Nous ne faisons pas preuve d’une audace intellectuelle hors norme en faisant l’affirmation suivante : la hausse de Wall Street constitue le moyen par lequel le gouvernement américain, la Fed et ses puissants relais dans le secteur bancaire tentent de faire croire à l’opinion que les gigantesques ombres boursières qui dansent au fond de la caverne sont une manifestation grandeur nature des signaux de reprise économiques. Mais il ne s’agit hélas que de l’animation de minuscules figurines éclairées par le projecteur surpuissant de la création monétaire à taux zéro
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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La bataille entre l’inflation et la déflation — le boom et le krach — fait rage depuis une décennie. Pourquoi ? Parce que les autorités essaient désespérément d’empêcher la nature de suivre son cours. Les marchés normaux ne sont jamais entièrement stables. Ils connaissent des booms et des krachs. Mais les krachs se produisent naturellement… et, généralement, rapidement. Les gens qui font des erreurs sont punis. Ils encaissent les coups. L’économie se remet
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Les chiffres économiques s’enchaînent et les déceptions succèdent aux déceptions, et ce sur le front de l’immobilier, de l’emploi… et du crédit à la consommation. Ce dernier chute dans des proportions jamais observées depuis 1943 : il enregistre -17,5 milliards de dollars en novembre, soit -8,5% en rythme annuel, un comble en pleine période consumériste de Thanksgiving. Autant d’indicateurs qui confirment le scénario d’un redressement laborieux de la croissance américaine… C’est au fond la meilleure nouvelle possible pour Wall Street, qui ne jure que par la perspective du maintien des taux par la Fed au niveau zéro
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Mark Swatek est le P-DG de Southwest Water Co., un service de distribution d’eau qui dessert la Californie et le Sud-Ouest des Etats-Unis. On pourrait l’accuser de prêcher pour sa paroisse quand il dit : "l’un des prix des matières premières qui augmentent le plus rapidement, c’est le prix de l’eau dans les secteurs urbains
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La Chine est assise sur des montagnes de dollars, à ne plus savoir qu’en faire. Et ceci alors même que le risque de dépréciation du billet vert à moyen/long terme n’a jamais été aussi mordant. Risque qu’elle n’a d’ailleurs de cesse de dénoncer depuis des mois. Je dirais même que Pékin est à la tête de la "fronde mondiale anti-dollar"
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La politique monétaire ne sert à rien (les banques ne prêtent pas ; les consommateurs ne veulent pas emprunter). Et la politique budgétaire, bien qu’apparemment plus efficace, détruit la richesse, elle ne l’augmente pas. Plus le gouvernement augmente les dépenses, pour compenser la correction, plus l’économie en devient dépendante. Cela revient à soigner un alcoolique en lui donnant de l’héroïne. Otez les dépenses gouvernementales — comme le Japon l’a tenté — et l’économie sombre dans une dépression plus profonde. Non seulement ça, mais le déficit budgétaire se creuse
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Les actions japonaises connaîtront-elles dans les 10 prochaines années la même brillante carrière que l’or dans les 10 dernières ? Qui vivra verra
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L’indice S&P 500 a enregistré un bénéfice total de moins 9% au cours des dix premières années du nouveau millénaire. Et on parle là de l’indice "fort". Le NASDAQ a chuté de 40% pendant ce même laps de temps. Mais les actions ne sont pas exactement synonymes de vitalité économique, évidemment. Et nous savons que le PIB des Etats-Unis a augmenté pendant cette décennie. Alors l’économie américaine n’est peut-être pas en aussi mauvaise posture que la Bourse le laisse supposer
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Alors que l’on commence à évoquer la possibilité d’une hausse de taux aux Etats-Unis, les spéculateurs se retournent vers la devise japonaise qui va redevenir dans les prochains mois le meilleur vecteur de carry trading. Ainsi, les mouvements auxquels nous avons assisté en fin d’année pourraient bien être un signal intéressant pour ceux qui souhaitent profiter de la vague de baisse du yen tout en accumulant les intérêts des devises à un plus haut rendement
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A Wall Street, les indices boursiers n’ont besoin d’aucune nouvelle, bonne ou mauvaise pour dupliquer jour après jour le même scénario : repli initial, rapide retour à l’équilibre, phase d’hésitation durant la majeure partie de la séance, envolée de dernière minute et inscription d’un nouveau record annuel
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Dans une vraie guerre, un pays pourrait être prêt à verser jusqu’à son dernier centime pour faire reculer l’ennemi. Mais qu’en est-il des "guerres de choix" comme celles d’Irak ou d’Afghanistan ? Combien valent-elles vraiment ? Personne ne le sait. Et personne ne s’en soucie vraiment. Elles deviennent simplement quelques programmes gouvernementaux de plus… ponctionnant éternellement des ressources qui devraient aller à l’économie réelle. Il y a des dizaines… des centaines… de programmes gouvernementaux mis en place durant la Grande dépression et qui sont encore en vie
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Comme nous le disons souvent, pour vraiment faire un beau gâchis, il faut le soutien des contribuables. Et avec le soutien involontaire et réticent de millions de contribuables américains, les autorités fédérales sont très occupées à empirer une situation déjà grave
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Epargne
Chine et Chili jonglent avec le cuivre. Résultat : +170% de hausse ! 2e partie
par Isabelle Mouilleseaux 7 janvier 2010Tant qu’il y aura laxisme monétaire (premier semestre), la surchauffe économique chinoise et la "surliquidité" constatée sur les marchés des capitaux devraient permettre au prix du cuivre de se maintenir à des niveaux élevés. Le resserrement monétaire et le ralentissement des importations chinoises calmeront ensuite les ardeurs des investisseurs. Probablement au second semestre 2010
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La Fed et la BCE, dans des notes beaucoup plus confidentielles que celles éditées lors de leurs réunions de politique monétaire, soulignent que la surliquidité temporaire dont bénéficient les marchés n’a pas vocation à encourager une croissance de la masse salariale ni la consommation. Si tel était le cas, le péril inflationniste deviendrait très vite menaçant… ce qui les amènerait à réagir vigoureusement (et tout le monde comprend qu’il serait alors question de l’instauration d’un cycle de hausse des taux)
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Epargne
Un seul voeu pour les marchés en 2010 : que rien ne change par rapport à 2009 !
par Philippe Béchade 6 janvier 2010Les Etats-Unis pourraient donc connaître une croissance de 2,5% à 2,8% en 2010 (tandis que la France afficherait un affligeant +1%, selon Christine Lagarde). Cela peut-il justifier des multiples de capitalisation qui flirtent depuis le milieu de l’été 2009 avec ceux d’octobre 2007 ? La manipulation des cours — et de l’opinion, par des médias unanimement optimistes — est devenue un phénomène banal et récurrent au quotidien à Wall Street : plus les nouvelles sont mauvaises, plus les indices grimpent
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Epargne
Chine et Chili jonglent avec le cuivre. Résultat : +170% de hausse ! 1ère partie
par Isabelle Mouilleseaux 6 janvier 2010Le plus gros producteur mondial de cuivre mondial (le Chilien Codelco), qui gère la seconde plus grosse mine de cuivre au monde (Chuquicamata au Chili, 3,6% de l’offre mondiale de cuivre), doit faire face à la fronde salariale. Au programme, revendications salariales, grèves, interruption de la production. La faute au voisin BHP Billiton qui exploite la plus grosse mine de cuivre du monde
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L’or a augmenté par rapport à toutes les devises majeures au cours des 10 dernières années, pas seulement le dollar US. Devises matières, pays avec un haut niveau d’épargne, gros ratio dette/PIB… rien n’y a fait. Au cours des 10 dernières années, la monnaie tangible a battu la monnaie papier les mains dans les poches
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David Rosenberg a expliqué que 90% de la "croissance" du troisième trimestre provenaient des mesures de relance. Lesquelles n’ont produit qu’une hausse de 2,2% annualisés pour le PIB — un chiffre bien inférieur aux taux habituels à la fin d’une récession. "Normalement, lors du premier trimestre de croissance post-récession, le PIB réel se développe au taux de 7,3% annuel ; il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir à 2,2% — c’est en fait plutôt inquiétant"