Un millier de docteurs en économie, et voici le résultat
Pour accomplir ses missions et prendre des décisions, la Fed emploie quantité d’économistes supposément qualifiés. Alors pourquoi avons-nous l’impression qu’elle ne sait pas où elle va ?
Pour accomplir ses missions et prendre des décisions, la Fed emploie quantité d’économistes supposément qualifiés. Alors pourquoi avons-nous l’impression qu’elle ne sait pas où elle va ?
Entre les actifs financiers et Elon Musk, il y a comme un effet mystérieux… Un « Effet Elon » qui a de nouveau frappé en ce début de mois, à la suite d’un sondage lancé sur Twitter par l’homme le plus riche du monde.
Elon Musk – ou plutôt son chien – fait parler de lui, pendant que les start-ups se transforment en jeu et qu’un « cambriolage » inédit a lieu dans un musée danois : décidément, le monde de l’investissement a perdu la tête.
Les marchés, les élites, le système tout entier est devenu accro à l’argent facile. Personne ne veut se sevrer… mais il faudra tout de même que quelqu’un paye la facture un jour.
En ces temps d’argent facile, le bon sens et l’investissement par la valeur sont dépassés. Désormais, ce qui compte, c’est le prochain gros coup, LE secteur « disruptif », le placement qui rapportera toujours plus, toujours plus vite.
Les difficultés d’Evergrande ne sont que la pointe émergée de l’iceberg : les répercussions sont vastes et – tout comme en 2007/2008 – une seule entreprise pourrait tout faire basculer au niveau mondial.
Des semi-conducteurs au chlore pour les piscines en passant par les céréales du petit-déjeuner, les prix augmentent. Certains ne s’en soucient guère… mais pour la majorité des épargnants, cela va faire mal.
« S’enrichir est glorieux », disait Deng Xiaoping en 1978. D’accord… mais pas trop non plus : désormais, la Chine semble vouloir couper tout ce qui dépasse, histoire que personne ne fasse trop d’ombre au régime en place.
Partout ou presque, les prix grimpent – mais les autorités s’échinent à rajouter toujours plus d’argent dans le système, y compris dans l’économie réelle. Tôt ou tard, cela se muera en une accélération de l’inflation des prix à la consommation.
Des entreprises non profitables semblent ultra-riches… des plans sur la comète attirent même les plus sérieux des investisseurs… et il suffit de promettre de l’argent gratuit pour faire fortune.
Les 10% les plus riches de la population voient leur fortune augmenter à vue d’œil… tandis que les revenus des 90 autres pourcents stagnent, voire chutent : c’est délibéré, et cela ne date pas d’hier.
Pas grand chose n’a changé depuis le krach des dot-com au début des années 2000… sinon que les banques centrales sont devenues encore plus accommodantes… les sommes encore plus folles… et les enjeux encore plus élevés.
L’inflation, la Fed, Elon Musk, Dogecoin, Shiba, Internet Computer… On compte tellement d’idioties ces temps-ci qu’il y a de quoi avoir le vertige. Et visiblement, ce n’est pas fini – loin de là.
Bill Bonner a une toute nouvelle stratégie d’investissement à proposer à Elon Musk – elle devrait permettre à Tesla d’engranger de nouveaux profits, et elle est parfaitement raccord avec la conjoncture actuelle.
Dans un monde où tout est faussé, où l’argent gratuit déforme toutes les valeurs et les perceptions de richesse, il est bien difficile d’être un vrai investisseur…
Les marchés grimpent et grimpent, s’appuyant sur l’argent gratuit distribué par les autorités américaines – et favorisant la spéculation sur toutes sortes de supports. Mais parallèlement, l’économie réelle s’enfonce dans le marasme…
Les riches deviennent plus riches, et cela n’a rien à voir avec l’optimisation fiscale. A présent, ils veulent bien payer plus d’impôts… puisque cela ne fait aucune différence pour eux, ou presque.
Un restaurant à 100 millions de dollars, une masse monétaire qui a quintuplé depuis l’an 2000 et 40% d’entreprises non profitables : bienvenue dans les Etats-Unis de 2021.