La décorrélation entre les indices américains et les places du Vieux Continent s’est radicalisée ces dernières 48 heures. Le phénomène nous est tombé dessus sans crier gare lundi vers 10h30… et nous cherchons toujours à comprendre quel subtil élément a servi de détonateur
Pauvreté record, solutions absurdes
Et si, au fond, l’inégalité n’était pas le problème – mais le masque d’un système de faux-semblants où chaque « solution » aggrave la situation ?
Supercycle des matières premières : mort, paralysie ou simple pause ?
Malgré la pause prolongée des matières premières, le supercycle est plus que jamais d’actualité…
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La mort finit par tous nous atteindre… et pas l’être humain uniquement. Les banques, les entreprises, les tendances. Les marchés haussiers, les monnaies papier, les systèmes monétaires. Les empires… Par exemple, la mort semble guetter l’euro en plus du dollar. "Le sauvetage irlandais n’apaise pas les marchés", déclarait la première page du Financial Times hier
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Epargne
Le marché semble nerveux, mais le VIX ne le confirme pas
par sebastienduhamel 30 novembre 2010Les marchés ont été un peu plus nerveux ces derniers jours, soumis aux aléas de l’Irlande et, malheureusement aux tensions en Corée. Souvent taxé "d’indice de la peur", le VIX est l’outil par excellence de mesure du stress des marchés. En d’autres termes, il peut être considéré comme le baromètre de la volatilité ambiante. Actuellement, il y a de la tension dans l’air mais… comme je vais vous le démontrer, le VIX ne le confirme pas
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Epargne
Ce serait seulement bizarre si ce n’était pas aussi étrange…
par Philippe Béchade 30 novembre 2010A 10h30, sans aucune actualité particulière, les indices se sont mis à dévisser. La surprise a été totale tant sur le fond — qui demeure très subjectif — que sur la forme : les indices boursiers n’ont jamais bénéficié de la moindre réaction technique à la hausse au cours des six dernières heures de la séance. Ce lundi s’achève sur la plus lourde chute du CAC 40 et de l’Euro-Stoxx 50 depuis le 4 juin dernier
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Aux dernières nouvelles, les Irlandais se sont engagés à réduire leurs dépenses gouvernementales de 20% supplémentaires. Les Grecs, les Espagnols et les Portugais prennent la même direction. Ils agissent comme des citoyens respectables. Pour convaincre les investisseurs qu’ils en auront pour leur argent, ils doivent réduire leurs dépenses
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Epargne
Barack Obama a gracié une dinde mais les dindons de la farce sont européens
par Philippe Béchade 29 novembre 2010La cassure des 1,33 $/euro a suscité vendredi matin un début de petit vent de panique à Paris, avec une perte de 1,9% vers midi, le CAC 40 établissant un plancher de 3 687 points. Cependant, le support majeur moyen terme des 3 720 points a été sauvé sans trop de suspense : -0,85% à 3 728 points. Francfort n’a de son côté jamais rien eu à sauver. Le DAX 30 n’a cédé que 0,45%, une fraction marginale des 2,6% gagnés au cours des 48 heures précédentes
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Pendant que l’euro craque, les unes de la presse française se focalisent sur l’immobilier qui atteint des prix record. "La folle flambée des prix des logements se généralise", déplorent Les Echos. C’est vrai que de titrer sur quelque chose qui monte c’est plus réconfortant que de parler du naufrage de la monnaie unique
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Malgré un même point de départ, ‘le Chili est revenu à une tendance d’il y a une dizaine d’années et depuis, le pays connaît une croissance plus rapide même que la tendance. En comparaison, la production au Mexique n’a jamais entièrement récupéré et même deux décennies plus tard, elle est encore 30% inférieure à la tendance’. La différence ? Le Chili a laissé ses entreprises faire faillite et les marchés opérer des purges
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La semaine dernière, l’Irlande a accepté d’approfondir ses réductions de dépenses… et d’augmenter ses impôts. Pour l’instant, les Irlandais suivent le mouvement… De quel côté est le gouvernement, doivent-ils se demander. Bien entendu, ils ne sont pas les seuls à sembler prêts à tout supporter. Aux Etats-Unis, les dirigeants de la Banque centrale ont juré de réduire la valeur de l’épargne des Américains
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La dette était la bête noire du marché, ces derniers temps. En Europe, elle a emporté les Irlandais dans la tourmente. Puis elle s’est attaquée aux Portugais. Tout le monde savait que les états de la périphérie étaient en train de faire faillite. Le coût de leurs emprunts a grimpé en flèche. Mais lorsque les secours sont arrivés, les Irlandais les ont repoussés
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Epargne
Aux Etats-Unis comme en Europe, la consommation reste l'épine plantée dans la chair de la reprise économique
par Philippe Béchade 26 novembre 2010En Espagne ou en Irlande, les parkings des centres commerciaux de taille secondaire sont de plus en plus clairsemés le week-end, tandis que les plus grands malls surnagent à coup d’opérations "super promo" et "prix cassés". A Dublin, il existe au moins un parking qui connaît une affluence inhabituelle depuis quelques mois : il s’agit de l’ère de stationnement longue durée de l’aéroport international de la capitale
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Vous avez forcément entendu parler du cas de la Californie… au bord de la faillite. Eh bien, de l’autre côté de l’Atlantique, la situation des Etats européens est similaire. Il se pourrait même que l’actualité de la dette souveraine du Vieux Continent — Irlande en tête –, couplée aux craintes du resserrement monétaire de la Chine occulte, du moins temporairement, l’actualité brûlante des Etats américains
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Epargne
Nouvelles secousses obligataires : l'Union européenne à la rescousse
par fredericlaurent 26 novembre 2010Les plans de relance si soigneusement mis en place par nos gouvernements n’ont pas servi à grand-chose. Notamment pour le secteur automobile. Dans ces plans, les gouvernements européens avaient fait la part belle aux primes à la casse, pour aider et tenir hors de l’eau les constructeurs. Forcément grâce à ces stimuli, les immatriculations de voitures neuves avaient surperformées en 2009
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Epargne
Qu'est-ce qui attend les Etats-Unis ? La même chose que l'Irlande
par Philippe Béchade 25 novembre 2010Pas question de laisser quelques "petites mauvaises nouvelles" venues des marchés de taux européens ou un dictateur paranoïaque gâcher des semaines de travail acharné pour créer un climat psychologique favorable aux Etats-Unis. Si le peuple irlandais s’enfonce dans la mouise, les Américains qui ont encore un boulot et une carte de crédit doivent se lâcher aujourd’hui et mordre dans la vie à plein portefeuille d’ici dimanche
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Tout le monde observe l’inflation. Enfin, tout le monde essaie d’observer l’inflation. Certaines personnes pensent en voir. D’autres ne voient rien du tout. "Enfin, si on surveillait les prix à la consommation comme autrefois", déclarait notre collègue Chris Mayer il y a quelques jours, "on aurait de l’inflation à 8% environ"
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Epargne
Prospérez grâce aux germes de la nouvelle agriculture (2)
par ingridlabuzan 25 novembre 2010La Chine a faim, avons-nous vu hier — et il est un pays qui profite du déséquilibre chinois : les Etats-Unis. Ce sont eux qui, principalement, fournissent à la Chine les céréales qui lui manquent. Cette année, les exportations des agriculteurs américains ont atteint le niveau record de 14 milliards de dollars
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Pourquoi l’Irlande essayait-elle si désespérément de sauver ses banques ? Pourquoi les Etats-Unis se sont-ils précipités pour sortir Fannie Mae et Freddie Mac du pénitencier ? Pourquoi mettre en danger le système financier planétaire pour essayer de faire passer le chômage américain de 9% à 6% ? Nous en concluons que les gens ont une crainte profonde du capitalisme
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Prospérez grâce aux germes de la nouvelle agriculture (1)
par ingridlabuzan 24 novembre 2010En vingt-cinq ans, les Etats-Unis n’ont construit qu’un seul nouveau dépôt d’exportations. Sa localisation est révélatrice d’un changement dans la demande mondiale en matières premières agricoles. En effet, ce nouveau terminal situé dans le port de Longview va brasser huit millions de tonnes de céréales par an, et il est résolument tourné vers l’Asie, très exactement vers la Chine