L’enquête mensuelle d’ADP avait recensé 520 000 destructions de postes dans le secteur privé et une dégradation tendancielle par rapport au mois d’avril aux Etats-Unis. Si tel n’est pas le cas au vu de la comptabilité nationale, c’est que l’embellie du mois de mai résulte d’un plus grand nombre de créations d’emplois dans le secteur public. Mais il est une réalité que ne peut masquer l’augmentation du nombre des fonctionnaires : le recul du nombre d’heures travaillées par salarié. Cela signifie que les entreprises continuent de voir diminuer leur charge de travail, ce qui n’est pas un signe de reprise
La pauvreté à feu doux
Les autorités fédérales ont poussé les tendances de 1980-2020 à des niveaux extrêmes. Comment pourraient-elles exacerber ou modérer les tendances actuelles du marché ?
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
-
-
L’Iran est le quatrième producteur de brut au monde, le deuxième plus gros exportateur de brut de l’OPEP. Dans ses sous-sols : 125 milliards de barils, soit 9% des réserves mondiales connues. L’Iran, c’est aussi la deuxième plus grande réserve en gaz naturel qui soit. De quoi attiser les convoitises… Forcément, la Chine est sur le coup
-
D’où vient tout l’argent nécessaire aux plans de relance ? Les Etats-Unis vont-ils l’emprunter ? A qui ? Aux Chinois ? J’en doute. Ils ont d’autres idées. Et si les Etats-Unis l’empruntent, combien d’intérêts le pays peut-il se permettre de payer sur la dette nationale ? Nous en sommes presque arrivés au point où payer des intérêts sur la dette et devenu le nouveau business des Etats-Unis
-
Monétiser la dette, c’est précisément ce que la Fed fera. Mais elle ne le fera pas précisément. Non, elle agira de manière maladroite… hésitante… incompétente… accidentelle, et, en fin de compte, catastrophique. Telle est notre prédiction, à la Chronique Agora. Prouvez que nous avons tort ! Aujourd’hui, nous vous expliquons pourquoi il est inutile d’être astrologue ou économiste pour prévoir ce qui va arriver
-
Dans les bureaux de la Chronique Agora, on se sent face au rebond boursier comme des invités dans la cuisine de leurs hôtes, et qui regarderaient le soufflé monter dans le four, monter, monter et monter encore… sans que les maîtres de maison fassent quoi que ce soit
-
Alors que le dollar tente de se stabiliser autour de 1,42/euro et 96,5 yens, le pétrole poursuit son envol : le baril grimpait jeudi soir de 3,6% à 68,4 $. Il gagne ainsi 20% depuis la mi-avril et il a plus que doublé de valeur depuis ses planchers de février, vers 34 $. Une équation que Wall Street a fini par trouver rassurante — le rally de l’or noir s’apparenterait donc à un de ces signes de reprise économique baptisés green shoots, "pousses vertes"
-
Dans la matinée du 18 juillet dernier, je proposais dans un rapport spécial à l’intention de mes lecteurs de vendre à découvert l’action GTX Corporation, qui valait plus de deux dollars au moment de la rédaction. Ceux qui ont agi promptement ont obtenu un prix de vente de 1,95 $ à l’ouverture du 18 juillet 2009. Je flairai là l’escroquerie
-
Pour autant que nous puissions en juger, le voyage de Tim Geithner à Pékin était — au mieux — un match nul. Il a débité ses mensonges apaisants. La Chine a écouté. Les marchés ont réagi favorablement. Son but était de bluffer et berner les investisseurs du monde — et notamment de la Chine –, pour les pousser à croire que les Etats-Unis gardaient le contrôle de leurs finances
-
La journée de mercredi a été ponctuée d’une abondante série de statistiques peu susceptibles d’engendrer le type d’euphorie auquel nous avions eu droit lundi. L’enquête du cabinet américain ADP-National Employment, qui précède toujours de deux jours le rapport mensuel sur l’emploi, a fait apparaître une dégradation du marché du travail. Mais la vraie mauvaise surprise, c’est que l’embellie d’avril était largement factice : les destructions d’emplois, initialement estimées à 491 000, ont été révisées à 545 000
-
Les investisseurs ont récemment pris prétexte de la remontée des indices actions pour se repositionner. Résultat : après avoir abandonné près de 75% par rapport à ses tops de juillet 2008, le cours du gaz naturel a repris 22% en une semaine. Et ce n’est pas sans doute pas fini
-
En 1930, six mois après que le front orageux initial se soit éloigné, la production mondiale avait baissé de 15% environ. On en est environ au même chiffre aujourd’hui. Les marchés n’avaient perdu que 20% au milieu des années 30. Aujourd’hui, ils en sont à -35% par rapport à leurs sommets. Et le commerce mondial a diminué de 15% durant les six mois qui ont suivi l’arrivée du Krach de 1929. Aujourd’hui, il est en baisse de 25%
-
Les investisseurs ont maintenant compris qu’un grand bol de punch était proposé en même temps que la paie mensuelle remise à chaque début de mois à Wall Street. Dans ces conditions — très particulières pour une période de récession –, aucun fait troublant, aucun discours critique ne saurait avoir la moindre conséquence négative sur les indices américains, asiatiques ou européens
-
L’empire du Milieu est parvenu à se placer en pole position grâce à son ambitieux plan de soutien de l’économie. C’est, avec celui des Etats-Unis, le plus important plan de stimulus mis en place par un pays. Il représente 12% du PIB. "La Chine, qui n’avait pas de déficit budgétaire, s’autorise cette année un déficit de 3%, afin de relancer l’économie et la consommation"
-
Les Chinois ont récemment annoncé qu’ils détenaient plus de 33,89 millions d’onces d’or à des fins monétaires. Sur les six dernières années, c’est une augmentation de 75% pour les détentions d’or de la Chine. Tout cet or chinois fait de l’empire du Milieu le sixième plus gros détenteur mondial de métal jaune
-
Le cuivre a autant grimpé, selon les journaux, parce que la Chine achète tout ce qu’elle peut. Qu’est-ce qu’elle en fait, nous n’en savons rien. Peut-être le stocke-t-elle à ce qu’elle pense être des prix bas. Ou peut-être qu’elle se couvre. La Chine possède le plus grand tas de bons du Trésor américain au monde — pour 768 milliards de dollars. Cela fait 768 milliards de raisons de s’inquiéter. Parce que chaque T-Bond est libellé en dollars
-
Epargne
Encore plus fort, encore plus fou que notre "finance-fiction" !
par Philippe Béchade 2 juin 2009Facile de se rendre maître des indices en toute fin de parcours lorsqu’une majorité d’opérateurs se retirent du marché avant le week-end, ce qui vide les carnets d’ordres. Certains commentateurs, tentant d’expliquer l’hystérie haussière du début de séance en Europe hier matin (+2% en quelques minutes, +3,5% au final), invoquaient le soulagement relatif à la mise en faillite de General Motors
-
Depuis mars dernier, le rebond des marchés est impressionnant. En trois mois, le CAC 40 a rebondi de 33%, le DAX de 39%, et les indices Dow Jones et S&P 500 de respectivement 29% et 37%. L’euphorie est de mise. Le résultat est époustouflant. Pas de doute, les centaines de milliards de dollars injectés à tous les niveaux par les banques centrales et les gouvernements de la planète font leur effet
-
C’est dommage, ce qui arrive à General Motors (GM). L’entreprise a été fondée en 1916. Si elle avait pu tenir encore sept ans, elle aurait passé un siècle sans faire faillite. Tout le monde meurt. Toutes les entreprises meurent aussi. Voilà pourquoi "acheter pour le long terme", c’est prendre ses désirs pour des réalités. Achetez à assez long terme, et vous pouvez être sûr de vous ruiner