Adrian Ash, spécialiste du marché aurifère, était autrefois responsable éditorial au sein de notre "cousine" anglaise, Fleet Street Publications ; à présent, il est responsable de la recherche dans un organisme permettant aux particuliers d’acheter de l’or physique dans des conditions tout à fait exceptionnelles. Mérites comparés des coffres-forts new-yorkais et zurichois, différences entre l’or "alloué" et "non-alloué", difficultés des particuliers à se positionner sur l’or physique… la discussion a été passionnante.
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
-
-
Epargne
Quelles sont les erreurs régulières des petits épargnants ?
par La rédaction 11 janvier 2008Les petits épargnants, par manque de connaissance des marchés financiers, finissent toujours par investir au plus mauvais moment. Bien sûr, tout le monde sait "qu’il faut acheter au son du canon et vendre au son du violon". Pourtant mon expérience des marchés me pousse à croire qu’il se passe presque toujours l’inverse pour les petits porteurs
-
Nous l’espérions fortement depuis lundi, Ben Bernanke l’a fait ce jeudi vers 18h45. Il affirme que la politique monétaire américaine va être encore assouplie de manière très volontariste afin de contrer les risques de récession
-
L’or est dans un marché haussier. Les actions sont dans un marché baissier. C’est tout ce qu’on sait… et tout ce qu’on a besoin de savoir. Les actions sont tirées à la baisse par le marché, dans une correction naturelle, ordinaire, inévitable. Et l’or est tiré à la hausse par les tentatives des banques centrales d’empêcher cette correction. Achetez de l’or durant les creux. Vendez les actions pendant les rebonds. C’est assez simple, non
-
Si l’on en juge par l’état du marché des matières premières, le pouvoir d’achat de la monnaie papier chute. "Les futures sur le soja ont atteint un sommet proche du record de ces 34 dernières années à Chicago, et le maïs a atteint un de ses niveaux les plus élevés en 11 ans", déclare Jae Hur de Bloomberg. Le prix du platine fait de même. Il était à 1 563,25 $ à la clôture jeudi à Londres, un niveau record
-
Selon les prédictions des scientifiques, les régions sèches près des tropiques vont devenir plus sèches encore. Nous ne savons pas si nous y croyons. Mais c’est bien ce qui semble se produire ici. A cette époque de l’année, seul un filet d’eau descend des Andes. Le ranch tout entier… les arbres, les gens, le bétail, l’herbe… tous survivent grâce à cette eau
-
Epargne
Le cycle haussier sur les matières premières se termine-t-il ? (2)
par Isabelle Mouilleseaux 10 janvier 2008Sommes-nous à la fin du grand cycle haussier entamé en 1999 ? Jim Rogers, le seul grand gourou spécialisé dans les matières premières, apporte à cette question une réponse claire : non ! Mon opinion ? Je suis d’accord avec lui. Voici pourquoi
-
Il existe maintenant une autre source d’inquiétude, d’ordre géopolitique : les principaux médias US montent en épingle, sur injonction du Pentagone et de la Maison-Blanche, les "provocations" de vedettes rapides iraniennes dans le Golfe persique (certains communiqués officiels les qualifient même de harcèlement). Le petit jeu de la guerre des nerfs est pourtant une pratique courante dans cette zone depuis le début de des opérations militaires en Irak — et la disproportion des forces en présence rend presque comique la posture de victime de la marine américaine
-
Beaucoup d’opérateurs s’étaient mis à croire à une reprise en main de Wall Street par les bulls après que les bears ont célébré joyeusement le nouvel an et continué de festoyer jusqu’à lundi soir, le Nasdaq Composite alignant une huitième séance de repli consécutif. Mais les velléités haussières des indices américains se sont évaporées après moins d’une heure de cotations
-
Epargne
Le cycle haussier sur les matières premières se termine-t-il ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 9 janvier 2008Rappelez-vous l’année 1999. Alors que beaucoup anticipaient l’implosion des systèmes mondiaux informatiques au tournant de l’année 1999-2000, le baril de brut se négociait sous les 10 $ et l’or ne valait que 250 $ l’once. Il était loin le temps où l’or caracolait fièrement à 850 $ l’once. C’était 19 ans plus tôt
-
Malheureusement, la plupart des entreprises minières junior ne sont constituées que de quelques arpents de terre inexplorés, accompagnés de nombreux articles de presse vantards. Ces entreprises ressemblent à s’y méprendre à la célèbre description qu’avait faite Marc Twain des mines d’or : "un trou dans le sol avec un menteur à l’entrée"
-
En termes de véritable devise — l’or — le pétrole est encore bon marché. D’un autre côté, en termes de véritable pétrole, l’or est bon marché. En termes de quoi que ce soit de véritable, tout est véritable. En termes d’or, la maison américaine ordinaire est moins chère aujourd’hui qu’il y a cinq ans. En termes de pétrole, l’action US moyenne vaut à peine la moitié de son cours d’il y a cinq ans. En termes de soja, même l’assurance-vie est bon marché
-
Il nous est parfois difficile de dissimuler notre satisfaction de voir nos prévisions conjoncturelles et boursières — inflation, panne de croissance, crise du subprime, retournement du cycle immobilier, inversion du carry trade, flambée des matières premières — se vérifier de façon aussi exacte et systématique après que le rouleau compresseur médiatique et institutionnel américain a soutenu point par point des thèses opposées durant plus de neuf mois
-
Le dollar est menacé à la fois par l’inflation et par la déflation. Nous n’avons pas d’informations directes ou inédites, mais si nous devions écrire un contrat d’assurance-vie pour le dollar, nous exigerions une visite médicale poussée. L’inflation entame la valeur du billet vert directement. Les choses coûtent plus cher, en termes de dollars. Mais la déflation lui cause elle aussi du tort. Baisse des prix des actifs et réductions des dépenses de consommation — la déflation porte ses coups sous la ceinture. L’économie s’effondre… et le dollar chute
-
Pour commencer, nous dirions que l’économie semble se diriger tout droit vers la terrible synthèse de l’inflation et de la déflation, connue sous le nom de "stagflation". Les prix des matières premières grimpent. L’or grimpe. Le pétrole a déjà grimpé. Encore et toujours plus haut… et pourtant, c’est à peine si l’économie arrive à sortir du lit le matin. Les consommateurs vont se trouver à court d’argent à dépenser. Et les actifs financiers — le genre d’actifs que les gens aiment à voir grimper — baissent
-
Il est peut-être encore un peu tôt pour enterrer les espoirs de voir le CAC 40 retracer les 6 000 points — et le Dow Jones les 14 000 points — mais l’année 2008 ne démarre pas sous les meilleurs auspices. Le CAC 40 (-3,2% en quatre séances) réalise sa plus mauvaise entame d’année boursière depuis 2001 — après les -7% de la première semaine de l’an 2000. Seuls cinq titres ont pu terminer en territoire positif et il s’agit de cinq valeurs défensives
-
A Wall Street, on ne parle que de deux noms en ce moment : l’Or et le Pétrole. L’or a atteint la semaine dernière un sommet historique, tandis que le pétrole continue de tourner autour des 100 $ le baril. La Bourse, pour sa part, a réussi à éviter de tomber face contre terre. Mais personne ne s’y trompe, les derniers gains du Dow Jones ne sont en rien un signe de force et de stabilité
-
Ne me dites pas quand je mourrai, déclare Woody Allen. Dites-moi simplement où ça se produira… j’éviterai d’y aller. En l’an de grâce 2008, l’argent des investisseurs ira mourir dans de nombreux endroits. Bien entendu, si nous savions vraiment où ces morts se produiront, nous ne serions pas en train d’écrire ces lignes. Il n’est pas donné à l’homme de connaître son destin. Ni même celui de son argent. Mais nous sommes à l’époque de l’année où les éditorialistes financiers laissent leur humilité bien méritée de côté et laissent libre cours à l’orgueil le plus éhonté. Ils s’engagent… et offrent à leurs lecteurs un aperçu des nécrologies financières de l’année à venir