalisations, du chômage, de la faillite de la Sécurité Sociale, de l’endettement de la France, et j’en passe. Au lieu de chercher les vrais responsables, il est si commode de désigner des coupables à l’extérieur de nos frontières !
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En dépit des problèmes de l’immobilier, la plupart des Américains se sentent plutôt gras et insolents. Le niveau de vie — selon les standards actuels, du moins — a grimpé en flèche ces 30 dernières années. En 1950, une nouvelle maison faisait en moyenne 102m2. A présent, elle atteint en moyenne plus de 220m2 — alors que les familles sont beaucoup plus petites. Dans les années 50, la famille typique n’avait qu’une seule voiture. A présent, les garages en sont pleins. Et bien entendu, il y a également la clim’, des jacuzzis, des télévisions grand écran et tous les autres gadgets de la vie moderne.
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L’indifférence des gérants occidentaux face aux records successifs battus consécutivement par le pétrole au cours des quatre dernières séances n’a pas manqué de susciter notre étonnement au cours des précédentes Chroniques. Cette cécité délibérée aurai-elle pris fin ce lundi vers 16h30, alors que le baril débordait les 85,5 $, pulvérisant un nouveau record historique à 86,30 $ en cours de séance ?
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La chute du dollar n’est pas là simplement pour amuser les spéculateurs. Le dollar, c’est la devise dans laquelle quasiment tous les espoirs et les rêves des Américains sont calibrés. Si une maison vaut 300 000 $… ces 300 000 morceaux de papier peuvent représenter toute une vie d’efforts passés… ainsi que tous les espoirs de repos futur. Retraites, assurances-vie, portefeuilles boursiers, obligations… Tout ce que les Américains gagnent et tout ce qu’ils dépensent — quasiment tout est en dollars.
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C’est la fin du monde tel que nous le connaissons… et tout va bien ! L’Inde est en plein boom. La Chine est en plein boom. Les dernières nouvelles de l’Empire du Milieu montrent que son excédent commercial grimpe au taux annuel de 56%. Même l’Argentine est en plein boom. Depuis cinq ans, son économie se développe trois fois plus rapidement que le modèle US.
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Il y a 60 ans environ, pour rester à flot aux Etats-Unis, il fallait épargner un dollar ou deux. Aujourd’hui, il faut… emprunter un dollar ou deux. – Chaque jour qui passe, les Américains ajoutent 2,43 milliards de dollars à leur dette nationale record — et le dollar continue de décliner. – Et que font les Américains ?