Quelque chose a mal tourné le vendredi 6 juin… et les mauvais chiffres de l’emploi américain n’expliquent pas tout. Il y a eu des précédents — et des sévères — sans que les gérants jugent bon de balancer leurs portefeuilles boursiers par dessus bord. Et surtout, a-t-on jamais vu un signal clairement récessionniste aux Etats-Unis provoquer une flambée de plus de 10% du baril de pétrole en quelques heures
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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Le retour à la moyenne est l’un des paris les plus sûrs que peut faire un investisseur. Laissez les prix atteindre des niveaux extraordinaires, vous êtes quasiment assuré de les voir revenir à la normale. Sur les marchés, le retour à la moyenne est encore plus certain qu’il l’est dans la nature. Parce que les prix extraordinaires mettent en branle une série d’actions et de réactions qui les ramènent presque toujours à l’ordre. Les prix record du pétrole, par exemple, ont déjà enclenché une série de tendances et d’événements qui ne pourront que les faire baisser d’un cran
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L’événement de la semaine écoulée tenait en une phrase : "Nous sommes attentifs aux implications des changements de la valeur du dollar pour l’inflation et pour les attentes d’inflation, et nous continuerons à formuler notre politique pour contrer ces risques". L’événement n’est pas tant la phrase en elle-même, d’ailleurs, que celui qui l’a prononcée — c’est-à-dire Ben Bernanke, président de la Fed. Après des années de "douce négligence", voire de tentatives de destruction pure et simple, la Réserve fédérale s’inquiète du sort du billet vert. C’est historique, rappelons-le — parce que d’ordinaire, ce n’est pas le rôle de la Fed, mais bien celui du secrétaire au Trésor US
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La grande question qui nous taraude aujourd’hui est donc la suivante : J.C. Trichet vient-il de pousser un nouveau pion de manière particulièrement offensive, confirmant ainsi une stratégie de longue haleine visant à renforcer la suprématie de l’euro sur le dollar
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Epargne
Tendances et perspectives de la production d'argent dans le monde (2)
par Thomas Chaize 6 juin 2008Si les plus gros pays producteurs sauvent la croissance de la production mondiale d’argent depuis quelques années, les cinq premiers producteurs produisant de plus en plus, leur production compense de moins en moins la baisse de production d’argent des petits pays
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Pour le pétrole, la correction a commencé. Le pétrole a chuté sur le marché américain, il tourne désormais autour des 123 $. Et ce n’est pas la colère noire de George Soros face au Congrès qui a effrayé les spéculateurs. Les prix élevés, dit le proverbe, sont un remède aux prix élevés. "Remède" n’est peut-être pas le mot le plus approprié, surtout si vous êtes une compagnie aérienne ou un constructeur automobile
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Tôt chaque matin, votre correspondant se joint à un groupe d’analystes et de journalistes financiers pour discuter des nouvelles du jour. "Qu’arrive-t-il au prix du cuivre ? Pourquoi les actions asiatiques chutent-elles ? Vont-ils vraiment baisser les taux aujourd’hui ?" Les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes, mais les questions continuent d’arriver. Et la question du jour, c’était : qu’est-ce qui a vraiment changé ?
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Beaucoup d’ingrédients plutôt appétissants — pour les amateurs de saveurs corsées — mijotaient dans la marmite baissière depuis lundi ; il y avait notamment la résurgence du syndrome des subprime frappant le secteur bancaire aux Etats-Unis… les dernières déclarations de J.C. Trichet évoquant la contagion de la crise du crédit à des secteurs d’activité "non reliés au secteur initialement touché"… la chute des ventes de détail (-0,6%) dans l’Euroland au mois d’avril… les anticipations de resserrement du loyer de l’argent (+50 points en moyenne) de part et d’autre de l’Atlantique avant la fin de l’année 2008
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Epargne
Tendances et perspectives de la production d'argent dans le monde (1)
par Thomas Chaize 5 juin 2008La production des mines d’argent dans le monde est complexe à étudier du fait de la variété et du nombre de pays où se situent les mines d’argent (sur cinq continents et dans plus de 30 pays). La production mondiale d’argent est une sorte de super puzzle géant que l’on doit reconstruire les yeux fermés
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Ces derniers temps, c’est Ben Bernanke, chef de la Fed, qui fait les gros titres. Selon le Financial Times, il a brisé une longue tradition en s’exprimant sur le dollar cette semaine. Hélas, la chute du billet vert "a contribué à une hausse malvenue des prix à l’importation et de l’inflation des prix à la consommation", déclarait-il lors d’un forum bancaire international. Le président de la Fed veut peut-être un dollar plus fort… ou un dollar plus faible ; ce n’est généralement pas à lui de le dire
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Mais pourquoi nos statisticiens officiels ne sont-ils pas parvenus à nous convaincre que tout allait aussi bien au premier trimestre 2008 ? Aurions-nous passé sous silence certaines études qui battaient en brèche le sombre tableau que nous brossons depuis mars 2007
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Cela ne vous aura pas échappé, le brut a dégringolé de 133 $ à un peu plus de 126 $ le baril à New York. Va-t-on enfin pouvoir souffler ? Est-ce la fin de la hausse ? Doit-on se positionner à la baisse sur le brut
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Les Américains seront forcés de consommer de moins en moins. Il nous semble que les réductions des dépenses sont la seule option. Les investisseurs devraient donc se méfier des valeurs qui dépendent des consommateurs américains
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Le prix des oeufs a grimpé de 30% au cours des 12 derniers mois. Pourquoi une telle augmentation ? Parce que les choses nécessaires pour produire un oeuf ont grimpé en flèche — nourriture pour les poules, chaleur, lumière, transport. Il en va pour la poule comme pour l’oeuf… et pour toute la chaîne des produits de consommation constituant le coût de la vie. Tout grimpe
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Epargne
Hausse du pétrole, baisse de l'immobilier : un couple mal assorti
par Bill Bonner 3 juin 2008Lorsque la Fed a commencé à réduire ses taux en septembre dernier, le prix du pétrole a grimpé en flèche. La hausse des prix du pétrole se propage désormais à l’économie entière… gonflant les prix de tout, des concombres jusqu’aux couches-culotte. Et les tendances qui ont maintenu les prix à la consommation au plancher pendant si longtemps les poussent à présent dans la direction opposée. Les coûts de la main d’œuvre ont été contraints de baisser lorsque des centaines de milliers d’Asiatiques sont arrivés sur le marché de l’emploi mondial, par exemple. Mais à présent, ces travailleurs cuisinent au gaz… conduisent des voitures… et mangent des repas réguliers — faisant ainsi concurrence aux Occidentaux pour la nourriture et l’énergie
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De nombreux marchés étrangers — dont la Chine, l’Inde, la Russie et le Brésil — ont profité de vrais booms. Ils ont construit des usines. Ils ont mis en place des aéroports et des autoroutes. Les salaires ont grimpé. Les PIB ont augmenté. Dans ces pays, les gens sont plus aisés aujourd’hui qu’il y a dix ans. Voilà pourquoi ils ont été des investissements si profitables ; voilà aussi pourquoi nous continuons à les recommander. S’ils continuent de se développer, leurs citoyens peuvent s’attendre à être un jour aussi riches que les Occidentaux — voire plus riches
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Le B&B évoqué dans le titre ne concerne pas — vous l’aurez deviné — un Bed & Breakfast peu recommandable mais une certaine banque britannique, Bradford & Bingley, spécialiste du crédit immobilier et que nous avons déjà mentionnée dans un paragraphe précédent. Cette rivale de Northern Rock — ce nom vous évoque certainement quelque chose… comme des files d’épargnants venant retirer dans l’urgence leurs économies en espèces avant que, l’automne dernier, Gordon Brown n’autorise la Banque d’Angleterre à nationaliser l’établissement — ne serait guère en meilleure posture
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Le mois de mai 2008 a donc démenti sa mauvaise réputation boursière puisqu’il s’achève sur une note globalement positive. Non seulement le CAC 40 a aligné une troisième séance de hausse consécutive — et de quatre sur une série de cinq ! — mais le score hebdomadaire avoisine +1,6% et le score mensuel +0,35. C’est peut-être un écart symbolique, mais les acheteurs prouvent ainsi qu’ils gardent la main après l’avoir reprise à la mi-mars, alors qu’ils semblaient l’avoir brutalement perdue une semaine auparavant — avec un score hebdomadaire de -2,85%