L’indice de la Fed de Philadelphie a fait ressortir que le sentiment des industriels de ce district restait morose avec un indice à largement négatif à -22,6 (alors que les analystes attendaient une plus forte amélioration). Voilà qui n’arrange pas les affaires du dollar. De plus, le récent rally sur les marchés actions a ravivé l’appétit pour le risque des investisseurs et fait pression à la baisse sur le dollar
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
La nouvelle augmentation significative des tarifs de l’électricité reflète une tendance inflationniste durable, contrairement à ce que prône le gouvernement…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
Quand les valorisations des marchés actions gonflent, détenez des actions. Quand elles se contractent, détenez de l’or !
Platine is the new gold ?
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L’économie est prise dans un cercle vicieux, au sein duquel la chute de la valeur des maisons, combinée à l’augmentation des défauts de paiement sur les prêts hypothécaires, affaiblissent les actifs sur les bilans des banques. Ce processus oblige les banques à dénouer leurs positions à effet de levier de n’importe quelle façon possible. Pour l’instant, les tactiques les plus utilisées consistent à : supprimer le crédit pour les emprunteurs existants ou potentiels, vendre des part et/ou vendre des actifs. Malheureusement, tandis que les actifs continuent à perdre de la valeur sur les bilans des banques, les banques doivent continuer leur deleveraging
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Obama prévoit un secteur automobile ‘dégraissé’", annonce la BBC. Alors que la majorité des lecteurs se concentreront sur les quatre derniers mots de cette phrase, nous attirons votre attention sur les deux premiers. Le sujet est le plus important… non le complément. Que le secteur automobile soit "dégraissé" ou non ne nous intéresse guère. Il fera ce qu’il doit faire. Mais que le président des Etats-Unis ait élaboré un plan pour les constructeurs automobiles, voilà qui est certainement le signe de quelque chose de considérable
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Epargne
Recherchons fol enchérisseur pour un lot de 900 milliards de dollars
par Philippe Béchade 26 mai 2009Ambrose Evans-Pritchard s’étonnait dimanche dans le Daily Telegraph du fait que "les Etats-Unis n’aient pas encore subi l’indignité de l’échec d’une vente aux enchères, contrairement à la Grande-Bretagne et l’Allemagne". Il sait pertinemment qu’en cas d’absence d’intérêt de la part des investisseurs du Moyen-Orient ou des Chinois — qui détiennent déjà le quart de la dette américaine –, les émissions en souffrance seront achetées, via la Fed, par le gouvernement américain lui-même
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L’évolution du cours du krugerrand est très différent de celui du napoléon par exemple, du fait de sa notoriété. Par exemple, fin 2008, son cours s’envola de manière totalement déraisonnable car il y avait une pénurie de ces pièces par rapport à la demande. En résumé, le krugerrand n’est pas la meilleure pièce d’or de placement dans une logique strictement nationale. En revanche, il est une très belle pièce de placement si vous souhaitez le monnayer sur un autre marché
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Selon le Financial Times, la Chine achète plus d’obligations américaines que jamais. Elle doit le faire… selon l’article… parce qu’elle en a trop. Si elle ne soutient pas le dollar, elle risque un effondrement de la valeur de ses détentions en devises étrangères (libellées en dollars pour la plupart). La Chine a le doigt coincé dans la fissure qui attaque la digue. Mais il lui faut peut-être un plus gros doigt
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Tout valant soudain mieux que le dollar depuis mercredi dernier, le baril de pétrole light sweet crude livraison juillet grimpait de 59 $ vers 61,5 $… et de nombreux spécialistes l’attendent au-delà des 65 $ d’ici la fin du premier semestre. Quant à l’or — qui flirte avec les 960 $ l’once — le retracement des 1 000 $ ne devrait constituer qu’une formalité
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La première originalité de la pièce de Krugerand est qu’elle est considérée comme monnaie légale, même si elle est rarement utilisée à cette fin. Néanmoins, cette idée n’était pas dépourvue de fondement : l’Afrique du Sud visait le marché nord-américain où, longtemps, il fut interdit aux particuliers de détenir de l’or non monétaire
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Jeudi dernier, les notes de la réunion ayant pourtant révélé que la Fed pourrait dépenser plus de 1,75 millier de milliards de dollars en bons du Trésor et en titres adossés à des créances hypothécaires, les rendements sur 10 ans et sur 30 ans ont quand même grimpé. Tout comme, par ailleurs, les prix de l’or et du brut. La Fed est en train de perdre le contrôle sur les rendements des bons du Trésor
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Les politiciens ont les mêmes questions que le reste d’entre nous. Ils lisent les mêmes sottises dans les journaux. Ils entendent les mêmes fadaises de la part des économistes et des officiels. Ils se demandent ce qui se passe vraiment. Nous n’en savons rien. Mais ils nous ont tout de même posé la question. La semaine dernière, nous étions sur les rives du Potomac. Notre vieil ami Ron Paul, membre du Congrès américain, a organisé une discussion informelle avec plusieurs de ses collègues. Le sujet en était l’effondrement financier… et les renflouages
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Pour une fois, c’est la Fed qui a fait souffler un vent de réalisme sur les marchés cette semaine. Au lieu d’encourager les investisseurs dans le n’importe quoi et d’attiser l’exubérance irrationnelle qui semblait gagner peu à peu les marchés depuis quelques semaines… la Fed a versé un bon seau d’eau froide sur les velléités haussières
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Après l’effondrement de la bulle des créances bancaires, voici que débute celui des cartes de crédit. La Maison Blanche veut mettre fin à nombre de pratiques déloyales qui spolient les accros de la plastic money à leur insu et les acculent à la faillite. Cette perspective n’a rien de réjouissant pour les principales banques émettrices qui sont le plus souvent — vous l’aurez deviné — anglo-saxonnes
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Epargne
Défiscalisation ISF : après le 29 mai, ce sera deux fois plus cher !
par alainbaillon 22 mai 2009Début juin, les FIP et FCPI-ISF qui viennent de bénéficier d’un report de délai seront encore ouverts… mais la réduction d’ISF tombe à 30% ou 35%. Même en tenant compte de l’économie d’IRPP associée, l’économie fiscale sera réduite de moitié ! A quelques jours de la clôture de la campagne 2009, il m’a paru utile de revenir sur deux points : l’articulation des lois TEPA – Dutreil et les risques
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La récession étend ses tentacules toxiques dans toutes les zones imaginables — et inimaginables — de l’économie. Et ces tentacules libèrent leurs toxines ; le poison touche autant les individus que les industries, souvent de façons que nous n’aurions pas pu prévoir. Mais la récession a aussi parfois des bonnes choses auxquelles on ne s’attend pas
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Si l’économie américaine suit vraiment le Japon, les choses vont aller en empirant. La production japonaise s’effondre — au taux annuel de 15% au trimestre dernier. Le pays du Soleil-Levant est un grand exportateur. Pour la toute première fois, les exportations chutent… et entraînent l’économie avec elles
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Neuf semaines et demie de rebond… et même un peu plus. C’est bien plus long que la moyenne des rebonds après un krach. Ca en devient même surprenant, si vous voulez mon avis. Prenez les plus récentes… Le Japon a enregistré une contraction historique de son PIB au premier trimestre — 4% de recul, pour une baisse de 15,2% au total sur les 12 derniers mois et quatre trimestres de baisse consécutifs. Quant aux Etats-Unis, les mises en chantier de logements neufs ont subi un véritable "coup de massue"
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Il y a quelques années, j’avais accès à toute la recherche d’un important groupe financier concernant ses analyses de titres cotées en Bourse, et recommandant en général l’achat. Je constatai alors qu’une société cotée qui ne sera pas nommée ici, appelons-la MBI, était recommandée à la hausse par le courtier en question, avec un objectif de cours très ambitieux, bien au-dessus des niveaux de l’époque
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Environ 15 000 milliards de dollars ont été assignés au grand programme de renflouage/relance des Etats-Unis. Ca ne devrait pas manquer de court-circuiter la correction et accélérer l’économie, n’est-ce pas ? Eh bien… non. Parce qu’on ne peut pas corriger des erreurs financières en les subventionnant