Après les déplorables nouvelles concernant la taille de son déficit publiées la semaine dernière, les Hellènes ont finalement décidé de demander officiellement l’aide du FMI. Personnellement, le recours à des solutions si drastiques me porterait à redoubler d’inquiétude… mais visiblement, les marchés ont plutôt été rassurés par l’arrivée de la cavalerie financière
Des véhicules particuliers de plus en plus chers
Et si c’était fait exprès ? Des données apparemment contradictoires se télescopaient, ce mardi 30 avril… et nous résistons difficilement à la tentation de recourir à la figure stylistique humoristique qui consiste…
La pauvreté à feu doux
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Après plusieurs semaines de tergiversations, le 11 avril, l’Europe annonce s’être mise d’accord sur les modalités financières de l’aide accordée à la Grèce. En pratique, l’enveloppe est comprise entre 40 et 45 milliards d’euros dont environ 10 à 15 milliards apportés par le FMI. Le taux de financement tourne lui autour des 5%. Le 12 avril, le problème semble alors résolu et les rendements sur le marché obligataire retombent autour des 6% dès le lundi matin
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Pas beaucoup de nouvelles financières. La "reprise" reprend. Aux Etats-Unis, les ventes de maisons sont en hausse et le chômage en baisse. Nous avons encore la tête en Argentine, pleine de souvenirs de la semaine passée au ranch. En voici quelques-uns
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Les nouveaux chiffres de l’agence de statistiques de l’Union européenne révèlent que le déficit budgétaire de la Grèce pour 2009 sera encore plus élevé que prévu. Il y a cinq mois, l’Union européenne projetait un déficit total de 12,7% du PIB. Aujourd’hui, c’est 13,6%. Et les "incertitudes" concernant la qualité des données de la Grèce pourrait le faire monter au-dessus des 14% avant que tout ne soit réglé. D’ailleurs, ces "incertitudes" englobent également les swaps mis en place pour le gouvernement grec par la banque d’investissement préférée de tous, Goldman Sachs, et censés dissimuler la taille réelle du déficit
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Les gens ont-ils raison de faire confiance à nos dirigeants politiques et économiques ? Le sentiment de sécurité, la conviction que "le pire est passé"… sont-ils fondés ? Vous connaissez la réponse : nous en doutons. Marc Mayor apportait d’ailleurs de l’eau à notre moulin en s’intéressant à un point précis de l’économie américaine. "CNN l’a annoncé il y a moins de deux semaines : le crédit à la consommation américain a baissé de 11,5 milliards de dollars en février, soit -5,6% en rythme annualisé, selon les chiffres de la Réserve fédérale US"
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On aurait pu croire qu’entre plan d’aide européen et mesures de restriction budgétaire, la Grèce aurait jeté suffisamment de poudre aux yeux des investisseurs pour se faire oublier pendant un petit temps… mais il n’en est rien. L’agence de notation Moody’s a annoncé hier qu’elle avait une nouvelle fois abaissé la note de la Grèce — la faisant passer à A3
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12,4 millions de personnes atteintes, 7,6 millions de victimes en 2008 ; 26 millions de cas, 17 millions de décès en 2030. Ce fléau qui met en ébullition les laboratoires est le cancer. Les plus à la pointe ne sont pas les sociétés pharmaceutiques traditionnelles mais les biotechs. Dotée d’un fort potentiel, peu chère, découvrez notre valeur préférée pour investir dès aujourd’hui sur les remèdes de demain
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Tout de même, la "reprise" dure depuis si longtemps que nous avons oublié ce qu’était une crise. Vous vous souvenez du krach de 2008… quand les actions s’effondraient et que Lehman a fait faillite ? Des pleurs… et des grincements de dents. Une crainte profonde et terrifiante, c’est ce que les gens ressentaient à l’époque. C’était "la fin du monde". Le jour du jugement était arrivé
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Aux Etats-Unis, vous trouverez deux fonds indiciels cotés en bourse (ETF) liés aux matières premières. Global X Funds a lancé un ETF pour suivre les producteurs d’argent-métal, et un ETF pour suivre les producteurs de cuivre du monde entier. D’après notre étude très superficielle des prospectus, l’idée qui domine, pour les deux fonds, c’est qu’il y a une plus grande demande pour les métaux industriels, qui implique plus ou moins une reprise dans l’économie mondiale
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Epargne
Comment profiter de la croissance de l'Asie en restant dans votre PEA
par fredericlaurent 22 avril 2010Depuis le 1er janvier 2009, Eric David gère donc le fonds Ariane Invest. Il a su orienter le fonds sur des valeurs euro-émergentes. Euro-émergente ? Oui, il s’agit d’investir sur des valeurs européennes, mais qui orientent désormais leur stratégie et leur développement sur les zones de croissance, et dont le chiffre d’affaires est donc de plus en plus généré par ces zones émergentes, à forte croissance. Ces sociétés européennes ont compris que c’est comme cela qu’elles s’en sortiront et qu’elles continueront à générer du chiffre
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Le secteur des produits forestiers représente 1% du PIB mondial, et un marché de plus de 200 milliards de dollars, avec des débouchés dans la construction, l’ameublement, l’emballage, le papier et l’énergie…La demande est tirée par l’Asie à plus de 40%, Chine et Japon en tête. La Chine joue donc un rôle central sur ce marché, à la fois importateur de grumes, et premier exportateur, en particulier sous forme de mobilier, devenue l’usine à bois de la planète
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Goldman affirme qu’il était parfaitement légal de structurer, comme elle l’a fait, l’accord avec la Grèce. De plus, les autorités de Bruxelles étaient au courant depuis des années… et semblaient même approuver. Les Etats membres étaient autorisés à "utiliser des produits dérivés pour ajuster les ratios de déficit", a révélé le Financial Times. Goldman s’est organisé afin qu’Athènes échange des liquidités contre un flux de revenus provenant de la titrisation des revenus d’un aéroport et de la loterie nationale. S’agissait-il de dette ou de valeur ? Goldman a-t-il prêté à la Grèce… ou a-t-il acheté une part du patrimoine national
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Une reprise sans volume : pas bon, ça. Mais les plus perspicaces d’entre vous me feront remarquer que les volumes se sont nettement repris au cours du mois de septembre sur le S&P 500. Mais la remontée des échanges repose sur une poignée de titres, comme le relève William Hester, analyste auprès des fonds de placement Hussman. Et des titres bien connus de nos services :Fannie Mae, Freddie Mac, Citigroup, AIG et Bank of America, pour ne citer que les plus illustres –ainsi que les plus pourris, mais je ne souhaite pas gâcher l’ambiance
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Epargne
Goldman Sachs baisse, le pétrole grimpe… et le FMI réinvente l'eau tiède
par Françoise Garteiser 21 avril 2010Les Allemands ont visiblement la forme : l’indice ZEW, qui mesure le moral des investisseurs d’outre-Rhin, a fait un joli bond, passant de 44,5 le mois dernier à 53 en avril. Pas étonnant que les marchés s’en réjouissent : ils attendaient un chiffre à 45,1… et surtout, c’est la première fois que le ZEW grimpe depuis septembre 2009. Nous nous contenterons de dire que le moral, c’est une chose… il faut voir si le reste suit
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Les détails de la plainte de la SEC accusent Goldman d’avoir omis de communiquer des "informations vitales" au sujet d’un titre adossé aux créances hypothécaires appelé Abacus. Selon la SEC : "à l’insu des investisseurs, Paulson & Co [un fonds de couverture]… qui devait faire des bénéfices si les [titres d’Abacus] faisaient défaut sur leurs obligations de paiement, a joué un rôle important dans le choix des titres qui devaient constituer le portefeuille… en résumé, Goldman Sachs a arrangé une transaction à la requête de Paulson, dans laquelle Paulson a lourdement influencé la sélection du portefeuille afin de satisfaire ses intérêts économiques"
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Les compagnies aériennes perdent des millions d’euros tous les jours ? Le tout-puissant "gouvernement Goldman" accusé par la SEC ? Qu’importe ! Hier, du côté américain on a préféré se concentrer sur les bons résultats d’entreprises… et reprendre la hausse.
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Lorsque vous créez de l’argent à partir de rien, le risque majeur est la perte de la confiance en la monnaie papier, sa dépréciation et l’inflation. Chaque nouveau billet émis dépréciant la valeur de tous les billets précédemment émis… Dans les faits, pour acheter un même bien réel, (une baguette, une voiture, une maison), le vendeur vous demandera d’arriver avec quelques brouettes de billets en plus, au fur et à mesure de la dépréciation de la monnaie. Les prix montent. C’est l’inflation
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Epargne
Les autorités sont-elles vraiment les mieux placées pour "faire quelque chose" ?
par Bill Bonner 20 avril 2010En théorie, les autorités prennent en charge une plus grande partie de l’économie, et dépensent plus d’argent, si bien qu’elles peuvent empêcher le PIB de baisser. Les autorités américaines ont injecté l’équivalent de 4 000 milliards de dollars par jour de dépenses déficitaires (de l’argent qu’elles n’ont pas collecté en impôts) dans l’économie. Les banquiers les ont chaleureusement remerciés pour toute cette activité et se sont versé des bonus considérables. Mais cet argent ne stimule pas l’économie privée… il la remplace