Tandis que les rumeurs de récession croissent et se multiplient, il en va de même pour les statistiques mi-figue mi-raisin : l’Insee a ainsi annoncé vendredi un "repli surprise" de la consommation des ménages français (pourquoi "surprise" ? Les prix grimpent, le carburant flambe et le moral est en baisse : faut-il s’étonner, dans ces conditions, que les ménages ne se ruent pas dans les magasins pour y acheter folies, futilités et falbalas ?)
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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Contrairement aux marchés, où il ne se passe pas grand’chose de notable (si l’on exclut l’or et le pétrole…), les Publications Agora se sont transformées en fourmilière. Non que nous ayons été inactifs jusqu’à présent, mais d’habitude, notre activité est un peu plus… méditative
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Il se pourrait que l’or soit encore plus précieux qu’on le pense. Ces dernières années, aucune entreprise minière du monde n’a découvert de nouveau gisement d’or de taille significative. Si les entreprises exploitant les mines d’or ne trouvent plus de nouveaux gisements dans le sol, elles vont devoir les trouver sur les marchés… en achetant des entreprises qui possèdent déjà des réserves prouvées
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Avez-vous vraiment le sentiment que l’euro vous protège de l’inflation et qu’il soutient la croissance ? Cette dernière serait selon de nombreux experts le fruit d’une pure abstraction statistique… et préfigure, de l’avis général, des lendemains qui déchantent
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Bon marché, la potasse est cependant un client difficile pour ses exploitants. Vous vous en doutez : si le minerai potassique est aussi âgé, il est enfoui profondément sous la couche qui constitue actuellement le sol. Il faut donc creuser pour aller le chercher — pas question de mines à ciel ouvert que l’on peut exploiter avec des engins de chantier. Mais on ne peut pas creuser bien profond. En effet, la potasse fond rapidement sous l’effet de la chaleur
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Cette semaine, les obligations américaines ont chuté, étrangement. Cela pourrait être très important. En général, lorsque les actions chutent, les obligations grimpent. Les investisseurs anticipent une baisse des rendements alors que l’économie ralentit et qu’on trouve moins d’emprunteurs à la recherche de fonds. Mais voilà que le marché obligataire semble s’inquiéter d’autre chose… et nous pensons savoir quoi
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J’aimerais évoquer aujourd’hui le cas de la paire GBP/USD, appelée "le Cable". Pour la petite histoire, le nom "le Cable" vient d’un câble transatlantique qui servait à synchroniser le taux du GBP/USD entre les marchés de Londres et New York. Actuellement la parité tourne autour de 1,97, ce qui veut dire que 1 livre sterling = 1,97 $
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Si le boom des Etats-Unis est un boom d’hier, comme nous le disions la semaine dernière… quel est le boom d’aujourd’hui, et qu’est-ce qui sera le boom de demain ? Quelle sera notre Transaction de la Prochaine Décennie ? Eh bien, nous n’en savons rien. Mais nous commençons à penser que notre collègue, Manraaj Singh, a raison. Nous sommes dans le Siècle des Marchés Emergents
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Les coups de soleil — tout comme les bouffées d’euphorie boursière — ont ceci d’insidieux qu’ils procurent une agréable sensation de chaleur tandis que le cerveau a tendance à s’assoupir. Lorsque l’investisseur se réveille, il ne réalise pas immédiatement la gravité de son état sauf s’il enfile à la volée un tee-shirt constellé de sable qui devient un puissant abrasif : instantanément, la sensation de brûlure est atroce, le corps se met à frissonner, la tête se met à tourner et la nausée ne tarde pas à prendre le relais. Les marchés se sont laissé griser par la hausse du pétrole
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Tout le monde se satisfait de laisser le capitalisme suivre son cours — tant qu’on aime le résultat. Mais qu’une correction arrive, et voilà que la presse est pleine d’experts s’arrachant les cheveux et de politiciens se mêlant de ce qui ne les regarde pas. Chaque correction apporte de nouvelles améliorations, jusqu’à ce qu’il y en ait tant que le système s’effondre sous leur poids. Voilà pourquoi il y a des révolutions et des faillites, après tout : pour éliminer les entraves qui s’étaient accumulées
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Avant d’entrer dans le vif du sujet, plantons le décor. La population mondiale ne cesse de croître, tout en adoptant un mode de vie de plus en plus urbain. Si les gens s’entassent dans les villes, ils n’en désertent pas pour autant les campagnes. Usines, bureaux, immeubles et pavillons s’étendent et recouvrent la verdure de béton et de bitume. En conséquence, les terres arables disponibles, dont les meilleures sont déjà en exploitation, se raréfient. Vous suivez le raisonnement ? Il est indispensable, si l’on veut nourrir tout le monde, que l’agriculture ait des rendements élevés, grâce à des fertilisants dont la potasse fait partie
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Epargne
Une superbe décapotable en prime pour chaque plein de sans plomb !
par Philippe Béchade 21 mai 2008Parcourir les 1 100 kilomètres de la nationale 7 entre la porte d’Orléans et Saint-Jean-Cap-Ferrat devient une expérience onéreuse avec un baril qui frôle les 130 $ au moment où nous rédigeons ces lignes — il vaudra peut-être 133 $ au moment où vous les lirez.
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Isabella Lucy Bird (1831-1904) était une grande voyageuse et un excellent écrivain. J’ai un faible pour les aventuriers. Surtout pour ceux qui ont une bonne plume. A son époque, elle a voyagé dans le monde entier. Elle a traversé l’Asie, vécu un temps parmi le peuple Ainu au nord du Japon, est allée à Hawaï où elle a escaladé le volcan Mauna Loa. Elle s’est baladée en Australie, est montée à cheval en Perse. Et ce ne sont là que quelques extraits de l’itinéraire de sa vie. Elle a, comme on dit, roulé sa bosse
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L’or est repassé au-dessus des 900 $. La correction du métal jaune est-elle terminée ? Il le semble bien… La fièvre de l’or va-t-elle bientôt prendre le dessus ? Nous nous interrompons pour diffuser un petit extrait d’une chanson des Rolling Stones : "Qui veut le journal d’hier ? / Qui veut la fille d’hier ? / Qui veut le journal d’hier ? / Personne au monde." Cet interlude musical est dû à une pensée qui nous est venue : les actions américaines sont les nouvelles d’hier. Peut-être que l’économie américaine aussi. Peut-être que les Etats-Unis eux-mêmes sont les nouvelles d’hier
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Epargne
Malgré l'incertitude des marchés, nous allons dans le bon sens !
par raphaelgaraud 21 mai 2008En France et en Europe nous avons, semble-t-il, plutôt bien résisté aux secousses et bouleversements du premier trimestre. Les publications de résultat de part et d’autre de l’Atlantique sont plutôt conformes aux attentes — voire moins mauvaises que prévues, bancaires mises à part. Alors ça y est ? La crise est finie ? Nous repassons à l’achat ?
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A tous ceux qui se laisseraient séduire par le climat de béatitude boursière actuelle, nous rappelons que la crise des subprime aux Etats-Unis est certes due à des excès d’avidité et d’aveuglement de nombreux intermédiaires financiers mais que cela ne retire rien au fait que l’épine qui a provoqué l’éclatement de la bulle immobilière à l’automne 2006, est l’envol du prix des carburants. Cet envol a eu une double conséquence destructrice : le début du cycle de resserrement des taux initié début 2005 — qui a renchéri le coût du crédit immobilier sans freiner la hausse des carburants — et l’érosion de plus en plus douloureuse du pouvoir d’achat des ménages américains
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De nombreuses études prouvent aussi l’attrait de l’or en tant que refuge sur la base de sa "non-corrélation" avec des actifs titrisés comme les actions et les obligations. Les prix de l’or évoluent indépendamment des marchés financiers plus larges — ni avec eux, ni contre eux. Cette absence de corrélation fait de l’or un composant essentiel de tout portefeuille diversifié
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Le pétrole a atteint les 127 $ le baril. Les importations pétrolières des Etats-Unis coûtent 67% plus cher cette année que l’an passé. Les importations hors pétrole ont grimpé de 6% — soit trois fois le taux directeur de la Fed. L’acier a lui aussi grimpé en flèche — de près de 50% au cours des 12 derniers mois. Et l’or a presque franchi les 900 $.