Selon l’Agefi du 28 avril qui commente le cas de la Grèce : "Standard & Poor’s base sa note sur une perspective de recouvrement de 30% à 50% sur la dette grecque en cas de restructuration… Les CDS grecs à 5 ans ont dépassé les 800 points de base, reflétant un risque de défaut cumulé de 46,1% contre 25,3% pour le Portugal". Je vous rappelle que nous ne considérons pas "si" la Grèce va faire défaut, mais "quand"
L’avenir nous dira si c’est une bonne stratégie pour les Etats-Unis de livrer une guerre commerciale à la Chine…
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Nous nous demandons toujours comment tourne le monde. Comment une nation de 1,3 milliard de personnes contrôlée par des communistes a-t-elle pu devenir le pays le plus dynamique et le plus capitaliste au monde ? Comment peuvent-ils augmenter leur richesse entre trois à dix fois plus rapidement que le rythme américain — alors que les Etats-Unis sont censés être l’économie "la plus flexible et la plus sophistiquée" au monde
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Le Fonds monétaire international ne s’embarrasse plus de précautions stylistiques : dans son rapport annuel sur l’Espagne publié ce lundi, le FMI pointe du doigt un important déficit budgétaire, un lourd endettement du secteur privé, une hausse de la productivité quasi inexistante, une faible compétitivité de l’industrie et un secteur bancaire présentant "des îlots de faiblesse" — un doux euphémisme : la moitié des caisses d’épargne ibériques seraient en dépôt de bilan sans le secours de l’Etat
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Il y a de quoi méditer. La semaine dernière a été riche en événements — moins spectaculaires certes que le "flash krach" du 10 mai… mais intéressant malgré tout. L’or a reculé… les marchés aussi… et surtout, l’Allemagne a pris des mesures visant à empêcher — ou tout au moins limiter — la spéculation contre les actifs en euro
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Nous poursuivons aujourd’hui notre passage en revue des principes de base du stock-picking en temps de crise… et des résultats qu’il a rapporté aux lecteurs de MoneyWeek. L’automobile est l’autre grande victime de la crise. Déjà en surcapacités avant la crise et vendant à crédit, le secteur a été durement éprouvé en Bourse, entre juillet 2007 et mars 2009. Sceptiques, nous avons évité de nous placer sur le constructeur Renault et sur les équipementiers Valeo, Plastic Omnium, Faurecia et Michelin
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Ces dernières semaines, alors que les risques de contagion liés à l’endettement des pays européens les moins solvables étaient à leur paroxysme, les autorités européennes ont mobilisé quelque 750 milliards d’euros ainsi que le soutien de la BCE pour acheter des obligations souveraines et enrayer ce problème. Cette tension s’est directement traduite sur le marché interbancaire
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"Nous aurons de l’inflation et de la déflation. Probablement dans l’ordre inverse. Les prix chuteront à mesure que le secteur privé se désendette. Mais ils finiront par grimper à mesure que le secteur public s’endette de plus en plus, et monétise cette dette en créant plus de dollars"
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Trier le bon grain de l’ivraie, à savoir la sélection de valeurs, est la condition sine qua non pour espérer, durant cette crise, obtenir des plus-values avec un risque modéré. Avec Denis Sarget, analyste chez MoneyWeek, ce stock-picking a permis d’engranger des performances absolues dépassant 100% (110% sur Vallourec, 142% sur GEA). Et de rester à l’écart de secteurs en déroute, comme la banque, l’automobile, même si certains spéculateurs ont pu se frotter les mains en prenant des positions à court terme risquées
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Les marchés commencent à prendre conscience que la bulle de dette planétaire est si colossale qu’il n’existe pratiquement aucune échappatoire. Après avoir acculé la Grèce à la faillite, il faudra bien changer de cible un jour. Si la Chine avait une monnaie convertible, cela fait longtemps que ses banques se seraient fait dynamiter pour excès de créances douteuses… mais l’institution qui détient le plus de dettes pourries au monde, c’est la Fed, ne l’oublions pas
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La Chine est probablement une économie de bulle sous de nombreux aspects. Les prix des maisons ont grimpé en flèche alors que les gens spéculaient sur l’immobilier. Les individus ont acheté des appartements et des maisons comme moyen de stocker l’argent qu’ils avaient gagné en affaires. Contrairement aux Etats-Unis, toutefois, ils payaient cash. A présent, les prix semblent baisser. Certaines régions voient les prix s’effondrer
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Epargne
Même sans vente à découvert, le marché obligataire reste dangereux
par Dan Denning 21 mai 2010Nous pensons que l’Allemagne pourrait être très bientôt victime de la crise de la dette souveraine parce que ses banques et ses institutions financières possèdent beaucoup de dettes espagnoles et portugaises. Les credit default swaps (CDS) explosaient plus vite sur la dette allemande que dans d’autres nations souveraines où les déficits et les dettes étaient plus importants
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Epargne
EUR/USD : Dévaluation compétitive et patriotisme économique
par Jérôme Revillier 20 mai 2010Après que Paul Volcker a annoncé la "désintégration" de l’euro, le président Obama se dit donc préoccupé par la situation en Europe et a passé un coup de fil à Angela Merkel et José Luis Rodríguez Zapatero. Il s’inquiète pour nous ? Non… Barack se soucie avant tout de sa propre situation et de la forte "appréciation" de son billet vert que les autorités américaines s’acharnent depuis des mois à imprimer en quantité pharaonique et à déprécier
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Epargne
Y’a-t-il plus redoutable qu’une meute de hedge funds armés de tronçonneuses à euro ?
par Philippe Béchade 20 mai 2010Ce fut décidément une très bonne nuit (de mardi à mercredi) pour les vilains spéculateurs qui s’acharnent depuis le début du mois de décembre contre la monnaie unique. Ils ont fait décaler les cours de -2% en quelques heures : de quoi se faire une véritable petite fortune et rentrer chez soi en rigolant d’avoir fait inscrire un nouveau plancher vieux de quatre ans à 1,215 $ au nez… (et non, rien d’autre en fait) d’Angela Merkel
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Oui, cher lecteur… les prix chutent. En avril, l’indice des prix à la production américain a chuté de 0,1%. Le pétrole a baissé ces derniers jours. Le Dow aussi. Le cuivre a perdu plus de 20% par rapport à son sommet. Les actions chinoises ont reculé de 21% à ce jour cette année. Le CRB — qui mesure les prix des matières premières — a perdu environ 12%. Même l’or a subi un revers
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Pour tenter de juguler un processus qui s’apparentait à une nouvelle crise de liquidités, la BCE a entamé son programme de rachat de créances douteuses. Elle s’est bien gardée de dévoiler leur provenance mais chacun présume qu’elles portent majoritairement la signature du Trésor grec — les autres pouvant être originaires du Portugal, d’Irlande… où les maturités 10 ans affichent 4,8% de rendement
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L’économie chinoise est-elle dans une bulle ? C’est très probable. Va-t-elle exploser ? Là encore, c’est très probable. En fait, on dirait même qu’elle est en train d’exploser. Après avoir mené le monde dans la phase ascendante, la Chine semble désormais le précéder dans le retour de la Grande Correction
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La Banque centrale européenne — tout comme British Petroleum — ne semble pas savoir comment contenir les dégâts, et encore moins les nettoyer pour de bon. Tout comme le pétrole brut jaillit du puits sous-marin de BP, la crise de la dette souveraine en Europe continue à se répandre, hors de tout contrôle, et menace d’atteindre les côtes italiennes, espagnoles et portugaises
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Chute abyssale de l’euro de 10% en moins d’un mois, risque de récession de part et d’autre de l’Atlantique dès le second semestre 2010… voilà quelques éléments d’explication pour justifier le plongeon de Shanghai (-5,07%) lundi matin. La Bourse chinoise n’attend plus que le prochain tour de vis de la Banque centrale destiné à contenir les pressions inflationnistes pour rééditer un parcours comparable à celui de l’année 2008