Selon Greenspan, cité dans La Tribune, il est trop tôt pour dire si le pire de la crise financière est passé. L’ex-président de la Fed a expliqué que "cela dépendra de la tenue du marché immobilier. Selon lui, les prix des logements vont perdre encore 10% par rapport à leurs niveaux de février, soit un déclin de 25% depuis que le recul s’est amorcé sur fond de crise des crédits à risque, les fameux subprime"
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C’est une énigme moderne. Le dollar — la devise de réserve mondiale — s’affaiblit, diminue, chute. C’est le cas depuis les débuts de la Réserve fédérale, l’institution même chargée de maintenir sa valeur ; cependant, le déclin s’est accéléré à un rythme inquiétant ces derniers temps
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Warren Buffett est né en 1930. Il doit donc se souvenir des Etats-Unis lorsqu’ils étaient encore en pleine croissance, et authentiquement prospères. "J’aime bien 1929", déclarait-il il y a quelques mois de ça. "J’ai été conçu cette année-là, et j’ai toujours entretenu d’agréables sentiments envers le krach". A présent qu’il est l’homme le plus riche au monde, Buffett est venu en Europe pour chercher de meilleurs investissements
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Tandis que les rumeurs de récession croissent et se multiplient, il en va de même pour les statistiques mi-figue mi-raisin : l’Insee a ainsi annoncé vendredi un "repli surprise" de la consommation des ménages français (pourquoi "surprise" ? Les prix grimpent, le carburant flambe et le moral est en baisse : faut-il s’étonner, dans ces conditions, que les ménages ne se ruent pas dans les magasins pour y acheter folies, futilités et falbalas ?)
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Contrairement aux marchés, où il ne se passe pas grand’chose de notable (si l’on exclut l’or et le pétrole…), les Publications Agora se sont transformées en fourmilière. Non que nous ayons été inactifs jusqu’à présent, mais d’habitude, notre activité est un peu plus… méditative
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Il se pourrait que l’or soit encore plus précieux qu’on le pense. Ces dernières années, aucune entreprise minière du monde n’a découvert de nouveau gisement d’or de taille significative. Si les entreprises exploitant les mines d’or ne trouvent plus de nouveaux gisements dans le sol, elles vont devoir les trouver sur les marchés… en achetant des entreprises qui possèdent déjà des réserves prouvées
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Avez-vous vraiment le sentiment que l’euro vous protège de l’inflation et qu’il soutient la croissance ? Cette dernière serait selon de nombreux experts le fruit d’une pure abstraction statistique… et préfigure, de l’avis général, des lendemains qui déchantent
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Bon marché, la potasse est cependant un client difficile pour ses exploitants. Vous vous en doutez : si le minerai potassique est aussi âgé, il est enfoui profondément sous la couche qui constitue actuellement le sol. Il faut donc creuser pour aller le chercher — pas question de mines à ciel ouvert que l’on peut exploiter avec des engins de chantier. Mais on ne peut pas creuser bien profond. En effet, la potasse fond rapidement sous l’effet de la chaleur
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Cette semaine, les obligations américaines ont chuté, étrangement. Cela pourrait être très important. En général, lorsque les actions chutent, les obligations grimpent. Les investisseurs anticipent une baisse des rendements alors que l’économie ralentit et qu’on trouve moins d’emprunteurs à la recherche de fonds. Mais voilà que le marché obligataire semble s’inquiéter d’autre chose… et nous pensons savoir quoi
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J’aimerais évoquer aujourd’hui le cas de la paire GBP/USD, appelée "le Cable". Pour la petite histoire, le nom "le Cable" vient d’un câble transatlantique qui servait à synchroniser le taux du GBP/USD entre les marchés de Londres et New York. Actuellement la parité tourne autour de 1,97, ce qui veut dire que 1 livre sterling = 1,97 $
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Si le boom des Etats-Unis est un boom d’hier, comme nous le disions la semaine dernière… quel est le boom d’aujourd’hui, et qu’est-ce qui sera le boom de demain ? Quelle sera notre Transaction de la Prochaine Décennie ? Eh bien, nous n’en savons rien. Mais nous commençons à penser que notre collègue, Manraaj Singh, a raison. Nous sommes dans le Siècle des Marchés Emergents
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Les coups de soleil — tout comme les bouffées d’euphorie boursière — ont ceci d’insidieux qu’ils procurent une agréable sensation de chaleur tandis que le cerveau a tendance à s’assoupir. Lorsque l’investisseur se réveille, il ne réalise pas immédiatement la gravité de son état sauf s’il enfile à la volée un tee-shirt constellé de sable qui devient un puissant abrasif : instantanément, la sensation de brûlure est atroce, le corps se met à frissonner, la tête se met à tourner et la nausée ne tarde pas à prendre le relais. Les marchés se sont laissé griser par la hausse du pétrole
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Tout le monde se satisfait de laisser le capitalisme suivre son cours — tant qu’on aime le résultat. Mais qu’une correction arrive, et voilà que la presse est pleine d’experts s’arrachant les cheveux et de politiciens se mêlant de ce qui ne les regarde pas. Chaque correction apporte de nouvelles améliorations, jusqu’à ce qu’il y en ait tant que le système s’effondre sous leur poids. Voilà pourquoi il y a des révolutions et des faillites, après tout : pour éliminer les entraves qui s’étaient accumulées
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Avant d’entrer dans le vif du sujet, plantons le décor. La population mondiale ne cesse de croître, tout en adoptant un mode de vie de plus en plus urbain. Si les gens s’entassent dans les villes, ils n’en désertent pas pour autant les campagnes. Usines, bureaux, immeubles et pavillons s’étendent et recouvrent la verdure de béton et de bitume. En conséquence, les terres arables disponibles, dont les meilleures sont déjà en exploitation, se raréfient. Vous suivez le raisonnement ? Il est indispensable, si l’on veut nourrir tout le monde, que l’agriculture ait des rendements élevés, grâce à des fertilisants dont la potasse fait partie
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Epargne
Une superbe décapotable en prime pour chaque plein de sans plomb !
par Philippe Béchade 21 mai 2008Parcourir les 1 100 kilomètres de la nationale 7 entre la porte d’Orléans et Saint-Jean-Cap-Ferrat devient une expérience onéreuse avec un baril qui frôle les 130 $ au moment où nous rédigeons ces lignes — il vaudra peut-être 133 $ au moment où vous les lirez.
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Isabella Lucy Bird (1831-1904) était une grande voyageuse et un excellent écrivain. J’ai un faible pour les aventuriers. Surtout pour ceux qui ont une bonne plume. A son époque, elle a voyagé dans le monde entier. Elle a traversé l’Asie, vécu un temps parmi le peuple Ainu au nord du Japon, est allée à Hawaï où elle a escaladé le volcan Mauna Loa. Elle s’est baladée en Australie, est montée à cheval en Perse. Et ce ne sont là que quelques extraits de l’itinéraire de sa vie. Elle a, comme on dit, roulé sa bosse
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L’or est repassé au-dessus des 900 $. La correction du métal jaune est-elle terminée ? Il le semble bien… La fièvre de l’or va-t-elle bientôt prendre le dessus ? Nous nous interrompons pour diffuser un petit extrait d’une chanson des Rolling Stones : "Qui veut le journal d’hier ? / Qui veut la fille d’hier ? / Qui veut le journal d’hier ? / Personne au monde." Cet interlude musical est dû à une pensée qui nous est venue : les actions américaines sont les nouvelles d’hier. Peut-être que l’économie américaine aussi. Peut-être que les Etats-Unis eux-mêmes sont les nouvelles d’hier
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Epargne
Malgré l'incertitude des marchés, nous allons dans le bon sens !
par raphaelgaraud 21 mai 2008En France et en Europe nous avons, semble-t-il, plutôt bien résisté aux secousses et bouleversements du premier trimestre. Les publications de résultat de part et d’autre de l’Atlantique sont plutôt conformes aux attentes — voire moins mauvaises que prévues, bancaires mises à part. Alors ça y est ? La crise est finie ? Nous repassons à l’achat ?
