Jouez l’agriculture et l’énergie propre (1)
▪ La volatilité sur les marchés n’a eu que peu d’effet sur la demande globale de nourriture. Cette demande a permis à beaucoup de sociétés de ce secteur de faire état de profits record.
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
▪ La volatilité sur les marchés n’a eu que peu d’effet sur la demande globale de nourriture. Cette demande a permis à beaucoup de sociétés de ce secteur de faire état de profits record.
▪ Est-ce le moment de ne rien faire en Bourse, comme le suggèrent certains stratèges qui publient le fruit de leurs cogitations dans la presse économique anglo-saxonne ?
L’or frappe à la porte des 1 800 $ l’once pour la première fois depuis six semaines. Hélas, jusqu’ici, le voyageur solitaire s’en est vu refuser l’entrée.
▪ Nous sommes à un « moment de vérité » pour l’Europe. Mais qu’est-ce que la vérité ? Nous allons devoir attendre pour le savoir.
▪ La bonne humeur régnait sur les marchés lundi matin. Après les 2,7% gagnés vendredi, quoi de plus agréable que de prolonger cette douce euphorie — qui semblait s’inspirer des températures estivales de cette mi novembre — par une progression bien méritée (pas de guerre, pas de révolution au cours du week-end) de 1% supplémentaire.
Il n’y a pas une semaine sans qu’une opération financière ne soit annoncée. La dernière en date concerne Cybernetix. J’ai suivi la valeur sur le site et, le 4 novembre dernier, vous ai annoncé son rachat par Technip. La société va sans doute être absorbée au prix de 19 euros par action, ce qui représente une valorisation boursière de 31 millions d’euros… et une prime de 35% par rapport au dernier cours coté !
Avec la fausse bourde de la vraie dégradation du triple A de la France ou la sanction officieuse dévoilée par erreur de Standard & Poors mercredi dernier, nous constatons une fois de plus que dans la guerre transatlantique consistant à mettre la main sur l’épargne mondiale pour refinancer la dette, tous les coups (tordus) sont permis.
Mon ami Brad Farquhar est cofondateur et vice-président d’Assiniboia Capital, une société qui investit dans les terres arables. Nous roulions à travers une exploitation de colza, à quelques kilomètres de la ville de Regina, dans la Saskatchewan. Apparemment, le produit de la récolte de colza peut être aspiré par le moteur de la voiture et provoquer un incendie.
▪ Le marché des matières premières affiche des performances tout à fait honorables si on le compare aux autres indices boursiers. L’indice des matières agricoles RICI est en hausse de 5,7% sur un mois. Ainsi, il retrouve ses niveaux de l’été, avant que les marchés actions ne décrochent. C’est rare par les temps qui courent.
▪ Nous avons accepté d’écrire un livre sur « le patrimoine familial » — c’est-à-dire la manière dont les familles construisent et conservent leur fortune au cours des générations. Nous ne sommes absolument pas qualifié pour écrire un tel livre, parce que notre famille n’avait pas d’argent. Mais c’est tout de même un sujet passionnant
▪ Le dernier trimestre est classiquement celui de la recherche de solutions de défiscalisation de votre impôt sur le revenu, à mettre en place avant le 31 décembre. Cette année, nous voyons les effets du premier coup de rabot fiscal :
▪ La sécurité était inhabituellement renforcée au terminal Eurostar de Paris hier. La police patrouillait dans les couloirs. De longues files s’étaient formées pour l’inspection des bagages et des passeports. Dans le salon exécutif, des flics en civil surveillaient les colis… et étudiaient les passagers.
▪ Fin octobre, le scénario d’horreur de la Zone euro semblait avoir trouvé un heureux dénouement. Annulation de dettes et ouverture du parachute de secours (FESF) ont réjoui les marchés financiers, comme s’ils avaient découvert quelque chose de merveilleux.
▪ Nous étions les seuls idiots à ne pas nous ruer à l’achat mardi et mercredi matin. La chance nous a souri puisque la journée de mercredi a été celle de toutes les angoisses… et de la rechute des indices sur les planchers testés au lendemain de l’annonce du faux référendum populaire sur les mesures d’austérité imposées à la Grèce.
Les soubresauts de la Grèce la semaine dernière contribuent à alimenter la spirale négative sur les dettes européennes. Derrière le cas hellénique, l’Italie reste au coeur des préoccupations des investisseurs. Pour l’un des pays les plus endettés de la Zone euro (la dette représente 120% du PIB), la « zone rouge » n’est désormais plus très loin…
▪ Silvio Berlusconi a annoncé qu’il quitterait le gouvernement… une fois que les législateurs se seront mis d’accord sur un programme d’austérité. C’est bien dommage. Le Cavaliere nous manquera.
▪ Papandréou à Merkel : « la clé est sous le paillasson ». Comme des propriétaires totalement insolvables, les Grecs se soustraient tout simplement à leurs obligations et disent à leurs créditeurs : « c’est à vous ».
Désormais c’est devenu une habitude, il faut suivre ce qui se passe à Athènes pour comprendre les matières premières. Or récemment, la Grèce n’a pas été avare en actualités. Référendum, défection de parlementaires, annulation du référendum et nouveau gouvernement… les infos se succèdent aussi vite qu’elles s’entrechoquent