Nous ne nous étions pas trompé en anticipant une bonne surprise à l’occasion de la publication des chiffres du PIB américain au troisième trimestre 2009. Le score de +3,5% s’inscrit dans le haut de la fourchette des estimations les plus optimistes. Nous n’avons pas eu grand mérite à privilégier ce scénario. Tout d’abord parce que le département du Commerce n’allait pas manquer l’occasion de gonfler toutes les composantes attestant de l’efficacité des mesures de relance
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
La nouvelle augmentation significative des tarifs de l’électricité reflète une tendance inflationniste durable, contrairement à ce que prône le gouvernement…
Platine is the new gold ?
Ce métal précieux négligé est pourtant très recherché dans l’industrie…
L’or à 15 000 dollars ?
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Et si on parlait de dette gouvernementale ? Parce qu’apparemment, ce n’est pas un problème — du moins pas aux Etats-Unis, en tout cas. L’intérêt net versé par le gouvernement américain est en fait le même, en tant que pourcentage du PIB, qu’il y a 40 ans. Il ne représente qu’1,3% de la production : pas de quoi s’inquiéter. Mais attendez… que voyons-nous là ? La maturité moyenne de cette dette a baissé
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Epargne
Quelles conclusions tirer pour les matières premières et l'or ?
par Simone Wapler 29 octobre 2009"De toute façon, le cours de n’importe quel canard boiteux monte en ce moment. C’est de la folie", déplorait un de mes collègues spécialisés dans les investissements en petites capitalisations. Oui, tout monte à l’unisson : les actions, les matières premières, l’or, le pétrole, le chômage. Il n’y a guère que le dollar qui baisse. Et justement, c’est bien là que se trouve le problème
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Epargne
Les ventes de logements américains mettent Wall Street à la rue
par Philippe Béchade 29 octobre 2009Confrontés à de mauvais chiffres immobiliers… à la baisse de confiance des ménages, qui ne se laissent pas berner par l’euphorie de Wall Street… à un rebond du dollar qui provient peut-être de l’anticipation d’un changement d’attitude de la Fed… les haussiers se sont vite passé le mot. Plutôt que de s’obstiner dans un discours artificiel qui devient inaudible, il convient de rassurer le chaland
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A Saint-Etienne, le maire voit rouge. L’édile ne s’était pas privé pour signer des prêts, adossés à des produits financiers, dont la complexité aurait dû alerter un élève de sixième. L’an dernier, nous disions que "près de 240, soit 60% de la dette de la ville, reposent sur des produits financiers dont les noms même vous dressent les cheveux sur la tête"
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Nous pensons faire des progrès dans notre compréhension des choses. Le secteur privé est en train de se désendetter. C’est désormais au tour du secteur public — il s’endette autant qu’il le peut, en faisant jouer l’effet de levier qui plus est. Dans le secteur privé, cette stratégie a mené à la crise bancaire et au marché baissier de 2007/2009. La dette génère toujours des problèmes. Prochain épisode : une crise du secteur public
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Epargne
Les REIT refusent de rejoindre le S&P dans sa marche haussière
par Eric J. Fry 28 octobre 2009Toutes les catégories d’options put ne meurent pas sur le champ de bataille de la finance. Une poignée d’actions et d’indices bien visibles refusent de rejoindre le S&P dans sa marche vers de nouveaux sommets. La plupart des actions financières ont chuté de près de 5% par rapport à leurs plus hauts du 14 octobre. Citigroup et Bank of America ont toutes les deux chuté de plus de 10% depuis cette date. De même, l’Indice Dow Jones REIT US s’est effondré
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Ce mardi, la valse hésitation du CAC 40 reflétait également l’aspect contradictoire des statistiques du jour. On trouvait d’un côté la bonne surprise d’un rebond de l’indice S&P/Case-Shiller du prix des maisons… mais de l’autre, il y avait la déception causée par un nouveau recul de la confiance du consommateur. Cette dernière s’est dégradée en octobre, de 53,4 vers 47,3. Cela prouve que la flambée de Wall Street est loin d’occulter la réalité du terrain
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Qui produit les fèves de cacao ? L’ICCO estime que 70% de l’offre est assurée par 2,5 à trois millions de petites exploitations de moins de 5-10 hectares. La production du cacao est donc avant tout une affaire de "petits". Voire de tout petits. Le temps, c’est de l’argent, et tous deux font défauts aux planteurs
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Epargne
Et de 100 ! Le nom du lauréat d'octobre est Partners Bank
par Philippe Béchade 27 octobre 2009Les paris allaient bon train au sujet du nom de la 100ème banque américaine à faire faillite cette année. Pas moins de sept établissements se disputaient le triste privilège d’être le numéro 100. La FDIC a finalement tranché en faveur de Partners Bank. Cette toute petite entité régionale est située en Floride ; ses actifs sont évalués à 65,5 millions de dollars — à peine la surface financière d’un hedge fund de taille moyenne
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Il y a eu le terrorisme… la crise bancaire… et voilà que la grippe A débarque aux Etats-Unis. Pourquoi est-ce une urgence ? Nous n’en savons rien. Notre soeur, qui vit en Virginie, nous a annoncé que plusieurs de ses petits-enfants ont attrapé ladite grippe. Ils ne semblent pas plus affectés que par une grippe "normale". Mais toute urgence est une opportunité. Et les autorités ne veulent pas la gâcher
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"L’Afrique de l’Ouest et notamment la Côte-d’Ivoire [40% de l’offre mondiale à elle seule] ‘fait’ le marché, du moins en ce qui concerne les fondamentaux", rappelle Sylvie Bellanger-Guillaume, négociante en cacao de spécialités, qui le qualifie de "pays de référence du cacao". Et justement, ce géant est devenu un sujet de préoccupation pour toute la filière
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Le rebond de marché baissier a-t-il encore beaucoup de forces en réserve ? Partout dans le monde, c’est la même histoire ou à peu près. Les marchés ont repris la moitié ou plus de ce qu’ils avaient perdu. Les Etats-Unis sont à la traîne. Même si le S&P a gagné 60%, le Dow n’est pas encore à mi-chemin
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La semaine dernière, Wells Fargo (WFC) a inscrit un bénéfice plutôt sympathique de 3,2 milliards de dollars, doublant ainsi son compte depuis le même trimestre de l’année dernière. Alors, quand la cloche a sonné l’ouverture, les investisseurs exubérants se sont rués sur le marché et ont fait grimper les actions de WFC. Mais il s’est ensuite passé une chose étrange
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Le climat des affaires s’est encore amélioré en Allemagne au mois d’octobre ; en Grande-Bretagne en revanche, à la surprise générale, c’est un sixième trimestre de récession qui s’enchaîne, avec une nouvelle baisse de 0,4% du PIB… Cela a fait plonger la livre sterling de 1,5% contre le dollar et l’euro
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Votre correspondante revient de Londres, où elle a assisté à la rencontre au sommet entre les rédacteurs de MoneyWeek France et MoneyWeek Grande-Bretagne. Verdict : de grandes choses se préparent. L’or a occupé une bonne partie de la conversation… avec une possible enquête sur les ETF et l’or des banques centrales — mais aussi sur ce qui se passe vraiment dans les coulisses de ces organisations
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La Chine se déclare acheteuse dans le cadre de la diversification de ses réserves monétaires : voilà qui a suffi à propulser l’or à des cours à quatre chiffres. D’autant plus que les autres banques centrales ont décidé de mettre fin, cette année, à leurs programmes de vente d’or concertés. Plus d’acheteurs que de vendeurs : cela crée nécessairement un appel d’air sur le marché
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D’accord. Qui a mis le monde financier dans une machine à remonter le temps et nous a tous renvoyés en 2007 ? Sérieusement. Le pétrole a dépassé les 80 $ du jour au lendemain. L’or tourne autour des 1 060 $. Les actions ont grimpé. Les bons du Trésor ont grimpé. Est-ce que quelque chose va redescendre un jour