Goldman Sachs tente d’atténuer l’opprobre qui salue la distribution des bonus les plus "obscènes" (ce qualificatif vient de Barack Obama lui-même) de l’histoire de la finance. Pour ce faire, il met de côté quelques miettes (500 millions de dollars, qui seront vite compensés par une nouvelle astuce fiscale) au profit des PME. Il décale également le paiement de certaines primes trop voyantes — elles seront versées discrètement lorsque l’opinion publique aura commencé à se désintéresser du sujet
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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Si vous aviez bêtement suivi le S&P 500 en 2009, via un ETF classique du type Spyder, vos gains auraient dû dépasser les 60% depuis la mi-mars. Si c’est le cas, vous avez certainement passé un joyeux Noël, entouré de cadeaux par milliers. Car 60% en neuf mois, ça se fête dignement
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2010 sera l’année où la solvabilité de l’Etat providence sera sur le devant de la scène. Les gens commencent lentement à comprendre que l’énorme dette sociale des Etats doit être payée par quelqu’un. Et si l’économie n’est pas en pleine croissance, il est difficile de "partager les richesses". Il faut plutôt "les emprunter à droite et à gauche". Et on s’endette
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Epargne
Obama siffle un penalty contre les banques : Wall Street siffle Obama
par Philippe Béchade 22 janvier 2010Barack Obama aurait donc décidé de confisquer la corne d’abondance pour marquer le premier anniversaire de son investiture. Il en était resté au stade de la dénonciation oratoire, des effets de manches… les semaines et les mois ont passé et rien n’a bougé. Les bonus ont continué de gonfler et le marché de l’emploi américain de déprimer
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Epargne
Chine, relances : deux idées fausses et une dépression économiques
par Bill Bonner 22 janvier 2010Nous sommes d’avis que l’économie chinoise n’attend qu’un prétexte pour exploser. On ne peut se développer à des taux à deux chiffres — avec des investissements aussi colossaux dans de nouvelles usines, de nouveaux équipements et infrastructures — sans commettre beaucoup d’erreurs. Aux Etats-Unis, les promoteurs ont construit des immeubles qui restent vides. Ils se lancent dans des développements qui ne sont jamais achevés. Et de temps en temps, ils abandonnent un nouveau bâtiment
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Epargne
Ne tombez plus jamais dans le piège des ETF, 2e partie
par Isabelle Mouilleseaux 21 janvier 2010Sur les marchés à terme, pour acheter un contrat sur le pétrole de 75 000 $ vous n’avez pas besoin de décaisser 75 000 $. 2 500 $ suffisent (ce sont des opérations à levier, sur marge). Ce qui permet à l’émetteur d’investir les 73 000 $ disponibles dans des bons du Trésor, sans risque et mobilisables à vue. Ce placement rapporte un intérêt qui vient s’ajouter au rendement global de votre ETF
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La Commission de régulation bancaire chinoise s’est chargée de calmer tout le monde en appuyant sur le bouton de la sirène d’incendie. Cette fois-ci, elle réussit à capter l’attention des marchés car elle se montre assez précise au sujet de ses objectifs : contenir le volume de nouveaux crédits sous la barre des 7 500 milliards de yuans (773 milliards d’euros) cette année contre 9 590 milliards de yuans (966 milliards d’euros) l’an passé
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Depuis que le ralentissement a commencé, il y a deux ans, 7,5 millions d’emplois ont été perdus. Il n’y a aucun signe qu’on les retrouve prochainement. Les sans-emploi ne dépensent pas beaucoup d’argent. Par conséquent, on ne peut s’attendre à une hausse de l’activité économique avant que les gens ne retrouvent un emploi
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Epargne
Ne tombez plus jamais dans le piège des ETF, 1ère partie
par Isabelle Mouilleseaux 20 janvier 2010Vous avez acheté un ETF/certificat matière première censé traquer fidèlement le cours au comptant de votre matière favorite (or, gaz, sucre, pétrole…). Et là, oh surprise : le prix de la matière grimpe mais votre ETF perd de la valeur. Vous n’y comprenez plus rien et êtes très excédé
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Friedman a des conseils à donner sur tout. Il conseille les ministres des Finances sur le perfectionnement de leurs économies. Il conseille le monde arabe sur la mise à jour de ses institutions religieuses. Il conseille des pays entiers sur l’amélioration de l’avenir avant qu’il ne se produise. Et le voilà qui conseille James Chanos, célèbre vendeur à découvert, sur les manières de gagner de l’argent
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Epargne
M. le Marché en aura-t-il assez de jouer les aides-soignantes ?
par La rédaction 20 janvier 2010Laissées à leurs affaires, il est fort probable que les institutions comme le plus grand assureur du pays et ses fabricants automobiles vedettes auraient déjà trouvé leur place parmi les cancres économiques. Mais plutôt que de laisser ces dinosaures mourir déshonorés, Washington graisse les palettes et augmente au maximum le voltage du plus gros défibrillateur du monde, pour essayer de les garder en vie
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La grande affaire du jour, c’était l’élection sénatoriale du Massachusetts : un scrutin décisif dans la mesure où la perte d’un siège démocrate dans cet Etat pouvait priver le président Barack Obama d’une majorité qualifiée au Sénat. Sans cette courte majorité dont disposaient encore les démocrates mardi matin, c’est toute la réforme du système de couverture médicale qui pouvait être remise en cause — pour le plus grand bonheur de l’opposition conservatrice et apparemment pour l’industrie de la santé
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Epargne
Toujours une histoire de futur — mais qui pourrait se lire dans les futures chinois
par Philippe Béchade 19 janvier 2010Les autorités boursières chinoises ont officialisé hier le lancement du plus important contrat à terme sur indice d’Asie. Le nouvel outil en question s’impose d’entrée de jeu comme un sérieux rival pour le S&P 500 américain. Il a été baptisé "CSI Cross-Straits 500". Il englobe les 300 principales actions cotées à Shanghai et Shenzhen, les 100 plus importantes de l’indice Hang Seng à Hong Kong et les 100 premières capitalisations taïwanaises.
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Dans le Washington Post du week-end dernier, un éditorialiste se demande ce que les dirigeants de General Motors avaient en tête lorsqu’ils ont permis au meilleur modèle de l’industrie automobile de faire faillite. Eh bien, ils ne pensaient probablement pas grand-chose. Ils n’en avaient pas besoin. Les affaires ont tourné pendant très longtemps. Les ventes d’automobiles américaines ont grimpé pendant un siècle entier. C’était la belle époque… dans les années 50… les années 60… GM sortait chaque année de nouveaux modèles, tous meilleurs les uns que les autres. Les Américains attendaient avec impatience — ils mesuraient les ailerons… admiraient les chromes… et écoutaient rugir les chevaux des moteurs GM
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Beaucoup fondent leur croyance de reprise sur des évolutions statistiques de court terme. J’attire votre attention sur un point important : le recueil des données et le calcul des statistiques se sont construits dans les périodes fastes. Ils sont inadaptés à la situation actuelle et donnent des indications trompeuses. Prenons l’exemple des statistiques américaines de l’emploi. Les données sont recueillies auprès des entreprises qui déclarent d’un mois sur l’autre les heures travaillées. Lorsque le Bureau of Labor Statistics ne reçoit pas d’information, il considère que les heures sont inchangées. Si l’entreprise a fait faillite, la correction ne sera rentrée que le mois suivant. Autre exemple, celui du chômage. Les travailleurs découragés, qui ont cessé de rechercher un emploi, sont éjectés des statistiques au bout de deux ans.
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Epargne
Après le "no future" de janvier 2009, voici le "quel futur" de janvier 2010
par Philippe Béchade 18 janvier 2010Wall Street a été victime vendredi de l’émergence d’un courant vendeur qui ne s’est pas vraiment relâché. Le Dow Jones a reculé de 0,95% à 10 610 points. Le S&P a lâché 1,1%, tandis que le Nasdaq Composite perdait 1,25% (contre -1,6% à l’heure du déjeuner), à 2 288 points. Le recul des actions s’est accompagné de celui des cours du pétrole : l’or noir est passé sous les 78 $ (-1,8%)… Il en est allé de même pour l’or (-1,1%), qui recule sous 1 130 $
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L’économie réelle est toujours en déflation. Un marché de l’immobilier morose. Un marché de l’emploi à la traîne. Voilà pour le décor. Et ça durera probablement des années. C’est contre ce processus naturel de désendettement et de dépression que luttent les autorités — nos héros… aggravant la situation ! Au lieu de prendre la responsabilité de leurs théories idiotes… au lieu de reconnaître qu’elles ont causé la bulle avec des taux d’intérêt artificiellement bas… puis complètement échoué à comprendre ce qu’elles avaient fait… elles accusent Wall Street.
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Alan Greenspan, ex-patron de la Fed, a voulu maintenir l’illusion en poussant les ménages à l’endettement, afin que le rêve subsiste. Parallèlement, le monde s’était habitué à vivre comme fournisseur du consommateur américain qui achetait à crédit. La baisse des taux d’intérêt et l’argent facile ont propagé des créances douteuses. Ce constat prouve bien que nous ne vivons même pas une crise similaire à celle de 1929, induite par une surcapacité et un système financier défaillant