Voilà des années que j’encourage mes lecteurs à investir dans des actions du secteur de l’eau… et Hyflux est l’une de mes préférées. Hyflux est présente en Chine, en Asie du sud-est, en Inde, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. L’entreprise est impliquée dans plusieurs projets touchant à l’eau, de la désalinisation au recyclage. Elle fait partie des premières actions que j’ai recommandées dans mon service de conseil en investissement, au cours de l’été 2006. Depuis que je l’ai recommandée, l’action Hyflux a augmenté de 75%, tandis que le S&P 500 a baissé de 10%
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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Epargne
Les marchés financiers devraient vénérer le dernier film de Tim Burton
par Philippe Béchade 12 mars 2010Les inscriptions hebdomadaires au chômage américain sont conformes aux estimations. Le recul atteint 6 000 (à 462 000) à l’issue de la semaine du 6 mars. Parallèlement, le déficit du commerce extérieur des Etats-Unis s’est contracté de 6,5% à 37,3 milliards de dollars au mois de janvier. Nous aurions mieux fait de tenir notre langue. A peine avions nous fini d’expliquer les raisons "objectives" de la consolidation des places occidentales amorcée jeudi matin que le Nasdaq 100 repassait dans le vert et progressait au-delà des 1 918 points, égalant ainsi son zénith intraday de la veille (1 920 points)
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Nous avons rencontré un groupe de 12 analystes pour essayer de comprendre ce qui se passe en Inde d’une manière générale. Tata Motors était particulièrement sous les feux de la rampe… Notre équipe d’investissement, dans le bureau familial, l’a recommandé l’an dernier. La valeur a grimpé de 468% au cours des 12 derniers mois…On voit le nom Tata un peu partout, en Inde. Voitures (la société possède aussi Jaguar), cafés, hôtels, compagnies d’assurance, lignes aériennes, entreprises de chimie — et ainsi de suite. Tata semble posséder le pays tout entier. A peu près tout semble être une filiale Tata
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Epargne
Comment créer de toutes pièces une onzième séance de hausse…
par Philippe Béchade 11 mars 2010Le CAC 40 montait dans le vide mercredi (avec seulement trois milliards d’euros échangés) mais il monte. Il s’offre un net débordement du palier de résistance des 3 910/3 915 points (ex-zénith du 20 octobre 2009) et rejoint les 3 950 points. Ce dernier seuil marque une petite résistance court terme selon les chartistes ; il correspond au fixing d’ouverture du 4 janvier, première séance de l’année
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Epargne
Grèce, "Club Med", France : vous prêteriez, vous, à ces Etats désargentés ?
par Isabelle Mouilleseaux 11 mars 2010La tragédie grecque est partout. Vous la lisez, l’entendez, la voyez tout autour de vous… sur vos écrans, à la radio, dans les journaux. Elle est omniprésente, sur toutes les lèvres, dans toutes les têtes, et fait le cauchemar des grands de ce monde. La Grèce, Dieu soit loué, est un tout petit Etat. Mais malgré sa petite taille, il est capable à lui seul d’engendrer des remous titanesques, capables de faire trembler la planète finance. De quoi faire voler en éclats la Zone euro et sa frêle monnaie
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Au cours des 12 derniers mois, l’indice indien Sensex a grimpé de plus de 108%. Mais nous parions sur l’Inde à très long terme. Durant la récente crise financière, ce pari a semblé mal tourner. Les investisseurs étrangers ont retiré leur argent de l’Inde ainsi que des autres marchés émergents — même si l’Inde n’était que très peu exposée à la crise bancaire elle-même. Qu’est-ce qui attend l’Inde ? Une croissance de 7% du PIB cette année… 9% l’an prochain. Le premier chiffre est d’actualité. Le second est une prévision. Mais il y a de bonnes raisons d’être haussier sur l’Inde pour le long terme
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Epargne
Les CFD vous coûtent moins cher que d'autres produits dérivés
par Mathieu Lebrun 10 mars 2010▪ Aujourd’hui, donc, vous allez voir que trader avec des CFD vous revient moins cher qu’un trade avec d’autres types de produits dérivés tels turbos et warrants (produits que j’ai aussi, longtemps et beaucoup traités !). Les CFD, ou Contracts for difference, sont des produits dérivés qui vous permettent de profiter des variations des cours d’un sous-jacent sans avoir à le détenir. Vous traitez sur marge. Qu’est ce que cela signifie ? C’est tout simple
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Il ne s’est pour ainsi dire rien passé sur le Vieux Continent (+0,03% pour l’Eurotop 100, +0,05% sur l’Euro-Stoxx 50) mardi soir ; la surprise est venue des Etats-Unis. Le Nasdaq 100 alignait en effet une dixième séance de gain consécutive — eh oui, un 10 sur 10 à la hausse et +7% en ligne droite, excusez du peu ! Tout cela avec un écart complètement inattendu de +1% à 1 911 points au bout de trois heures et demie de cotations, alors qu’un repli de 0,3% était anticipé en pré-ouverture sur la base des mêmes éléments d’actualité
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Denninger déclare, d’après les dépréciations d’actifs sur les entreprises saisies par la FDIC, que les pertes totales sur les prêts bancaires pourraient représenter entre 1 500 et 3 000 milliards de dollars. Imaginez l’impact que cela pourrait avoir sur les marchés du crédit. Et si la Fed essayait de le dissimuler, imaginez ce que cela pourrait faire (et ce que cela va faire) au dollar. Et maintenant, imaginez pouvoir acheter de l’or à 1 124 $ l’once. Bien évidemment, l’hypothèse sous-jacente à une reprise, c’est que le nantissement de la banque retrouverait sa valeur quand le marché de l’immobilier se remettrait. Et cela pourrait arriver, au fil du temps, grâce à des taux d’intérêts bas et une mémoire courte
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"La France garde le cap au milieu des bouleversements économiques", titre un article dans l’International Herald Tribune. Garder le cap ? Forcément. Elle continue de subventionner, renflouer, protéger, cajoler et mettre le nez dans toutes les affaires de son économie — exactement comme elle le faisait avant que la crise ne débute. Si elle ne l’avait pas fait, continue l’article, la France n’aurait peut-être pas été la première grande économie à se sortir de la récession mondiale. D’un autre côté, les Français ne se sont jamais beaucoup endettés… donc peut-être qu’ils n’étaient pas si exposés que ça à la crise de dette mondiale
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J’aimerais faire un point aujourd’hui avec vous sur l’indice de volatilité du S&P 500, le fameux VIX (Volatility Index), indice du CBOE (Chicago Board Options Exchange). Il est essentiel de jeter un coup d’oeil régulièrement sur cet indice lorsque l’on traite les marchés et en particulier en ce qui concerne les produits dérivés. Le VIX est surnommé parfois "indice de la peur". Il mesure l’état de nervosité des marchés financiers. Calculé par le CBOE, il se base sur le prix des options — notamment les call et les put — du S&P 500
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Les Etats-Unis vont devoir emprunter 1 600 milliards de dollars supplémentaires cette année. Ils devront ensuite continuer à emprunter plus de 1 000 milliards annuels pendant des années. Il n’y a pas de surplus — jamais — dans quelque prévision budgétaire plausible que ce soit. Que feront les investisseurs obligataires de tout ça ? Que se passera-t-il s’ils voient l’inflation augmenter ? Et s’ils ne veulent plus prêter ? Et si les rendements du bon du Trésor US à 10 ans (qui grimpent lorsque les prix obligataires baissent) passent à 5%, voire plus de 15%, comme ils l’ont fait au début des années 80
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En ce qui concerne la remontée des embauches dont les marchés se sont si bruyamment réjouis vendredi dernier, elles sont pour une large part dues au recrutement de personnel temporaire pour le prochain programme de recensement national. Nous espérons que ces nouveaux fonctionnaires seront dotés de bonnes chaussures de marche… car plus d’un million d’Américains vivent désormais dans les bois et ne figurent plus sur aucun registre officiel (emploi, impôts, permis de conduire, assurance maladie, carte d’électeur). Ils seraient plus de trois millions à être sans domicile fixe (1% de la population américaine) et 15 millions (soit 5% des citoyens des Etats-Unis) en situation d’extrême précarité, avec des niveaux de ressources qui les situent bien en deçà du seuil de pauvreté. Cette proportion a plus que doublé en 18 mois ; les personnes concernées ne survivent que grâce à la charité publique (congrégations religieuses, fondations, oeuvres de bienfaisance)
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Allez, prenez vos cahiers, notez la date du jour et écrivez : "c’est par un beau jour de mars — le vendredi 5, pour être précis — que s’est fait sentir le véritable tournant de la récession qui pesait sur l’économie mondiale depuis 2007". De quel tournant suis-je en train de parler ? De l’emploi américain, bien entendu. Les chiffres tombés vendredi ont plongé les marchés dans un état d’euphorie assez spectaculaire. Pensez, 36 000 suppressions de postes seulement ! Un taux de chômage qui ne bouge pas, à 9,7% ! Alors qu’on attendait 50 000 pertes d’emploi ! Et un taux qui grimpe à 9,8%
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Les minières aurifères ont déçu. "Sous pression et faute de catalyseur, les minières perdent de leur éclat", constatait tristement La Tribune. Bloomberg souligne la contre-performance du Standard & Poors TSX Gold Index par rapport à l’once. Faut-il déserter la mine et méditer l’opinion de Mark Twain pour qui tout mineur était un menteur muni d’une bêche au bord d’un trou ? Non, bien sûr
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En général, les prêteurs recherchent ce qu’ils appellent "la couverture" de la dette — la dette comparée aux revenus. Si l’on prend les revenus US dans leur ensemble, on s’aperçoit que la dette fédérale américaine représente actuellement un peu plus de 80% du PIB. Mais ce chiffre augmente rapidement. Il dépassera les 100% dans deux ou trois ans seulement. Et alors ? Tant qu’on a un revenu suffisant pour couvrir tout ça, pas de quoi s’inquiéter, non ? D’accord, considérons les choses sous cet angle. Sauf que ce n’est guère brillant là non plus. L’impôt sur le revenu ne génère que 43% du budget. Les autorités obtiennent un peu plus grâce aux impôts sur les sociétés et autres… mais le déficit est énorme… représentant entre un tiers et la moitié de toutes les dépenses
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Les tromperies comptables prennent des formes différentes, mais elles produisent toujours le même résultat : la tromperie. N’oubliez pas que nous ne parlons pas de mensonges ; nous parlons du fait de ne pas dire la vérité. Mentir est généralement illégal ; mais ne pas dire la vérité n’est pas illégal. Jetons un oeil à une tromperie qui se produit juste sous notre nez en ce moment même : beaucoup de banques américaines annoncent une baisse des prêts non-productifs. C’est en général un signe annonçant une amélioration des conditions de crédit. Mais en ce moment, la chute des prêts non-productifs a plus à voir avec les jeux comptables qu’avec la qualité du crédit. Certaines banques utilisent tous les mécanismes comptables de leurs boîtes à outils pour déplacer les mauvais prêts dans une catégorie — n’importe quelle catégorie — qui ne soit pas les prêts non-productifs
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Le dollar aussi est une chose extraordinaire. Savez-vous quelle est la valeur moyenne de la monnaie-papier sur le long terme ? Eh bien, c’est zéro. Telle est, la plupart du temps, la valeur d’une monnaie-papier ordinaire… et cette valeur est le trou noir dans lequel sont tombées toutes les devises-papier par le passé. Peut-être y a-t-il quelque chose de magique dans le dollar qui le rend différent de toute autre devise-papier utilisée par le passé — c’est-à-dire quelque chose qui l’empêche de revenir à sa valeur moyenne ? Aucun des auteurs de ce livre en tous cas ne connaît ce magique secret. Au cours des cent dernières années, la valeur du dollar a diminué plus vite que celle du denier romain après le règne de Néron